déc 202012
 

Graffiti (art de la rue) dans la Cité Riverin, Paris 10e (75), 19 décembre 2012, photo Alain Delavie

Ce ne sont pas les manifestations d’art de la rue, les tags et autres graffitis plus ou moins talentueux qui manquent dans Paris, mais celui-ci, je le trouve trop mignon, terriblement Paris côté jardin.

Trois petites fleurs souriantes et une grosse abeille (ou bourdon ?) en amour.
À voir dans la Cité Riverin, dans le 10e arrondissement de Paris, pas très loin de la place de la République.

août 062012
 

Bourdon butinant sur des gaillardes dans le cimetière du Père Lachaise en été

Il ne pleuvait pas à verse, seulement des gouttelettes fines quand même suffisamment nombreuses pour mouiller les fleurs et le promeneur qui a fini par battre en retraite à l’abri et au chaud.

Dure vie pour les bourdons et les abeilles qui se font souvent « doucher » ses derniers temps, même si ces dernières ne sortent en principe pas ou très peu de leur ruche quand le temps est à la pluie… C’est pourtant la pleine saison du butinage.

août 032012
 

Gros bourdon sur une inflorescence d'échinops à tête ronde (Echinops sphaerocephalus ssp. sphaerocephalus), Jardin des Plantes de Paris en été, Paris 5e (75)

Le bar à pollen et nectar étant ouvert sur la grosse boule de fleurs de ce superbe échinops à tête ronde (Echinops sphaerocephalus ssp. sphaerocephalus), rien d’étonnant à voir défiler abeilles, syrphes et bourdons qui n’ont que l’embarras du choix pour prélever leur nourriture.

Le saviez-vous ?
Les bourdons sont des insectes végétariens.
Les larves et les adultes se nourrissent de nectar, de miel et de pollen. Les larves s’alimentent surtout de pollen, plus riche en protéines, en gras, en sels minéraux et en vitamines, et les adultes absorbent surtout du nectar. La reine mange aussi du pollen pour obtenir les protéines nécessaires à la production des œufs.
Les larves sont approvisionnées par les adultes avec un mélange de pollen et de nectar qui porte le nom de « pain d’abeilles ». Les ouvrières et la reine peuvent aussi nourrir les larves par régurgitation. Il n’y a toutefois pas d’échange de nourriture entre adultes, comme chez l’abeille domestique.

jan 152012
 

Gros bourdon butinant dans une fleur de pavot en hiver dans le Jardin des Plantes de Paris, Paris 5e (75)

Ce gros bourdon s’en donnait à coeur joie dans les grandes fleurs des pavots qui poussent dans la perspective du Jardin des Plantes de Paris (Paris 5e). Les températures fraiches ne l’ont pas arrêté dans sa quête de pollen et de nectar.

Un peu plus loin, des syrphes butinaient sur un buddleia (Buddleia officinalis) bien fleuri pour la saison.

juin 132010
 

Quelques minutes pour observer les bourdons qui butinent les fleurs de votre jardin, de votre balcon ou d’un jardin public… et vous pouvez contribuer à une grande enquête scientifique pour connaître et protéger la biodiversité.

Le principe est simple : dans son jardin, sur son balcon fleuri ou dans un jardin public, reconnaître et dénombrer les bourdons.
Cela demande 5 à 10 minutes par mois au minimum entre avril et octobre.
C’est très facile : on observe les bourdons, on les identifie grâce à une fiche de reconnaissance et on les compte à un moment de la journée.

Quelques observations par mois suffisent pour participer, mais on peut aussi observer plus régulièrement. Si le jardin ne peut pas être suivi certains mois (départ en vacances par exemple), ce n’est pas gênant. Vous pouvez aussi participer pendant votre séjour d’été sur votre lieu de vacances.

Insecte pollinisateur sauvage

Bourdon terrestre, photo Jessica Thevenot

Une grande enquête scientifique pour mesurer la biodiversité
Vous entrez les données recueillies sur le site internet où des scientifiques les analyseront pour comprendre le lien entre certaines espèces et l’environnement, mais aussi pour suivre l’évolution de leur nombre au cours des années en fonction des modifications de l’environnement. Ces données alimentent le programme Vigie-Nature du Muséum National d’Histoire Naturelle.

« Opération Bourdons » sensibilise le grand public à l’importance des pollinisateurs sauvages pour une meilleure évaluation de l’état de santé de ces espèces par le monde scientifique. L’opération sera reconduite tous les ans, car le suivi de la biodiversité ne peut se faire que dans la durée.

Les données accumulées au cours de la phase de test par 438 bénévoles (plus de 1 600 relevés soit 15 000 observations) montrent que l’Observatoire des Bourdons devrait permettre de faire des liens entre les observations de bourdons et le mode d’occupation des sols (structure du paysage environnant), ainsi que les spécificités des jardins. Certaines espèces semblent se spécialiser dans les milieux périurbains, alors que d’autres préfèrent la proximité d’une prairie ou un paysage véritablement naturel. Les bourdons sont de bons indicateurs car ils exploitent l’environnement immédiat dans un rayon de quelques centaines de mètres.

Le site internet de l’Observatoire des bourdons permet au public d’accéder à un espace où il peut inscrire son jardin, choisir de recevoir une lettre d’information apportant chaque mois son lot de conseils pour réaliser dans les meilleures conditions l’inventaire des bourdons, saisir ses données au fur et à mesure, jouer à des Quizz’bourdons pour s’entraîner à la reconnaissance des espèces, etc.

Avec « Opération Bourdons » chacun peut contribuer à la mesure de la biodiversité. Son exploitation scientifique permettra de construire un indicateur de l’état de santé de la nature, conçu pour être utile aux gestionnaires et décideurs.