sept 022009
 

Paris et la région parisienne retrouvent leurs habitants et l’effervescence des grands jours. De nouveau des embouteillages à n’en plus finir, du monde dans les magasins, des queues aux caisses… Et pour les jardiniers, le plaisir de voir les rayons des jardineries et des fleuristes se remplir de nouveau. Et les fêtes des plantes recommencent…

  • Le bouturage, c’est maintenant ou jamais ! Les plantes molles (fuchsias, géraniums zonales et lierres, abutilons, etc.), les arbustes d’ornement, les plantes aromatiques et les plantes d’intérieur, un grand nombre d’espèces peuvent se bouturer… Il est préférable d’effectuer les boutures en début de mois. La reprise sera meilleure.
  • Continuez les récoltes de graines.
  • Jusqu’à la mi septembre, continuez les apports d’engrais liquides pour les potées fleuries. Ils seront inutiles ensuite, surtout pour les plantes qui vont entrer en repos hivernal courant octobre (bégonias, cactées, dahlias, etc.).
  • On reste vigilant sur les arrosages, quand il n’y a pas d’interdiction bien sûr. Les plantes en pots sont opulentes, leurs besoins en eau sont importants, surtout après une journée très chaude. Les nuits étant beaucoup plus fraîches, il est préférable d’arroser le matin, sans mouiller les feuillages.
  • On nettoie régulièrement les potées, les jardinières ou les massifs. On coupe les fleurs dès qu’elles fanent, on élimine les feuilles qui se dessèchent, on arrache les mauvaises herbes et on soutient les végétaux qui s’écroulent un peu trop sur leurs voisines.
  • Surveillez les attaques de maladies et de parasites, encore et toujours : par temps frais et humide, gare au mildiou ou au blanc (oïdium). D’où l’importance des nettoyages réguliers, qui permettent d’éliminer une feuille morte ou une fleur fanée sur laquelle la pourriture pourrait vite s’installer. Il faut être vigilant dans la maison, car les plantes d’intérieur reçoivent de moins en moins de lumière et peuvent souffrir de courants d’air trop froids. Une petite cochenille maintenant, c’est une colonie à Noël !
  • Visitez régulièrement jardineries et fleuristes. Craquez pour de nouvelles plantes d’intérieur (on guette les promos !), des barquettes de pensées et autres fleurs bisannuelles, tous les bulbes à floraison printanière. Mais aussi pour de nouvelles plantes vivaces ou des fraisiers.
  • Pas d’urgence pour installer vos bulbes à floraison printanière, sauf pour les fritillaires et les lis de la Madone, à planter avant la mi septembre. Les autres espèces peuvent patienter et attendre que les potées ou les massifs se vident davantage.

C’est la rentrée, allez courage !

août 012009
 

Mois d’été le plus chaud (en moyenne !) avec juillet, le mois d’août fait se vider Paris de ses habitants et les plages du littoral (et de la Seine !) se remplirent. N’y aurait-il plus rien à faire côté jardin ? Non, pas de vacances pour les jardiniers !!!

  • Août est le grand mois des bouturages. Plantes molles (fuchsias, géraniums zonales et lierres, abutilons, etc.), arbustes d’ornement, plantes aromatiques, plantes d’intérieur… Il n’y a que l’embarras du choix ! Je vous conseille de bouturer dès ce début de mois les plantes exotiques vivaces gélives comme les impatiens, les misères, les coléus ou les plectranthus. Les boutures reprennent vite à cette période de l’année et vous pourrez les rempoter avant leur rentrée à l’abri en septembre.
  • Août marque aussi le début des grandes récoltes de graines. Légumes ou fleurs, c’est le moment de repérer les plantes les plus belles, qui correspondent le mieux à vos désirs. Et repérez les plus beaux fruits, pour ne pas manquer la bonne période. Certaines graines sont difficiles à récupérer, comme celles des impatiens, dont les fruits explosent au moindre choc alors même qu’ils n’ont pas encore jauni.
  • Continuez les apports d’engrais liquides pour les potées fleuries. Après l’opulence de juillet, certaines fleurs tendent à moins fleurir, il est nécessaire de leur redonner un petit coup de pouce (bio bien sûr !) pour stimuler une nouvelle floraison opulente.
  • Bien sûr, on ne faiblit pas sur les arrosages, quand il n’y a pas d’interdit bien sûr. Les plantes en pots ont maintenant atteint leur plein développement, leurs besoins en eau sont plus importants, surtout après une journée très chaude, avec des températures proches ou supérieures des 30 °C.
  • Surveillez les attaques de maladies et de parasites : par temps sec, les araignées rouges sont redoutables. Par temps plus frais et humide, gare au mildiou ou au blanc (oïdium). Dans la pelouse et les haricots, attention aux aoûtats !
  • Côté jardineries et fleuristes, craquez sans retenue pour les gardénias et les hibiscus Rose de Chine (Hibiscus x rosa-sinensis). Ils sont moins forcés à cette époque de l’année, leur floraison est naturelle.

Bon week-end et excellent mois d’août !

juil 282008
 

31,7 °C à 16 h 07 (source Météo-Paris) au coeur de Paris avec un vent venant du Sud, 29 °C sur mon balcon à l’ombre, la chaleur s’est belle et bien installée dans la capitale et sur l’Île-de-France.
Corvée d’arrosage en perspective, ça ne rigole plus, surtout maintenant que les plantes ont développé un feuillage important. Ma petite jungle urbaine prend enfin ses aises !Mes jardinières s’assèchent en une journée, plus question de rater une distribution d’eau devenue mainenant quotidienne. C’est mon programme de l’été !
Quelques nuages plus menaçants traversent le ciel parisien, Météo-France a placé l’Île-de-France en vigilance orange, avec un risque d’orages violents avant la fin de la nuit. Attention aux potées mal accrochées ou en équilibre instable sur les rambardes des balcons et les rebords des fenêtres !

juin 082008
 

Je vous ai parlé le week-end dernier de ma belle petite impatiens à grosses fleurs jaunes. Cette semaine, malgré le temps gris et souvent pluvieux, j’ai eu les plus grandes difficultés à la maintenir suffisamment arrosée, non pas par négligence, mais parce que le substrat dans lequel elle était plantée séchait en quelques heures à peine. Parfois du matin au soir. Il faut dire aussi que le pot de la suspension était de dimensions réduites.Il s’en est fallu de peu que je la perde même, car je l’ai souvent retrouvée fanée la pauvre !
Ce matin, séance de rempotage pour l’installer dans un plus gros pot. En principe, c’est la dernière pour cette année, tout est maintenant en place.
Quelle ne fut pas ma surprise en dépotant la motte de voir que le substrat n’était qu’un mélange de laine de verre et de gros morceaux de polystyrène. Inerte et très drainant ! Je comprends mieux maintenant pourquoi il s’asséchait aussi vite. Certainement très adapté à une culture sous serre avec un arrosage automatique et une forte humidité atmosphérique, mais pas du tout pour le plein air.
J’espère que la plante va vite refaire de nouvelles racines et coloniser le terreau que je lui ai mis. Mais en attendant, je vais encore surveiller les arrosages…