août 202012
 

Mauvaises herbes poussant sur l'attache d'un bateau, Bassin de la Villette en été pendant Paris Plages, Paris 19e (75)

Du soleil et de l’eau à volonté, il n’en faut pas plus pour que les plantes poussent, surtout les mauvaises herbes qui vont s’installer dans les endroits les plus improbables, comme sur ce coussin flottant entre un bateau et le quai du Bassin de la Villette (Paris 19e).

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mai 282012
 

Mauvaises herbes, Cap 18, Paris 18e (75)

Un début de printemps plutôt bien arrosé suivi de belles journées chaudes, le temps de ces dernières semaines est idéal pour doper la croissance des mauvaises herbes qui ont vite envahi le moindre coin de terre laissé à nu.

Il n’y a plus qu’à jouer de la binette ou du sarcloir… Bon courage !

août 222011
 

Les plantes poussent parfois dans les endroits les plus improbables dans la ville. Parfois sur un mur, dans une gouttière, sur le toit, dans la moindre fissure du trottoir ou de la chaussée… La nature a vite fait de tenter de reprendre ses droits sur notre univers bétonné de citadin. En voici un autre exemple vu dans le 20e arrondissement, avec une plaque fermant une ouverture de cave.

Mauvaises herbes sortant d'une plaque fermant une ouverture de cave, Paris 20e (75)

Mauvaises herbes sortant d'une plaque fermant une ouverture de cave, Paris 20e (75), août 2011, photo Alain Delavie

Je ne pouvais pas passer sans photographier ce prodige de Dame Nature !
Trop mignonnes ces petites pousses qui s’échappent par les quelques orifices de la plaque fermant un accès vers une hypothétique cave parisienne.

mai 132011
 

Pour vous permettre de participer plus facilement à l’observatoire Sauvages de ma rue et à l’observation des plantes que l’on peut rencontrer en ville, un petit ouvrage vient d’être publié : Sauvages de ma rue Guide des plantes sauvages des villes de la région parisienne.

(Format : 12 x 18 cm, 256 pages, 10 euros)

Cet ouvrage présente les 100 espèces de plantes sauvages les plus répandues dans les espaces publics des villes et villages de la région parisienne (dans les rues, les parcs, les chemins, etc.).

Chaque espèce est décrite d’une façon claire, sans terme technique, afin que tout citadin, sans aucune formation en botanique, puisse apprendre à identifier celles qui poussent autour de chez lui. Les descriptions sont assorties de photographies. Des informations sont fournies sur l’écologie de ces espèces (les endroits où on les trouve préférentiellement) ainsi que leur usage alimentaire ou médicinal.

Le lecteur sera peut-être surpris de constater à quel point ces plantes, considérées pour la plupart comme des mauvaises herbes, possèdent des vertus oubliées.

Ce catalogue de référence unique des plantes sauvages qui peuplent les villes de la région parisienne permet non seulement aux citadins de reconnaître les plantes qu’ils croisent quotidiennement dans leur rue, aux pieds des arbres, sur les trottoirs et dans les pelouses, mais leur donner également la possibilité de participer à l’inventaire de la flore des villes organisé par le Muséum National d’Histoire Naturelle et l’association Tela-Botanica, dans le cadre du programme Vigie Nature.

avr 082011
 

Qu’il fasse beau et chaud ou plus frais, l’arrivée du printemps a dopé la croissance des mauvaises herbes dans la nature et les jardins. Quand le désherbage n’a pas été systématique dès la reprise de la végétation de ces végétaux prolifiques, certains pieds commencent déjà à se propager, envoyant leurs graines coloniser les plates-bandes et coins de terre dénudés.

Mauvaise herbe en fleur et graines : Senecio vulgaris

Séneçon commun, séneçon vulgaire (Senecio vulgaris), Paris 18e (75), 7 avril 2011, photo Alain Delavie

Même la sécheresse ne les ralentit pas, au contraire elle stimule ces adventices qui s’empressent davantage de fleurir et de donner des graines.

Mauvaise herbe en fleurs et en graines : Senecio vulgaris

Séneçon commun, séneçon vulgaire (Senecio vulgaris), Paris 18e (75), 7 avril 2011, photo Alain Delavie

Capselle bourse-à-pasteur, séneçon vulgaire, chélidoine et bien d’autres ont déjà des fruits ou des graines prêtes à redonner une nouvelle génération de mauvaises herbes dès qu’une bonne pluie viendra ameublir et détremper la terre. Les envahisseurs se préparent !

Vous souhaitez identifier une mauvaise herbe dans votre jardin ?
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Cette base encyclopédique illustrée comporte des données sur la nomenclature, la description des semences, plantules et plantes adultes ainsi que l’écologie de 580 mauvaises herbes des cultures d’Europe occidentale.

déc 032010
 

Les fortes gelées de ces derniers jours ont au moins l’avantage d’éliminer la vermine et une partie des mauvaises herbes dans les jardins. Un bon coup de gel et toutes les adventices annuelles dégagent… Provisoirement !

Mauvaise herbe en ville en hiver

Pieds gelés de morelle noire (Solanum nigrum), décembre 2010, photo Alain Delavie

Ces grands pieds de morelle noire (Solanum nigrum) étaient encore bien fleuris et couverts de baies il y a quelques jours encore. Les températures négatives de ces derniers jours les ont littéralement cuits. Les gelées sont aussi efficaces qu’un désherbant !

Mais ne nous faisons pas d’illusions, ces mauvaises herbes ont eu le temps d’assurer leur descendance, qui repartira de plus belle à la belle saison. Le désherbage n’est que très provisoire. Et il ne concerne que les adventices annuelles, car les plantes vivaces comme les chardons, l’oseille sauvage ou le liseron se remettront très vite des fortes gelées. Elles n’y perdront tout au plus que quelques feuilles et tiges, vite remplacées au printemps.