avr 262012
 

Branche arabesque de marronnier, Ile aux Cygnes, Paris (75)

Si vous allez vous promener sur l’Ile aux Cygnes (Paris 15e), vous ne pourrez pas manquer ce beau et gros marronnier qui laisse pendre très élégamment ses branches au-dessus de la Seine.

Branche arabesque de marronnier, Ile aux Cygnes, Paris (75)

Le creux de la branche serait presque une invitation à la sieste si elle n’était pas suspendue au-dessus des eaux profondes du fleuve. Un superbe perchoir pour les oiseaux parisiens et les éventuels matous aventureux !

Branche arabesque de marronnier, Ile aux Cygnes, Paris (75)

déc 042011
 

Marronniers en fin d'automne devant l'église Saint-Germain-L'Auxerrois, Paris 1er (75)

Les marronniers sont parmi les premiers des arbres parisiens à perdre leurs feuilles en été et en début d’automne. Mais ceux de la place du Louvre, devant l’église Saint-Germain-L’Auxerrois et la Mairie du 1er arrondissement de Paris font de la résistance et arborent encore un feuillage abondant à quelques semaines de Noël. Surprenant !

Marronniers en fin d'automne, place du Louvre, Paris 1er (75), 3 décembre 2011, photo Alain Delavie

Curieusement, les feuilles sont restées sur les arbres d’un seul côté. Et tous les arbres autour sont défeuillés. Mais pas ces marronniers.

Marronniers en fin d'automne devant la mairie, place du Louvre, Paris 1er (75)

Un des petits caprices de la nature…

août 182011
 
Marronnier aux feuilles roussies par les attaques de mineuses du marronnier, square René Le Gall, Paris 13e (75)

Marronnier aux feuilles roussies par les attaques de mineuses du marronnier, square René Le Gall, Paris 13e (75), août 2011, photo Alain Delavie

Feuilles roussies, plus ou moins desséchées sur l’arbre et complètement au sol à l’aplomb de la ramure, les dégâts provoqués par la mineuse des marronniers sont spectaculaires.

Quel que soit l’arrondissement de Paris, les marronniers blancs n’échappent pas à ce fléau qui donne à la capitale un sérieux air d’automne.
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mai 012011
 

Un peu partout dans la capitale les marronniers d’Inde (Aesculus hippocastanum) et les marronniers rouges (Aesculus x carnea) dressent leur imposante ramure et leurs gros épis de fleurs. Mais en y regardant de près, les floraisons offrent une grande diversité de coloris, certaines sont mêmes doubles.

Floraison des marronniers

Marronnier rouge (Aesculus x carnea) et marronnier d'Inde (Aesculus hippocastanum), Paris 6e (75), mai 2010, photo Alain Delavie

Les marronniers d’Inde (ou marronniers blancs) ont des fleurs en avril ou en mai selon les années et la rigueur de l’hiver puis du printemps. Elles ont une forme particulière appelée thyrse dressée (une forme pyramidale avec un axe sur lequel naissent les pédoncules des fleurs). Les fleurs du marronnier d’Inde sont en général hermaphrodites. Elles ont une forme de doigt ou de fleur de campanule, et une couleur blanche tachetée de jaune (pour attirer les insectes). Elles changent de couleur, virant au rouge, pour signaler aux insectes quand elles ont été pollinisées. Continue reading »

août 062008
 

Un article dans l’édition parisienne du Parisien d’aujourd’hui fait état des dégâts que subissent les marronniers de la capitale du fait d’une invasion chaque année plus forte de mineuses (Cameraria horidella).
Des petits papillons dont les chenilles perforent les feuilles et pénètrent sous le limbe en faisant des galeries (les mines), avec pour résultat une chute anticipée du feuillage dès la fin du mois de juillet. Ces attaques sont fortes sur les marronniers blancs (Aesculus hippocastanum), les rouges (Aesculus x carnea) étant plus résistants.
Et ils font grise mine les marronniers de Paris en ce moment, avec leur feuilles souvent très fortement desséchées, d’un marron qu’on s’attendrait à voir plutôt en automne. Il n’y a pas qu’à Paris d’ailleurs, car je suis allé la semaine dernière sur les bords de la Loire à Chaumont-sur-Loire (41), tous les marronniers étaient aussi dans un piteux état.Si vous avez des feuilles mortes qui tombent chez vous, sur votre balcon, votre terrasse, dans votre cour ou dans votre jardin, ramassez-les aussitôt et brulez-les (à Paris, c’est difficile pour ne pas dire très risqué) ou apportez-les dans une déchetterie qui fait du compost (mais il faut une température de 40°C pour tuer les larves qui parasitent encore les feuilles mortes et risquent de contaminer d’autres marronniers). Il est aussi possible de les enfouir profondément dans la terre en veillant de ne pas les extraire par un nouveau labour tant que les limbes ne sont pas entièrement décomposés. Bref, on ne laisse pas les feuilles s’envoler !