Avec ses immenses fleurs simples à trois pétales violet fluo sortant de la bractée dentée rose indien, cette petite plante d’intérieur de la famille des Broméliacées attirent l’oeil. Quand on a un intérieur suffisamment lumineux, c’est un petit plaisir dont il ne faut surtout pas se priver, car cette fille de l’air est robuste et plutôt facile à cultiver.
Un petit peu d’exotisme par ce temps froid avec un des meilleurs ananas aujourd’hui proposé sur nos marchés parisiens, l’ananas Victoria ou Queen Victoria. Un beau fruit exotique à la robe dorée provenant de l’Île de la Réunion et que j’ai acheté sur le marché d’Aligre (Paris 12e) le week-end dernier. Tout simplement délicieux, parfumé et sucré à souhait, je ne regrette pas mon achat.
L’ananas Queen Victoria (Reine Victoria) est plus petit que les fruits des variétés africaines et sud-américaines mais sa chair est très parfumée. Il est cueilli mûr et à point dans l’île de la Réunion, de décembre à janvier, pour être expédié par avion en métropole. Il garde ainsi toutes ses saveurs.
La variété Victoria est considérée comme la meilleure du monde avec son goût particulièrement fruité et sucré. Elle a été introduite sur l’île de la La Réunion en 1668. L’ananas Victoria produit à la Réunion bénéficie depuis 2006 d’un Label rouge. Il présente une belle couleur dorée et une chair jaune brillant. L’ananas Victoria ne dépasse pas une taille moyenne de 11,4 cm de haut et un diamètre de 8.8 cm. C’est un petit ananas, mais quel régal !
Le toupet de feuilles qui surmonte l’ananas se bouture très bien. Il faut couper au sommet du fruit en laissant peu de chair à la base des feuilles. Après avoir laissé sécher la coupe, il faut enfouir la base de cette curieuse bouture dans un substrat léger et bien drainé. La reprise est meilleure quand on couvre la rosette de feuilles avec un sachet plastique transparent et que l’on place la bouture au chaud et à la lumière, sans soleil direct. Il faut arroser avec beaucoup de modération jusqu’aux premiers signes de reprise.
Je n’ai pas retenté l’expérience car le feuillage de l’ananas est bardé d’épines crochues qui peuvent méchamment blesser. Et puis il faut un intérieur vraiment très lumineux.
J’ai trouvé cette petite plante tapissante lors du Salon Édénia 2012, mais je l’ai achetée en pensant qu’il s’agissait d’un aloès miniature, n’ayant pas vu d’étiquette. En fait, je sais depuis peu que c’est une Broméliacée, qui répond au nom d’Abromeitiella brevifolia ou Deuterocohnia brevifolia. Une cousine des tillandsias, des aechméas, des vriéseas et compagnie, mais avec des dimensions vraiment miniatures et un joli aspect en coussin.
Après un rempotage, ma petite potée a passé toute la belle saison sur mon balcon, en plein air, dans le coin le plus ensoleillé. Mis à part quelques arrosages occasionnels, son entretien est des plus réduits. Vraiment pas difficile ! Je l’ai soigneusement protégée contre le froid et l’humidité hivernale avant l’arrivée des gelées et de la neige. Si l’hiver se fait trop rude, je la rentrerai à l’intérieur chez moi, bien au chaud.
Bon à savoirL’association étudiante Eden vous donne rendez-vous les 30 et 31 mars 2013 pour la seizième édition du salon Édenia.
C’est l’un des Tillandsia que l’on cultive en pot dans nos intérieurs avec Tillandsia cyanea, plus fréquemment proposé. Les bractées florales orange vif restent longtemps décoratives alors que les petites fleurs blanches ne durent guère.
Avec sa rosette de feuilles rigides vert brillant en forme d’entonnoir étroit, ce tillandsia fait penser à d’autres espèces de la famille des Broméliacées, mais pas à un tillandsia.
À placer dans un intérieur très clair, sans soleil direct. La plante apprécie une hygrométrie élevée, pas facile à assurer dans une pièce de la maison. Brumisez souvent le feuillage avec de l’eau douce non calcaire, à la température de la pièce. Maintenez le substrat toujours frais par des arrosages réguliers, avec une eau sans calcaire.