fév 232010
 

Les mauvaises herbes m’étonneront toujours avec leur incroyable capacité à prospérer dans les endroits les plus inattendus. Comme ce séneçon solitaire, haut perché sur un mur, à peine accroché dans une anfractuosité.

Mauvaise herbe en ville

Séneçon vulgaire accroché à un grand mur de pierres, Roquebrune (06), février 2010, photo Alain Delavie

Sans terre, avec juste une petite fissure pour y glisser ses racines, ce pied de mauvaise herbe est arrivé quand même à se développer, fleurir et même donner des graines, qui iront ensemencer les alentours au gré des vents.

J’ai photographié ce séneçon commun (Senecio vulgaris) à Roquebrune (06), qui bénéficie d’un climat très doux même si la veille de mon arrivée (le 12 février) de fortes chutes de neige tombaient sur la Côte d’Azur accompagnées d’un grand coup de froid. Un hiver doux et relativement humide, des conditions suffisantes pour permettre à cette adventice de germer puis de pousser et fleurir allègrement en février.

Si on la laisse un tant soit peu faire, la nature reprend vite ses droits sur la pierre et la ville…

  4 Responses to “Le séneçon fait le mur”

  1. La nature a ses secrets, ce qui fait le charme des semis et plantations diverses. J’ai beaucoup de semis spontanés dans les soucoupes de mes grandes jardinières. J’y ai trouvé des mauvaises herbes, un coeur-de-Marie, des misères… À côté de cela, j’ai un coin de jardinière où rien ne pousse, échec après échec. Je vais encore retenter au printemps…

  2. Richard explique pourquoi avec beaucoup de clarté, mais c’est moi aussi je suis admirative de la capacité des végétaux à survivre en milieu hostile.
    D’accord avec toi Miss, on met tout son coeur pour faire pousser une graine ou une plante et des fois, y’a rien à faire, ça ne veut pas pousser et on sait pas pourquoi … c’est rageant !
    Bonne soirée à tous.

  3. Ce mur est un germoir…
    Il est monté avec des pierres et un mortier de terre, technique dite « nid d’hirondelle ».
    Puis l’on jointoie les faces extérieur avec un mortier de différentes compositions suivant les régions.(ici un mortier de chaux.)
    Avec le temps et le gel, des petites fissures apparaissent et les graines ou spore finissent par s’y installer.
    La terre présente au cœur du mur emprisonne de l’humidité suffisante avec l’aide de l’eau de ruissellement pour ces colons.

  4. Moi aussi ça m’étonne toujours cette capacité de pouvoir germer et grandir dans des lieux si peut accueillants ..,
    Quand je pense tout le soin que l’on apporte au moment de la plantation de certains végétaux et…qu’ils soient encore fichu de crever…malgré tout ! Pfff!

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