juin 152010
 

Après avoir beaucoup souffert des basses températures du printemps, mon pied de Streptolirion volubile, que j’avais acheté lors de la Fête des Plantes Vivaces de Saint-Jean-de-Beauregard (91), s’est enfin mis à pousser sur mon balcon. Sa croissance est impressionnante et incroyablement rapide…

Plante grimpante exotique

Potée de Streptolirion volubile (Commélinacées) sur mon balcon, juin 2010, photo Alain Delavie

Le petit pied qui avait presque perdu toutes ses feuilles dans les semaines qui ont suivi son achat en raison des températures trop froides est maintenant pourvu de larges feuilles en forme de coeur, à l’aspect satiné qui devient vert bleuté iridescent en fin de journée, quand la lumière tombe. La floraison n’est pas spectaculaire. Les petites fleurs blanchâtres sont groupées en petits bouquets le long des tiges.

Cette plante grimpante forme une liane vigoureuse. Sa croissance est vite exubérante quand elle se plaît. Il faut prévoir de solides tuteurs ou un palissage pour la maintenir et la diriger. Cette année sur mon balcon, je lui laisse la gouttière sur laquelle elle va pouvoir courir, moyennant quand même une aide avec des liens pour la maintenir, car cette plante n’a pas de crampon ou de vrille.

Elle peut rester dehors en plein air pendant toute la belle saison, il faut ensuite l’installer dans une pièce très claire et chauffée pendant la mauvaise saison, car la plante n’est pas rustique. Cette cousine des misères (famille des Commélinacées) apprécie plutôt de rester à l’étroit dans son pot. Il faut arroser quand le substrat commence à sécher en surface, sans laisser la plante se flétrir. Mais inversement, il ne faut pas la noyer, car elle déteste et perd alors très vite ses feuilles. En hiver, faites attention aux attaques d’acariens, qui peuvent vite proliférer et dénuder la plante, voire la faire dépérir.

Pour la multiplier, rien de plus facile ! Les fragments de tige avec quelques feuilles s’enracinent très vite dans un verre d’eau. Les longues tiges se marcottent aussi très facilement, dès qu’elles touchent la terre, des racines apparaissant au niveau des noeuds sur les tiges. J’ai d’ailleurs un autre pied qui provient de marcottes d’un pied mère installé à longueur d’année en pleine terre dans un jardin breton. Sa vigueur est encore plus importante que le pied acheté qui avait été élevé sous serre.

Plante grimpante exotique

Boutures de Streptolirion volubile sur mon balcon, juin 2010, photo Alain Delavie

Où le trouver ? Chez Olivier Ézavin, pépinière Le Monde des Fougères.

fév 162010
 

Depuis quelques semaines, je cultivais une nouvelle plante exotique aux grands épis bleus, que je savais être un Dichorisandra, sans connaître davantage le nom complet d’espèce. Après deux jours passés dans le Salon du Végétal d’Angers (49), j’ai trouvé le nom commercial de cette plante d’intérieur original.

Plante d'intérieur

Gingembre bleu (Dichorisandra thyrsiflora 'Blue Bamboo'), Salon du Végétal d'Angers (49), février 2010, photo Alain Delavie

Dichorisandra thyrsiflora ‘Blue Bamboo’ appartient à la famille des Commélinacées, qui regroupe les misères si bien connues dans nos intérieurs. Elle est plus communément dénommée « gingembre bleu », ce qui ne correspond pas à sa famille botanique, mais donne une consonnance exotique encore plus forte.
Les fleurs bleu intense sont regroupées en inflorescence, une thyrse, qui se dresse au-dessus des feuilles. La floraison se produit en fin d’été et d’automne. Le feuillage vert foncé est très brillant naturellement. Même quand elle n’est pas fleurie, la potée reste décorative. Une superbe plante verte, qui peut prendre de belles proportions (jusqu’à 0,80 à 1 m de hauteur).

Le pied que je garde semble supporter le chauffage et la relative sécheresse de l’air de mon appartement. Il a maintenant terminé sa floraison et fait des jeunes pousses alors qu’il est dans un endroit pas très lumineux. Cela ne semble pas vraiment une plante très difficile à conserver. Mais mon expérience est encore très courte, à suivre donc…

juil 082009
 

Habituellement cultivées comme plantes d’intérieur, les misères sont parfaites pour les balcons et les terrasses pas trop ensoleillés. Robustes, faciles à cultiver et dotées d’une croissance vigoureuse, elles permettent de composer des potées généreuses. Au fil des années, j’ai cultivé de nombreuses espèces, voici une petite sélection plus insolite.

Aneilema aequinoctiale aux fleurs jaune bouton d’or.
Apoleina multiflora au feuillage vert foncé sur le dessus, rouge pourpre noir brillant au revers.
Gibasis aff. pellucida (= Gibasis geniculata) ou misère gypsophile, couverte en permanence de petites fleurs blanches.
Belosynapsis aux petites fleurs roses et feuilles velues.
Callisia fragrans, géante parmi les misères, aux immenses rosettes et à la rare floraison parfumée.

Streptolirion volubile, immense liane aux feuilles en forme de gros coeur.

Toutes ces espèces exotiques appartiennent à la même famille, celle des Commélinacées.

Laquelle préférez-vous ?

nov 112008
 

Gros plan sur une plante d’intérieur encore trop méconnue et pourtant facile à cultiver et surtout peu exigeante en lumière : Siderasis fuscata.Cette cousine des misères (Tradescantia et Callisia) appartient à la famille des Commélinacées et est originaire du Brésil. Elle forme des rosettes basses qui finissent par retomber de part et d’autre du pot. Le feuillage est velu et satiné, les poils étant d’un joli brun rougeâtre, les feuilles sont vert foncé avec une nervure centrale vert plus clair argenté. De temps à autre, les belles fleurs simples rose mauve apparaissent au coeur de la rosette, étonnamment grandes.J’ai un pied depuis des années maintenant qui a résisté à tous mes oublis d’arrosage, de rempotage et à la faible lumière de mon appartement. Je ne sais même plus où je l’ai trouvé, mais il me semble que je l’avais repéré dans un arrivage de plantes d’intérieur sans nom comme il en arrive fréquemment dans les jardineries. Pour qui a l’oeil, il y a souvent des petites merveilles qui passent, pas toujours très voyantes ou clinquantes comme peuvent l’être un poinsettia ou une belle potée fleurie d’azalée. Et je ne regrette pas mon achat car depuis la petite plante a beaucoup grandi, fleuri et déborde allègrement de son pot.
Elle est réputée délicate. Je ne trouve pas, car chez moi elle supporte sans problème les conditions qui lui sont imposées, à savoir un air pas toujours suffisamment humide, une lumière naturelle peu importante et des rempotages quand j’y pense (jamais en quatre ans) ! Elle apprécie des arrosages réguliers et pousse très bien sous un éclairage artificiel, type tube néon horticole. Une aubaine car le couloir tout noir ou le fond de la pièce obscure peuvent devenir de nouveaux lieux de culture avec un ou deux tubes…
Je vous ai fait envie ? Et bé, le plus dur maintenant, c’est de la trouver !

juin 232008
 

Parmi les plantes exotiques qui poussent vite et en hauteur, il faut compter aussi mon pied de Streptolirion volubile.
Cette belle liane au feuillage satiné appartient à la famille des misères (Commélinacées). Comme ces plantes d’intérieur, elle pousse dehors en été à mi-ombre ou à l’ombre claire et dans l’appartement dès que le froid se fait menaçant. Sa croissance pendant la belle saison est impressionnante. En une semaine, elle gagne plusieurs dizaines de centimètres. Mon pied installé au pied d’une gouttière commence à s’enrouler gentiment tout autour. J’aimerai bien qu’il grimpe jusqu’en haut, parant le tuyau peu élégant de grandes feuilles en coeur. Exotisme et effet de jungle garantis !