avr 192015
 

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Suite au dossier publié début mars dans le magazine Rustica sur les nouveaux ravageurs du jardin, Patrick Mioulane qui anime l’émission jardin sur la radio RMC chaque samedi de 6h à 8h, m’a invité hier matin à venir parler de ces bestioles qui s’attaquent à nos plantes tels que les buis, les fruits rouges, les tomates et bien d’autres. Voici le podcast de l’émission si vous souhaitez l’écouter ou la reécouter.

 

sept 212014
 

Haie de buis complètement défoliés par la pyrale du buis dans le cimetière du Père Lachaise, Paris 20e (75)
Où la pyrale passe, les buis trépassent… Enfin pas encore heureusement, mais leur état n’est pas brillant quand les chenilles de ce papillon ont dévoré tout le feuillage ne laissant plus que les rameaux à nu. Sur une haie, la défoliation est impressionnante.

Haie de buis complètement défoliés par la pyrale du buis dans le cimetière du Père Lachaise, Paris 20e (75)
Les buis ne sont pas morts, car ils redonnent des nouvelles pousses par ci par là. Mais cela doit considérablement les affaiblir. Et les jeunes pousses risquent fort de connaître un triste sort…

sept 202014
 

Pucerons noirs sur la tige d'une fleur du Dahlia merckii en fin d'été sur mon balcon en été, Paris 19e (75)
Mon pied de Dahlia merckii continue à fleurir, inlassablement depuis le printemps dernier. L’été touchant à sa fin, la floraison devrait aussi bientôt se terminer, mais quelques pucerons noirs sont venus se poser sur la hampe florale.

Inutile de traiter à cette saison, j’espère que les gelées d’automne et d’hiver se chargeront d’occire ces insectes piqueurs suceurs que l’hiver dernier n’avaient pas exterminé.

août 222014
 

Tomate malade sur la terrasse de Rustica, Paris 18e (75)
Dure vie que celle d’une tomate cette année surtout en région parisienne ! Le temps frais et humide de cet été pourri qui ne cesse de se rafraîchir malmène ce pauvre légume en manque cruel de soleil, de chaleur et de temps sec. Par contre, c’est la fête au mildiou, à l’oïdium et aux rouilles.

Les fortes averses à répétition ont rendu vain les traitements à la bouillie bordelaise ou à la décoction de prêle (contre la pourriture et le mildiou) ou au soufre (contre l’oïdium) car tout a été lessivé aussitôt appliqué. Et les températures de plus en plus basses (9°C dans Paris intramuros dans la nuit du 20 au 21 août) fragilisent encore plus ce légume du soleil.

Il faut surveiller aussi les poivrons, les aubergines et le basilic. Sans oublier les courges qui vont certainement nous faire une crise aigüe d’oïdium. Pour les premiers, installez des châssis surélevés pour leur assurer un climat plus sec et accentuer les rayons du peu de soleil qui daigne briller sur la région parisienne. Pour les Cucurbitacées, il est temps d’installer les fruits formés sur des pierres ou des tuiles pour les empêcher de pourrir et pour leur donner plus de chaleur, ces matériaux restituant des calories pendant la nuit quand la journée a été ensoleillée.

Les salades ne sont pas mieux loties. Si ce temps frais et humide leur est plus favorable (mais point trop n’en faut, gare au mildiou et au brémia), elles ont fait l’objet d’attaques répétées et systématiques de la part des limaces et autres escargots qui n’avaient pas été éliminés par le froid l’hiver dernier. Les « baveux » prospèrent et déciment les jeunes feuillages tendres.

Il n’y a guère que la rhubarbe qui devrait prospérer… Cela tombe bien, ses feuilles en purin permettent de lutter contre les limaces :-)

août 072014
 

Grappe de tomates cerises détrempées après un orage, terrasse de Rustica, Paris 18e (75)
La succession des périodes de fraîcheur, de fortes pluies et de coup de chaud plus secs malmènent les fruits et les légumes, notamment les tomates qui n’apprécient pas des conditions trop froides et humides en été, ni des trop grandes variations thermiques. La surveillance s’impose pour prévenir une invasion de mildiou qui a déjà fait son apparition dans certains jardins d’Île-de-France.

La vigilance est extrême après une averse de grêle, car les plantes présentent des blessures souvent nombreuses, autant de portes d’entrée pour les champignons parasites comme l’oïdium et le mildiou. Mais même sans grêlon, les grosses averses favorisent la transmission de ces maladies cryptogamiques. Il faut donc inspecter souvent vos plants dans le potager et sur le balcon.

Tant qu’il n’y a qu’une feuille ou une tomate malade, il faut d’abord les éliminer manuellement pour éviter la contagion. Quand le temps devient plus sec, faites une pulvérisation de bouillie bordelaise pour prévenir ces terribles maladies qui peuvent détruire les récoltes rapidement. Mais après chaque gros orage et trombes d’eau, il faut tout recommencer car les fortes pluies lessivent le traitement…

août 072014
 

Piéride faisant sécher ses ailes au soleil après la pluie sur une feuille de tomate, Paris 18e (75)
C’est plutôt sympathique de voir des papillons virevolter dans son jardin, sur sa terrasse ou son balcon. Mais quand il s’agit de ce petit papillon blanc à taches noires, une piéride, le jardinier a toutes les raisons de s’inquiéter car les chenilles qui pourraient en naître sont particulièrement devastatrices.

Avec ses ailes blanches et ses taches apicales noires, la piéride du chou (Pieris brassicae) est facile à reconnaître. Il existe un dimorphisme sexuel : les femelles ont 2 taches postdiscales sur le dessus
de l’aile antérieure, alors que les mâles en ont une seule. Apparemment le papillon que j’ai photographié était une dame. Les piérides blanches sont des espèces qui ont 2, voire 3 ou 4 générations pour certaines selon l’altitude et la lattitude. Gare aux oeufs et aux chenilles !!!