mar 242015
 

Nature morte, Jacques Canonici
Du 25 au 29 mars 2015, découvrez les natures mortes du peintre et sculpteur Jacques Canonici. Avec leur format imposant, composées de potirons énormes et de légumes et fruits aux couleurs flamboyantes et exubérantes, ces oeuvres seront exposées dans le bel espace de l’atelier Henri Pinta dans le 7e arrondissement de Paris.

Tresse d'ails, Jacques Canonici

« Pour Jacques Canonici la « nature morte » est tout sauf morte ; elle ne se tient même pas tranquille, car elle est toute gonflée d’une reviviscence dans la fusion des complémentaires. Le symbole de cela me semble être une toile vibrante de chromatismes complémentaires : ce potiron bleu de Hongrie, dont les verts sont lustrés de reflets violines, vivement rehaussés par une draperie enflammée de cinabre, de garance et de vermillon, tandis qu’un potiron orange s’exténue dans des marbrures bleutées. » Christophe Genin, professeur de philosophie / Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Exposition du mercredi 25 au dimanche 29 mars 2015 de 14 h à 21 h
Vernissage le mercredi 25 mars 2015 de 18 à 22 heures

Atelier Henry PINTA (Marseille 1856 Paris 1944)
Escalier B, 2ème étage,
23, rue du Général Bertrand, 75007 PARIS
Métro : station Duroc, Sèvres Lecourbe.
Bus : lignes 28, 39, 70 ou 89.
Renseignements au tél. : 06 03 98 25 09.

Le blog de Jacques Canonici

juin 222013
 

Allium christophii dans le parc Monceau, Paris 8e (75)

En fleur ou fanées, voire desséchées, les têtes énormes de cet ail d’ornement sont toujours spectaculaires et attirent à elles les regards. Cette espèce a été plantée dans le Parc Monceau (Paris 8e) dans différents endroits où ses boules de fleurs font leur effet.

Allium christophii dans le parc Monceau, Paris 8e (75)

Grosse boule d’étoiles violettes en pleine floraison…

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avr 092013
 

Bouquet printanier d'anémones de Caen et d'Allium, Paris 19e (75)

Dimanche dernier, j’ai craqué pour ces belles anémones aux grandes fleurs et ces fleurettes d’Allium d’un blanc pur. Un petit plaisir printanier pour attendre avec plus de patience l’arrivée du printemps sur nos balcons et dans nos jardins…

Bouquet printanier d'anémones de Caen et d'Allium, Paris 19e (75)

Et la magie de voir les fleurs s’ouvrir très vite.

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fév 072012
 

Jacinthes forcés cultivées en hydroponie sur carafe

Tout le monde connait la culture des bulbes de jacinthes forcés sur une carafe remplie d’eau. Cette méthode n’a rien de nouveau, elle est même devenue courante et permet d’obtenir une belle floraison parfumée tout en voyant pousser la plante dans tous les sens. Mais ce procédé de culture en hydroponie peut aussi vous procurer des aromates frais quelle que soit la saison.

Vous pouvez forcer de la même façon des bulbes d’amaryllis, en choisissant un contenant plus volumineux bien sûr pour pouvoir accueillir l’énorme bulbe et les grosses racines qui vont en sortir. On pourrait aussi tenter des tulipes et des narcisses forcés.

Mais la culture en carafe permet aussi d’obtenir de l’ail ou de l’oignon frais à volonté.
En lieu et place du bulbe de jacinthe, vous posez un bel oignon ou une tête d’ail entière avec toutes ses gousses (achetés dans n’importe quelle épicerie ou supermarché au rayon légumes). Comme pour la jacinthe, faites affleurer l’eau juste sous le bulbe. Et installez votre composition près d’une baie vitrée, à la lumière, pas forcément au soleil. En quelques semaines, les racines vont apparaître et se développer dans l’eau située dans la partie inférieure de la carafe. À l’opposé, des jeunes pousses vont sortir du bulbe. Des pousses bien vertes et tendres. Au doux goût d’ail ou d’oignon frais.
Quand les feuilles ont assez poussé, vous les coupez pour les utiliser aussitôt en cuisine, comme si elles avaient été cueillies dans le jardin. Soit feuille à feuille en coupant à la base, soit un morceau de feuille. D’autres feuilles peuvent repousser tant que les réserves du bulbe ne sont pas épuisées. Des aromates à portée de la main, à la saveur subtile bien plus douce que celle des bulbes eux-mêmes, sans avoir à sortir. Et cette cueillette est possible tout l’hiver, quand il n’y a plus ni ail, ni oignon, ni échalote dans les potagers. Quand on voit le prix du brin de ciboulette frais vendu sous plastique…

août 142011
 

La parcelle n°2 du Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire (41) a été investie par un jardin éphémère qui allie la création artistique au développement durable et qui magnifie le geste du jardinier dans la biodiversité : Sculptillonnage.

Sculptillonnage, Corinne Julhiet-Detroyat paysagiste et Claude Pasquer architecte-paysagiste DPLG, 20e Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire (41), Jardins d'avenir ou l'art de la biodiversité heureuse (22 avril au 16 octobre 2011)

Sculptillonnage, Corinne Julhiet-Detroyat paysagiste et Claude Pasquer architecte-paysagiste DPLG, 20e Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire (41), Jardins d'avenir ou l'art de la biodiversité heureuse (22 avril au 16 octobre 2011), 27 juillet 2011, photo Alain Delavie

Le principe de ce jardin est simple : le « sculptillonnage », en référence aux hortillonnages, est une sculpture végétale ou animale qui indique aux jardiniers les espaces de biodiversité, les limites de sa tonte, les circulations… tout en dessinant une forme artistique et ondulatoire. Outre son aspect esthétique, il a une vocation d’abri pour les animaux, pour nourrir, donner à boire et faciliter la vie dans le jardin de tous ces animaux auxiliaires. Il est réalisé dans un matériau simple, rustique, un grillage à mailles hexagonales, détourné de son utilisation première, l’élevage des poules.

Champicomposteurs, Sculptillonnage, Corinne Julhiet-Detroyat paysagiste et Claude Pasquer architecte-paysagiste DPLG, 20e Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire (41), Jardins d'avenir ou l'art de la biodiversité heureuse (22 avril au 16 octobre 2011)

Champicomposteurs, Sculptillonnage, Corinne Julhiet-Detroyat paysagiste et Claude Pasquer architecte-paysagiste DPLG, 20e Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire (41), Jardins d'avenir ou l'art de la biodiversité heureuse (22 avril au 16 octobre 2011), 27 juillet 2011, photo Alain Delavie

Principaux acteurs de ce jardin, les « Champicomposteurs«  jouent le processus de la décomposition de la matière organique pour faire renaître la vie. Ils donnent une image souriante et simple du compostage, non plus comme une contrainte, un coût en temps, en énergie.

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