jan 312011
 

La dernière potée de mes amaryllis qui vient de fleurir est on ne peut plus classique dans son aspect et sa teinte : un beau rouge opéra velouté. L’amaryllis ‘Red Lion’ est une variété très répandue qui ne peut que ravir les amoureux de couleurs intenses et de rouge.

Bulbe forcé d'amaryllis 'Red Lion'

Potée fleurie d'amaryllis 'Red Lion', janvier 2011, photo Alain Delavie

Rouge opéra, rouge pompier, rouge Hermès… Un vrai rouge, intense et chaleureux. J’adore (mon apn beaucoup moins) !!!

Bulbe forcé d'amaryllis 'Red Lion'

Potée fleurie d'amaryllis 'Red Lion', janvier 2011, photo Alain Delavie

Ma potée a des fleurs beaucoup plus petites que les autres présentées ces derniers jours. Mais ce n’est pas gênant, surtout qu’il y a quand même huit fleurs ouvertes en même temps, quatre par hampe florale. Un généreux bouquet de fleurs.

Bulbe forcé d'amaryllis 'Red Lion'

Potée fleurie d'amaryllis 'Red Lion', janvier 2011, photo Alain Delavie

Pour le moment, j’ai installé cet amaryllis et les autres dans des petits pots, juste un peu plus larges que le bulbe (un doigt d’espace de part et d’autre). Quand le temps sera venu de les sortir en plein air et de les installer pour l’été pour qu’ils refassent leurs réserves, je vais certainement les rempoter dans des pots plus grands de deux ou trois centimètres de diamètre. Avec un apport copieux d’engrais pour bulbes à fleurs et guano de chauve-souris. Le plus dur, ça va être de les garder en bonne santé jusqu’à la fin de l’hiver, car les feuilles commencent à se développer et il va falloir de la lumière pour qu’elles poussent convenablement.

jan 302011
 

Les floraisons de mes bulbes d’amaryllis forcés se suivent de plus en plus vite. C’est au tour maintenant de l’amaryllis ‘Sydney’ de déployer ses immenses trompettes rouges et blanches. Attention les yeux, beautés impressionnantes…

Bulbe forcé d'amaryllis (Hippeastrum)

Amaryllis 'Sydney' en pleine floraison, 29 janvier 2011, photo Alain Delavie

Grandes fleurs simples en forme de trompette évasée, blanches avec des marques ou des stries rouges.

Bulbe forcé d'amaryllis (Hippeastrum)

Amaryllis 'Sydney' en pleine floraison, 29 janvier 2011, photo Alain Delavie

La texture de la fleur fait penser au papier crépon…

Bulbe forcé d'amaryllis (Hippeastrum)

Amaryllis 'Sydney' en pleine floraison, 29 janvier 2011, photo Alain Delavie

Bulbe forcé d'amaryllis (Hippeastrum)

Amaryllis 'Sydney' en pleine floraison, 29 janvier 2011, photo Alain Delavie

Je devais avoir deux potées différentes d’amaryllis, car les étiquettes indiquaient ‘Sydney’ pour un bulbe, ‘Toronto’ pour l’autre, mais en faite je me retrouve avec deux potées de la même variété, ‘Sydney’. Très belle, il n’y a rien à redire, d’autant plus que tous les boutons floraux ne sont pas encore épanouis. Encore de belles floraisons en perspective.

Bulbes forcés d'amaryllis (Hippeastrum)

Deux potées d'amaryllis 'Sydney' en pleine floraison, 29 janvier 2011, photo Alain Delavie

Trois variétés d’amaryllis, trois belles floraisons. Vivent les amaryllis !

Et je vous souhaite un bon dimanche…

jan 252011
 

Mes cultures d’amaryllis forcés (Hippeastrum) continuent à se développer. Après ‘Lemon Star’ et ‘Vera’, deux nouvelles potées déploient des grandes tiges et d’énormes boutons floraux.

Bulbe à fleur forcé : amaryllis en pot

Potée d'amaryllis forcé avec deux hampes florales, janvier 2011, photo Alain Delavie

J’ai enlevé les étiquettes quand j’ai mis en pot les gros bulbes. Il faut donc que j’attende la floraison pour reconnaître le nom de chacune des variétés…

Bulbe à fleurs forcé : amaryllis en pot

Potée d'amaryllis forcé avec deux hampes florales, janvier 2011, photo Alain Delavie

Je sais, la moquette bleue avec les meubles rouges, c’est… horrible. Je n’ai pas choisi la moquette et elle « vit » ses dernières semaines car elle me sort par les yeux de la tête ! J’aime pas la moquette.

jan 232011
 

La photo n’est pas excellente car vraiment les journées ne sont pas lumineuses, mais tant pis, les fleurs de mon amaryllis (Hippeastrum ‘Vera’) commencent déjà à se faner, il fallait donc saisir le moment où elles étaient toutes épanouies, formant un gros bouquet rose.

Bulbe forcé d'amaryllis en pleine floraison dans mon appartement

Pleine floraison de l'amaryllis 'Vera', 22 janvier 2011, photo Alain Delavie

J’ai même été obligé de caler la plante dans un coin près d’une fenêtre, car le bulbe, pourtant gros, ne peut plus faire contrepoids, les fleurs sont trop lourdes et font facilement pencher la plante du côté où elle risque de tomber. Pour l’instant, pas de catastrophe, mais une superbe floraison !

Pour finir le week-end avec une note plus rose que le temps désespérément gris…

jan 132011
 

Les variétés à fleurs jaunes d’amaryllis ne sont pas si fréquentes que cela. Cette année j’ai reçu un superbe bulbe forcé de Ca pousse au jardin. La première fleur est fidèle au coloris annoncé, blanc avec un coeur étoilé jaune pâle.

Floraison d'un amaryllis forcé

Hippeastrum 'Lemon Star', janvier 2011, photo Alain Delavie

Je connaissais la variété ‘Germa’, mais j’avais été déçu par ses petites fleurs. Il faut dire que cet amaryllis à fleurs jaune très pâle était toujours proposé avec un bulbe de calibre assez réduit. Rien d’étonnant à ce que les fleurs soient réduites par rapport aux énormes fleurs rouges de certains amaryllis proposé avec un calibre 32 ou 34, voire beaucoup plus.

‘Lemon Star’ a des grandes fleurs simples en majorité blanc pur, seul le coeur étant teinté de jaune citron plus ou moins verdâtre. Une belle variété !

déc 282009
 

Un petit billet pour répondre à la question posée hier par JPP le jardinier : comment faire refleurir un amaryllis forcé l’année suivante ?

Si le bulbe forcé a été simplement installé sur une carafe rempli d’eau, il n’y a guère de chances de le conserver et surtout de le faire refleurir l’année suivante. Le bulbe s’est vidée d’une bonne partie de ses réserves nutritives et l’eau du vase ne lui en apporte plus.

Pour les bulbes forcés mis en terre dans un pot, il faut couper la hampe florale dès que les fleurs sont fanées, en sectionnant à la base, le plus près du bulbe et des feuilles qui apparaissent en principe. Ensuite, il faut absolument trouver un emplacement très lumineux, voire ensoleillé le matin, dans une pièce chauffée entre 15 et 18 °C, au-delà la plante peut souffrir d’une hygrométrie trop faible. Cette plante bulbeuse exige beaucoup de lumière dans un intérieur et prend pas mal de place quand ses feuilles rubanées et vertes se sont bien développées.
Ensuite, il faut continuer à arroser la potée dès que le substrat sèche en surface. Ni trop, ni trop peu, car les racines de l’amaryllis sont sensibles à la pourriture. Un coup de soif se traduit souvent par un jaunissement prématuré du feuillage, indispensable pour que le bulbe refasse des réserves nutritives.
Pendant tout l’hiver et le printemps, les feuilles vont se développer et permettre à la plante de reprendre des forces. Un apport d’engrais pour plantes à bulbes est vivement conseillé car le bulbe doit accumuler suffisamment de substances nutritives pour permettre une nouvelle floraison la saison suivante. J’aime bien l’engrais bulbes de CP Jardin (NPK 4-8-10, Azote organique 4%, Anhydride phosphorique 8%, Oxyde de potassium organique 10%, Oxyde de magnésium 2%, Anhydride sulfurique 11%, Oxyde de calcium 8%).
Au printemps, dès que les températures sont douces (en mai, guère avant), vous pouvez acclimater la plante à la vie en plein air, en l’installant progressivement en plein soleil (d’abord à l’ombre, puis à mi ombre, etc.). Et vous continuez les arrosages jusqu’en été. Vers le mois d’août, il faut les réduire pour que le feuillage se mette à jaunir, la plante va entrer en repos. Coupez le feuillage quand il est complètement jaune presque brun. Il faut alors oublier la potée dans un coin abrité des intempéries, au sec. Le bulbe sera rempoté et mis dans un nouveau substrat quand le bouton floral commencera à pointer au sommet du bulbe.