Plutôt irrévérencieuses, ces grosses mains rouges collées au mur quelque part sur la Butte de Montmartre, dans le 18e arrondissement de Paris… Un collage signé ZFC.
Quelques géraniums lierres suffisent à habiller les fenêtres les plus austères, solidement grillagées pour empêcher toute intrusion. Le temps d’un été, ils apportent une touche de couleur sur la façade de cette petite maison pittoresque de Montmartre, dans le 18e arrondissement de Paris.
Une déco florale toute simple, mais sympathique. Si toutes les fenêtres parisiennes étaient fleuries… Cela changerait la ville !
Voici une autre plante sauvage parisienne, une mauvaise herbe qui apparaît ici et là, et qui nous gratifie d’une charmante floraison en étoiles violettes, suivie de grappes de baies vert vif devenant orange puis rouge éclatant. Jolie à regarder, mais très toxique en cas d’ingestion.
La plante forme des rameaux très souples qui lui donne un port entre un arbuste désordonné et une plante grimpante. Il suffirait de la palisser sur un treillage pour lui donner un air de plante cultivée qui lui irait très bien je trouve. Cela fait déjà plusieurs années que je me dis qu’il faut que j’en fasse pousser un pied sur mon balcon où elle pourrait courir le long de la rambarde… Ou peut-être la forme cultivée à feuillage panaché de crème. Formes sauvage ou horticole, elle sont toutes les deux bien vigoureuses, les rameaux pouvant atteindre jusqu’à 2 m de longueur. Continue reading »
En plein été par beau temps chaud, la montée de cette ruelle escarpée de Montmartre demande quelques efforts et une bonne dose de courage, mais au sommet, la place du Tertre et la basilique du Sacré Coeur de Montmartre s’offrent à vous, ainsi que de belles vues sur Paris. Et puis la montée (ou la descente) se fait avec une profusion de verdure de part et d’autre, ce qui n’est pas si fréquent dans la capitale. Esprit campagne dans la grande ville…
J’aime les hibiscus exotiques avec leurs grandes fleurs aux couleurs souvent incroyables, mais j’apprécie tout autant notre hibiscus rustique, l’althéa (Hibiscus syriacus), un arbuste qui fleurit tout au long de l’été avec générosité. Les variétés à fleurs simples ont ma préférence, le moindre rayon de soleil leur donnant une belle transparence.
Des pétales immaculés, un coeur sanglant, beaucoup d’élégance dans la simplicité. Et une floraison qui se renouvelle sans cesse tout au long de l’été.
Un graffiti photographié hier dans une rue de la Butte de Montmartre (Paris 18e) où je me baladais pour nourrir mon blog avec de nouvelles idées jardinières et parisiennes. Sur le coup, j’ai traduit « weed » par mauvaise herbe, je trouvais le slogan assez sympa, une mauvaise herbe pour la vie… Mais il n’en est rien, ce tag fait allusion à l’herbe qui se fume, la marijuana, le cannabis (sic !).
N’étant pas du tout un adepte, je n’ai pas reconnu la feuille à sept folioles caractéristique de cette herbe défendue. C’est en tapant « weed 4 life » dans Google que j’ai compris.
Je n’adhère pas à ce slogan (je suis totalement « life without weed »), mais il existe, dessiné dans la capitale… Et il ne parle pas de mauvaise herbe pour celles et ceux qui ne parlent pas l’anglais.
D’où l’intérêt d’avoir toujours le réflexe de vérifier sur Internet ou ailleurs ce que peut signifier une inscription sur un mur, aussi anodine qu’elle puisse paraître parfois et même si elle s’affiche à la vue du plus grand nombre…