jan 262013
 

Avec le printemps, les allergies reviennent. Chez les personnes sensibles, la présence de pollens dans l’air fait couler le nez, pleurer les yeux, et dans certains cas entraîne une atteinte des bronches. En termes de qualité de vie, cette période peut être vécue comme un vrai calvaire. Et si pour ne plus être victimes de la nature, les allergiques la modelaient pour qu’elle leur soit plus clémente ? L’Association Française pour la Prévention des Allergies (AFPRAL) propose de créer une diversité végétale dans les jardins et espaces cultivés qui soit plus en accord avec les contraintes de l’allergie, le tout dans un environnement sain. Être allergique et jardinier ? Quelle revanche sur la maladie ! Il suffit de sélectionner les bonnes espèces.

Composition de buis taillés, © tsach - Fotolia

Devenir acteur de sa maladie avec un jardin hypoallergénique
L’allergie pollinique touche 20 à 25% des Français, un chiffre qui a globalement triplé en 30 ans.
Selon son degré de sensibilité et l’étendue de ses réactivités personnelles, une personne allergique est susceptible de souffrir au moment des différentes saisons polliniques.
L’arrivée du printemps, surtout lorsque celui-ci est sec et venteux, est propice à des émissions de pics polliniques directement corrélés à l’intensité du rhume des foins.
Vivre en ville ne constitue pas une protection. La présence des espèces allergisantes est loin d’être négligeable en milieu urbain. Ainsi, environ 45% des arbres plantés dans les villes sont allergisants, et les graminées sont les espèces fréquemment retenues dans les espaces verts des villes en raison de leur facilité d’entretien. De plus, et du fait des interférences de la pollution automobile sur le grain de pollen, les agressions y sont encore plus virulentes. Dans le domaine de l’allergie, les espaces verts urbains ont donc un impact direct sur la santé.

Réaliser un jardin hypoallergénique
Se prémunir contre les allergies polliniques, c’est aussi être acteur de sa maladie. L’Association Française pour la Prévention des Allergies (AFPRAL) propose quelques pistes aux personnes allergiques au pollen, comme par exemple réaliser un jardin hypoallergénique.
Un jardin hypoallergénique est un jardin qui respecte ceux qui l’ont conçu, ceux qui y jouent, ceux qui l’entretiennent. Bien sûr les pollens des plantes anémophiles restent en suspension dans l’air, et se dispersent sur des centaines de kilomètres au gré des vents. Il est illusoire de parler de prévention totale en matière de pollinose, mais le choix d’implanter des espèces réputées peu ou non allergisantes permet de limiter les teneurs en pollens allergisants de nos jardins. Cela se vérifie en partie pour les pollinoses de voisinage (pollens plus lourds, voyageant peu) et tout à fait pour les allergies de contact.
Les allergiques peuvent donc prendre bêche et plantoir pour concevoir un jardin hypoallergénique, végétaliser une terrasse, un balcon, un intérieur, avec des plantes non agressives, non irritantes, voire même apaisantes. Continue reading »

sept 232008
 

C’est en 1988 que débute l’histoire de l’association La Garance voyageuse : une équipe d’amis décide de faire partager sa passion pour les plantes et la nature à travers une revue de vulgarisation. Vingt ans plus tard, l’association et la revue sont toujours là, accrocheuses et vagabondes, comme la plante-liane dont elles ont pris le nom.Le numéro 83 de la revue du monde végétal fête son anniversaire en offrant un aperçu de la première Garance voyageuse avec, en particulier, un de ses tout premiers articles, celui sur son homonyme végétal.
D’autres articles inédits et passionnants sont proposés :
– La lutte contre l’ambroisie par le pâturage : une expérience drômoise qui apporte l’espoir de pouvoir enrayer l’invasion de ce fléau végétal ;
– Petit florilège des expressions végétales : la seconde partie des « parlers verts » commencés dans le numéro 82 ;
– Le palmier à huile, une plante dont la monoculture prend de plus en plus d’ampleur et engendre de nombreux problèmes environnementaux ;
– Des plantes hallucinogènes dans l’Ancien Testament ? Pour certains auteurs, l’usage des drogues, substances psychoactives, serait à l’origine du monothéisme ;
– La pollinisation active : trois associations étroites et très particulières entre plantes et insectes, ces derniers intervenant activement dans la fécondation de leur hôte végétal.
– La saga souterraine d’un bébé garance : la suite de l’exploration du sol par une plantule de garance voyageuse ;
– Et des rubriques : Echos des sciences, Coin Jeunesse, Lecture, Détermination, La toile botanique, En bref.

La Garance Voyageuse n° 83, disponible à l’unité pour 7,50 € franco ou par abonnement : 1 an (4 numéros), 27 € (France), 30 € (Belgique et Suisse), 33 € (autres pays).