mai 072015
 

Logo de l'association Pacte pour le jardin dans la cité
L’association Pacte pour le Jardin, en partenariat avec CDC Biodiversité, Ecocert et Villes de France, crée l’Observatoire de la biodiversité végétale en ville et lance sa première enquête auprès des villes de plus de 10 000 habitants et leurs intercommunalités. L’objectif est de recueillir des données sur les politiques de préservation et de développement de la biodiversité en milieu urbain, améliorer la connaissance mutuelle des bonnes pratiques et contribuer, ainsi, au développement des démarches favorables.

Mieux connaître pour agir efficacement
Les villes élaborent et mettent en œuvre de véritables « politiques jardin et espaces végétalisés ». Celles-ci tiennent bien entendu compte des caractéristiques urbaines, spatiales, végétales propres à chaque ville ainsi que des attentes de ses habitants. Elles visent toutes à préserver et développer la place du végétal en ville et sont, donc, des vecteurs de protection et de développement de la biodiversité végétale en milieu urbain. À travers cette première enquête, l’association Pacte pour le Jardin et ses partenaires souhaitent :

  • collecter auprès de villes de plus de 10 000 habitants et des intercommunalités des données qualitatives sur les pratiques de préservation et de développement de la biodiversité végétale en ville ;
  • recueillir des données quantitatives élémentaires sur les surfaces urbaines végétalisées (publiques et privées) ;
  • restituer et partager les résultats auprès des partenaires de l’Observatoire, des villes et des Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) ayant participé à l’enquête et de toute partie prenante concernée.

Une démarche inscrite dans la durée lors des élections municipales 2014
L’association Pacte pour le Jardin a interrogé les candidats dans les dix plus grandes villes de France et découvert à cette occasion que de véritables politiques jardin et espaces verts étaient élaborées et mises en œuvre en ville. L’idée de créer un Observatoire de la biodiversité végétale en ville est née de ce constat. Il se déploiera sur une première séquence de trois ans : 2015 est une première année expérimentale ; 2016 permettra d’approfondir les premiers résultats obtenus ; 2017 cherchera à élargir le champ de l’observatoire. Les premiers résultats seront, notamment, partagés sur le site de l’Observatoire national de la biodiversité. Villes de France a choisi de s’engager fortement aux côtés du Pacte pour le Jardin pour lancer cet Observatoire et mettre en œuvre la première enquête. Le questionnaire est accueilli sur le site web de Villes de France, qui suggérera à ses adhérents de participer à l’enquête. Villes de France participera à la mise en commun des résultats.

Comment participer à l’enquête ?
L’enquête de l’Observatoire de la biodiversité végétale en ville est menée du 4 mai au 14 juin 2015.
Elle est ouverte à l’ensemble des élus en charge des espaces verts et des responsables des espaces verts des villes de plus de 10 000 habitants et de leurs intercommunalités. Pour y participer, il suffit de remplir le questionnaire en ligne à l’adresse suivante : http://www.villesdefrance.fr/enquetes/biodiversite
Les résultats seront publiés courant septembre 2015.

avr 302015
 

Bouquet de muguet, photo © Hellen Sergeyeva - Fotolia.com.jpg
D’après le panel de consommateurs TNS cofinancé par FranceAgriMer et Val’hor, en 2014, le montant des dépenses des Français pour l’achat de végétaux d’intérieur à l’occasion du 1er mai s’est élevé à 26,5 millions d’euros soit un recul de 1 % par rapport à l’année 2013. Les achats destinés à être offerts à l’occasion du 1er mai ont pesé pour 23 % des quantités et 12 % des sommes dépensées sur les mois d’avril et de mai 2014.

Avec 38 % de parts de marché valeur, les fleuristes restent le principal lieu d’achat mais perdent cependant 11 points entre 2013 et 2014 au profit de la grande distribution et plus particulièrement sur les pots.

Les achats de muguet
Au sein des achats à l’occasion du 1er mai 2014, le muguet (brins, bouquets, pots …) a représenté 98 % des quantités achetées et 95 % des sommes dépensées. À noter que les achats de muguet (brins + pots) effectués en 2014 retrouvent leur niveau de 2012 (en valeur) après une baisse de 7 % en 2013.
Avec 2,3 millions de pots pour 18,4 millions d’euros, les dépenses pour les achats de muguet en pots progressent en 2014 de plus de 20 % par rapport à 2013, tandis que les achats en brins reculent de 19 %. À noter que ces chiffres ne comprennent pas les dépenses effectuées sur la voie publique auprès des particuliers.
De la même façon que pour l’ensemble des végétaux d’intérieur, les fleuristes restent le principal lieu d’achat du muguet. Cependant, on note des évolutions qui divergent selon le style de présentation du muguet. On constate davantage d’achat chez les personnes de plus 50 ans avec une vraie prépondérance pour les régions méditerranéenne et parisienne. Par rapport à la référence nationale, les catégories « retraité », « ouvrier », et « commerçant, artisan et chef d’entreprise » conservent davantage cette tradition d’achat à l’occasion de cette fête calendaire.

nov 012014
 

Chrysanthèmes en massif
La Toussaint est un moment fort pour les ventes de végétaux d’ornement et plus particulièrement pour les plantes en pots qui vont fleurir les cimetières. Le chrysanthème reste la fleur star du moment, même si le cyclamen prend davantage d’importance.

En 2013, le marché des végétaux d’ornements destinés au cimetière et obsèques représentent :

  • 63,9 millions d’entités
  • 842 millions d’euros
  • 12 % de l’ensemble du marché des végétaux en volume
  • 27 % du marché en valeur.

Ce marché reste relativement stable en nombre de foyers acheteurs, en revanche, il diminue depuis 3 ans en volume et en valeur. Par ailleurs, ce marché reste fortement polarisé autour de la date clé du 1er novembre puisque 53,2 % des quantités achetées (+2pts/2012) et 34,5 % des sommes dépensées (+1pt/2012) sont réalisées pour la Toussaint. Le reste des achats de ce marché est réparti entre cérémonie funéraire et entretien des sépultures en volume pour respectivement 10,4 % et 36,4% et en valeur pour respectivement 39,3 % et 26,2 %. Sur la seule période d’octobre et novembre 2013, la Toussaint a représenté 94 % des achats en quantité et 85 % des sommes dépensées.

En 2013, les achats de végétaux pour la Toussaint représentent 33,9 millions d’entités pour 290 millions d’euros. Les sommes dépensées sont en hausse de 2,7 % et les quantités achetées de 2,2 % par rapport à 2012.

Le chrysanthème
Parmi les végétaux d’ornement pour le cimetière achetés à l’occasion de la Toussaint, on observe une large prédominance des plantes en pot soit 96 % (-0,5 pt/2012) des quantités achetées et 92 % (-1,6 pt/2012) des sommes dépensées. Ce léger recul se fait au profit des présentations florales qui gagnent 0,8 point de part de marché en volume et 1,3 point en valeur. Le chrysanthème demeure l’espèce la plus achetée mais sa part de marché en 2013 recule au profit d’autres espèces, notamment du cyclamen.

Les lieux d’achats
À l’occasion de la Toussaint, les grandes surfaces alimentaires (GSA) continuent de gagner du terrain et sont en tête des volumes toutefois les fleuristes conservent leur première place en valeur. Les points de vente du quotidien (GSA, marché) semblent avoir été plus privilégiés qu’en 2012.

(Cette synthèse a été réalisée à partir des données issues du panel de consommateurs de TNS cofinancé par FranceAgriMer et Val’hor)

oct 152014
 

Carte des jardins partagés de Paris, Open Data Paris, octobre 2014
Vous pouvez consulter le site Open Data Paris pour découvrir une mine d’informations sur les jardins partagés et pédagogiques parisiens, actuellement au nombre de 90.

À vue d’oeil, la plus grosse concentration est située dans le 1/4 nord-est. Dans la partie ouest de la capitale, les jardins partagés ne sont vraiment pas nombreux.

Cette couche à figuré ponctuel localise géographiquement l’ensemble des jardins partagés, pédagogiques et/ou d’insertion gérés par différentes associations.
juil 232014
 

Une étude du cabinet international Abington publiée mardi, analyse les habitudes d’achats des touristes étrangers. Pour ces derniers, Paris est la « capitale européenne du shopping ».

Logo de la Mairie de Paris
Déjà reconnue comme la première destination touristique mondiale, Paris s’avère aussi être pour les touristes étrangers « la capitale européenne du shopping ». Un sondage du cabinet international Abington a été réalisé auprès de 603 touristes brésiliens, chinois et russes, en juin et juillet 2014. Le cabinet Abington a choisi de centrer son étude sur les ressortissants du Brésil, de la Chine et de la Russie car ces trois pays sont selon lui le potentiel de développement touristique le plus important pour Paris. Les résultats du sondage démontre que la capitale est perçue comme « la ville idéale » pour faire des achats. 50% des touristes interrogés privilégient Paris pour leur shopping, devant Londres (25%) et Milan (18%).

Selon eux, l’attractivité de la capitale française repose en premier lieu sur « la largeur de l’offre », suivie de « l’exclusivité des produits » et du « niveau des prix ». Ils sont 51% à acheter des vêtements, 40% des souvenirs et 38% des cosmétiques et de la parfumerie.

Ainsi, 30% des touristes étrangers qui se rendent à Paris ont le shopping pour première motivation. Un chiffre qui monte à 45% pour les touristes russes, séduits tant par les marques de luxe que par les marques grand public. Les visiteurs les plus dépensiers s’avèrent être les Brésiliens, dont le budget moyen s’élève à 6.150€.

Cette étude d’Abington, qui suit celles de PwC et de KPMG, démontre une nouvelle fois la capacité de Paris à combiner attractivité économique et patrimoine d’exception.

Pour rappel, les soldes d’été se terminent le 29 juillet 2014 à Paris et en région parisienne… Vous avez encore une semaine pour faire des folies à moindre coût.

mai 282014
 

Noé Conservation et le Service du Patrimoine Naturel (MNHN) lancent des inventaires participatifs de la biodiversité forestière, dans le cadre de l’ »Observatoire de la Biodiversité des Forêts » de Noé. La cible ? Le grand public, avec ou sans connaissances préalables. Comment ? 22 missions d’inventaires en forêt, photos à l’appui, tout au long de l’année. Un objectif : contribuer à l’Inventaire National du Patrimoine Naturel.

Chemin en forêt, photo © Igor Sokolov - Fotolia.com
Aujourd’hui, on estime que les forêts françaises abritent plus du tiers de la biodiversité nationale
Le milieu forestier en France métropolitaine représente 30% de la superficie du territoire et plus du tiers du nombre total d’espèces présentes dans l’Hexagone. Cela correspond à plusieurs dizaines de milliers d’espèces, animales, végétales ou encore fongiques, de la canopée à l’humus du sol ! Ces espèces évoluent, migrent, disparaissent, prolifèrent… Mais comment inventorier toute cette biodiversité et tenir à jour les informations connues (présence, répartition, disparition, etc.) ?

Mieux connaître notre patrimoine naturel : une étape essentielle pour le conserver
Les inventaires participatifs de l’Observatoire de la Biodiversité des Forêts ont pour objectif d’alimenter l’Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN), la base nationale de référence sur la biodiversité française. Les observations seront validées par les scientifiques du Service du Patrimoine Naturel (MNHN), partenaire du programme. Elles contribueront à mettre à jour les données concernant les espèces forestières.
Cet objectif scientifique s’étend sur le long terme, car des données de qualité et à jour permettront d’orienter et de mettre en place des plans de conservation d’espèces menacées.

Des missions d’inventaires spécifiques
Le protocole, est ouvert à tous. Il nécessite de prendre des photos (appareil photo, Smartphone, etc.), mais ne demande aucune compétence préalable. Sur le site Internet du programme, les participants trouvent des fiches de renseignement sur les espèces à observer et sur les missions d’inventaires qui se déroulent dans leur région. Ils n’ont alors plus qu’à choisir, mois après mois, les missions auxquelles ils souhaitent participer.
Les inventaires sont déclinés en missions, 22 au total, avec pour chacune une zone géographique et une période fixée. En effet, beaucoup d’espèces ont des aires de répartition limitées ou sont visibles pendant une courte période de l’année. Le participant saisit ses observations et photos sur un compte dédié de CardObs, le site de saisie, gestion et analyse en ligne de données naturalistes du Muséum.

Pour Arnaud Greth, Président de Noé Conservation, « ce programme a aussi un objectif pédagogique fort, celui de (re)connecter l’Homme à la Nature en faisant de lui l’acteur d’un programme scientifique sur la biodiversité ». Avec ou sans connaissances préalables, seul, en famille, entre amis, en classe, du printemps à l’automne, chacun est invité à inventorier la nature et à compléter ainsi le puzzle de notre patrimoine naturel !

Pour en savoir plus et participer :
www.biodiversite-foret.fr

Pour en savoir plus sur l’INPN :
inpn.mnhn.fr