Il n’y a pas que les jardineries qui ont pris leurs habits de fête, les houx se sont couverts de belles billes écarlates qui tranchent avec le feuillage brillant vert foncé. C’est déjà Noël dans les parcs et jardins !
Les gros pieds de mahonia plantés le long de l’avenue Jean Jaurès dans le 19e arrondissement de Paris sont couverts de fruits cette année. L’hiver doux a favorisé la floraison et la pollinisation, les oiseaux ne se sont pas précipités pour se goinfrer avec les baies d’un beau bleu pruiné. Nous pouvons donc profiter de ces fruits très décoratifs disposés en rayons au-dessus de la dernière couronne de feuilles.
Cet hiver, les oiseaux semblent complètement délaisser les baies qui sont arrivées à maturité au cours de l’automne et qui restent longtemps décoratives. Les pyracanthas, les cotonéasters, les symphorines, les pommiers d’ornement, les houx et les bambous sacrés parisiens arborent toujours leurs grappes de fruits colorés pour le plus grand plaisir des jardiniers et des citadins.
Brillant d’un rouge éclatant, les petites baies de la viorne obier redonnent un attrait en automne à cet arbuste rustique que l’on remarque davantage au printemps avec sa belle floraison blanche.
Avec leur faux air de cerises, ces fruits ne doivent pas être consommés car ils sont toxiques. Par contre, quelques rameaux chargés de grappes de fruits rouges permettent de composer de superbes bouquets d’automne.
Si vous voulez admirer de superbes bambous sacrés (Nandina domestica) couverts de grosses grappes de baies rouge vif, c’est le moment d’aller vous promener dans le square de la Tour Saint-Jacques, dans le 4e arrondissement de Paris. J’ai rarement vu ces petits arbustes avec autant de fruits, magnifiques !
Avec les grilles et les bancs bleu vif, le contraste est saisissant…
Nombreux dans les parcs et jardins de la capitale, les bambous sacrés (Nandina domestica) se font remarquer en automne par les couleurs plus ou moins vives de leur feuillage, mais aussi par leurs grosses grappes de baies rouge vif, éclatantes comme du corail.
Mon pied de bambou sacré est encore trop petit pour fleurir, mais je rêve d’avoir plein de grappes rutilantes pendant toute la mauvaise saison… Pour le moment, je profite de celles que je découvre au hasard de mes balades dans Paris.