août 272012
 

Crocus speciosus 'Albus'

Après avoir attendu pour voir comment se comportaient les plantes après leur retour sur le balcon, j’ai continué mes plantations et transplantations le week-end dernier pour réorganiser les potées et les jardinières. Je tente pour la première fois quelques bulbes à floraison automnale, crocus et colchiques.

J’ai installé des crocus d’automne (Crocus speciosus ‘Albus’) et des colchiques (Colchique automnale géante, colchique ‘Waterlily’ et colchique automnale ‘Album’). Continue reading »

avr 072012
 

La deuxième édition du « Guide pour bulbes méditerranéens » est disponible auprès de la pépinière Bulb’Argence.

Guide pour bulbes méditerranéens / Bulb'Argence

Cette nouvelle édition en complément du site www.bulbargence.com vous permettra de mieux choisir vos produits afin de réussir l’introduction de bulbes dans votre jardin. Ce guide met à votre disposition les expériences de la pépinière Bulb’Argence, celles de sa clientèle et de ses amis collectionneurs.

Avec un format  de 16 x 24 cm, le guide présente 436 espèces. Celles-ci sont décrites chacune en détail et illustrées par une photo.
De nombreuses informations sont précisées sur les exigences climatiques, l’époque de plantation, la situation et la manière de planter les bulbes.

Prix : 15 euros +3 euros de port.

Bulb’Argence
Mas d’Argence,
30300 Fourques.
Tél. : 04 66 01 65 19.
E-mail : contact@bulbargence.com

sept 302011
 

« Naissance du vivant », une exposition photographique sur les faces cachées de la nature du 1er au 28 octobre 2011 à la librairie Les Jardins d’Olivier (Paris 5e).

Photo Jean-Pierre Delagarde

Ils n’avaient encore été jamais vus, ces bulbes aux formes étonnantes et inhabituelles, au moment où ils donnent naissance à la vie. Et pour cause, à cet instant, tout se passe sous terre.

L’oeil indiscret du photographe Jean-Pierre Delagarde, en complicité avec Nathalie Adam, spécialiste des bulbes du monde, propose une exposition consacrée à cette face cachée de la nature. Une quarantaine d’images très graphiques où la naissance du végétal se montre dans sa diversité la plus folle, exhibe ses forces étonnantes, détache ses tuniques, pour laisser apparaître la vie !

Photo Jean-Pierre Delagarde

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mai 272011
 

Pour la première fois, l’élection du Bulbe de l’Année organisée par le Centre d’Information des Bulbes à Fleurs est ouverte au grand public. Professionnels et jardiniers en herbes peuvent élire sur internet leur bulbe d’été et de printemps préférés pour l’année 2012.

Il suffit tout simplement de se rendre sur le site internet et de choisir parmi les 10 bulbes d’été et de printemps.
Votez pour un bulbe de printemps et un bulbe d’été de votre choix : http://www.lebigbulbplant.fr/bulboftheyear/

Les résultats seront annoncés le Jeudi 30 juin.
Un bulbe d’été ainsi qu’un bulbe de printemps gagneront le titre de « Bulbe de l’année 2012 élu par les consommateurs ».
Le CIBF aura aussi le plaisir de tirer au sort un votant qui recevra un colis de bulbes de saison, à planter et admirer.

L’élection du Bulbe de l’Année se déroule depuis maintenant plus de dix ans.

Chaque année, un panel de journalistes et professionnels vote pour les bulbes qu’il faut avoir dans son jardin pour l’année suivante, sur les critères suivants :

  • Apparence,
  • souplesse et facilité d’entretien,
  • effet visuel,
  • disponibilité et popularité.

Les spécialistes en jardinage voteront pour leurs bulbes préférés et les noms des gagnants seront dévoilés le mardi 14 juin.
Les résultats seront par la suite publiés sur le site internet.

jan 032011
 

La Fédération des Jardins Familiaux et Collectifs (FNJFC) et FranceAgriMer ont réalisé une étude sur l’évaluation de la production d’une parcelle de jardin familial. La FNJFC est la référence française des jardins ouvriers et familiaux. Elle réunit 200 associations de jardins familiaux soit environ 23 000 jardiniers. Voici la synthèse réalisée à la suite des conférences de FranceAgriMer du 2 décembre 2010 aux salons Vinitech Sifel sur les facteurs-clés du succès des jardins familiaux.

L’objectif de cette étude est d’acquérir de meilleures connaissances sur les raisons économiques, sociales ou gustatives, dans l’investissement d’une parcelle de jardin familial et de définir quels sont les fruits et légumes les plus cultivés. Lors de cette enquête, trois types de questionnaires ont été envoyés :
– un questionnaire transmis aux jardiniers,
– un questionnaire transmis aux responsables des jardins,
– un questionnaire envoyé aux présidents des associations ou comités locaux.
En parallèle, des entretiens individuels ont été menés sur divers sites franciliens.

Localisations des jardins familiaux
Les départements qui comptent le plus de jardins sont le Rhône, le Nord, la Côte d’Or, le Val-de-Marne et l’Essonne.

Profil des jardiniers

  • Plus d’un jardinier sur deux habitent en centre ville et 39 % en périphérie.
  • 61 % résident dans un habitat collectif et 38 % en maison individuelle.
  • Les jardiniers sont en majorité des retraités (54 % ont 60 ans et plus et 46 % entre 30 à 60 ans).
  • 52 % des jardiniers entretiennent leur parcelle depuis plus de 6 ans, 42 % depuis 1 à 6 ans et seulement 6 % depuis moins de 1 an. Les jardiniers qui possèdent une parcelle souhaitent la conserver.

Les parcelles

  • La surface moyenne de la parcelle cultivée est de 172 m2.
  • Plus de la moitié des parcelles mesurent de 100 à 200 m2, un quart de 200 à 300 m2. Les plus petites parcelles sont situées en région parisienne.
  • L’investissement temps des jardiniers est très important puisque 45 % d’entre eux pratiquent le jardinage entre 7 et 9 mois par an et 33% entre 10 et 12 mois par an. Globalement, les jardiniers sont présents dans leur jardin trois fois par semaine ou plus.
  • 72 % utilisent du compost, 70 % du fumier, et plus d’un jardinier sur deux fertilisent avec des engrais dont 53 % sont d’origine organique, 46 % biologique et seulement  8% chimique.
  • 96 % pratiquent la rotation des cultures, 83 % le compostage, 51 % utilisent une machine agricole.
  • Si 15 % des jardiniers déclarent avoir des difficultés à cultiver, c’est pour 33% en raison de la nature de leur terre.

Les productions
Sur une parcelle moyenne, l’espace potager est prépondérant (81%), le reste est réparti entre les fruits, les fleurs et l’espace détente.

  • Les jardiniers cultivent plus de 50 légumes différents : salade, tomate, haricot vert, courgette, aubergine, pomme de terre, carotte, poireau, radis, chou, oignon sont les plus cités. Les légumes les plus cultivés tels les tomates, salades, courgettes, haricots verts, pommes de terre et poireaux se situent parmi les légumes les plus productifs : avec une moyenne de 100 kg de pommes de terre, 53 kg de tomates, 30 kg de poireaux et 24 kg de haricots.
  • 8 jardiniers sur dix produisent des petits fruits. La valeur de ces productions est répartie de la manière suivante : fraise 32 %, framboise 30%, mûre 14%, groseille 13%, le reste concernant cassis, raisin et myrtille.
  • Parmi les fruits cités, une majorité de jardiniers cultive de la rhubarbe et du melon, puis des pêches, des figues et des cerises. Il faut noter que de nombreuses associations de jardins familiaux réglementent l’implantation d’arbres fruitiers : hauteur maximum, distance de plantation par rapport à la clôture voir interdiction de plantation.
  • 72 % des jardiniers cultivent des aromates. On constate une grande variété d’herbes aromatiques cultivées avec une prédominance pour le thym, la ciboulette, la menthe, le basilic et le persil.
  • 44% des jardins sont fleuris, en majorité avec des bulbes et des rosiers.
  • Les choix de production sont guidés par les besoins de la famille, le désir de retrouver leur origine (en majorité paysanne) et l’envie de réaliser des économies.
  • 72 % de jardiniers ont des surplus de production, surtout en salades, tomates, courgettes, haricots verts, pommes de terre et poireaux. 87 % en font dons à leur famille, voisins ou amis, 77% pratiquent la congélation ou la stérilisation.
  • 80 % affirment avoir déjà eu des pertes de récolte et ce notamment sur la tomate.

Dépenses et économies réalisées
L’économie moyenne réalisée sur une parcelle de jardin familial est estimée à 544€. Par ailleurs, la dépense moyenne sur une parcelle est estimée à 286 €, avec comme postes les plus importants la cotisation annuelle et les achats de graines et de plants. Cette économie est proportionnelle à la taille de la parcelle et à l’expérience du jardinier.

Consommation – Achats dans le commerce
Le budget moyen des achats de fruits et légumes des jardiniers se situe autour de 20 € par semaine.

Légumes
En hiver, 57% des jardiniers achètent entre 60% et 100% de leurs légumes dans le commerce, alors qu’en été, ils ne sont que 8 %. En contrepartie, ils sont 42 % à n’acheter aucun légume dans le commerce l’été.

Fruits
En hiver, 93 % des jardiniers achètent plus de 80 % de leurs fruits dans le commerce, alors qu’en été, ils ne sont plus que 48 %.

Les motivations citées pour l’investissement dans une parcelle de jardin familial
Les motivations citées par les jardiniers, par ordre d’importance, sont les suivantes :
– le plaisir de jardiner et de consommer ses propres produits,
– les discussions, les rencontres
– l’aspect alimentation santé
– le côté convivialité familiale
– les raisons économiques
Si 18 % participent au concours du meilleur jardin, c’est surtout pour leur satisfaction personnelle.

Conclusion
Cette enquête démontre que certes, bénéficier d’une parcelle de jardin familial représente un atout financier appréciable, mais celui-ci reste proportionnel à la superficie de celle-ci, à l’expérience du jardinier et à son investissement en temps.
Les légumes les plus cultivés sont les salades, tomates, haricots verts ou beurres, courgettes et pommes de terre.
Les choix de culture sont surtout guidés par les goûts personnels des jardiniers. Quant aux motivations pour s’investir dans une parcelle de jardin familial, le plaisir de jardiner et la consommation de ses propres produits sont mis en avant.
En pratiquant le jardinage, leur vie a changé sur le plan social pour 85 % des jardiniers. Un grand nombre d’entre eux évoque l’occupation et la passion du jardinage suivi de la détente, de l’aspect convivialité et de l’activité physique. La nature en ville, retrouver ses origines et l’estime de soi sont également souvent cités.
Pour conclure, même si un tiers des jardiniers ne trouvent pas leur production suffisante, en partie à cause d’une surface insuffisante, d’un climat inadapté ou par manque de temps, 99 % sont désireux de garder leur parcelle et 21 % sont intéressés par l’obtention d’une parcelle plus grande.

Le saviez-vous ?
Quelques définitions pour mieux comprendre la distinction entre les jardins familiaux objets de cette synthèse et les jardins partagés plus fréquents dans la capitales, deux types très proches de jardins, mais différents quand même.
– Les jardins familiaux sont des groupes de parcelles de potagers, gérés par une association loi 1901 et mis à disposition de jardiniers (moyennant une cotisation annuelle versée à l’association). Les jardiniers peuvent cultiver ces parcelles pour les besoins de leur famille, à l’exclusion de tout usage commercial.
– Un jardin partagé est un jardin de proximité, créé à l’initiative d’habitants qui désirent se retrouver dans un lieu convivial pour jardiner. Il est planté et entretenu par les riverains regroupés au sein d’une association. C’est un lieu ouvert sur le quartier qui favorise les rencontres entre les générations et les cultures. Il permet de tisser des relations entre les différents lieux de vie de l’arrondissement : écoles, maisons de retraite, hôpitaux… Ce jardin est confié à une association par convention pour une durée limitée (1 an renouvelable jusqu’à 5 ans). Dans ce jardin, respect de l’environnement et développement de la biodiversité sont de mise.

déc 232010
 

Les potées et compositions de bulbes forcés commencent à arriver en nombre dans les points de vente de jardinage. Une flopée d’amaryllis aux immenses fleurs veloutées, beaucoup de jacinthes si parfumées quand elles s’ouvrent et déjà quelques narcisses. Noël n’est pas encore passé que déjà on nous vend du printemps…

Bulbes à fleurs forcés

Potée de narcisses forcés, photo Alain Delavie

Un air de printemps, un espoir de printemps alors même que l’hiver ne fait que commencer…
L’amaryllis forcé va bien avec Noël. Souvent rouge, d’un aspect velouté satiné, il a un côté festif, fêtes de fin d’année. Très bling-bling aussi. Un côté haricot magique par ailleurs, tellement ses tiges poussent vite et ses fleurs immenses s’ouvrent tout aussi rapidement pour atteindre des dimensions gigantesques.

Bulbe à fleurs forcé

Amaryllis forcé (Hippeastrum), photo Alain Delavie

Dommage qu’il soit si difficile à faire refleurir…
En hiver, j’apprécie tout particulièrement les jacinthes forcées et leur parfum d’une puissance incroyable. Quelques fleurons de la grappe s’ouvrent et une vague de fraîcheur envahit la pièce où la potée est installée.

Bulbes à fleurs forcés

Potée de trois bulbes forcés de jacinthes, photo Alain Delavie

Quand les grappes de fleurs sont déjà bien visibles comme sur la photo, il ne faut plus que quelques jours pour que la floraison commence, surtout si la pièce est bien chauffée.

L’hiver commence ? Qu’importe ! Laissons entrer un air de printemps pour mieux l’attendre…