Une branche est tombée et a laissé une cicatrice dans la belle écorce de ce conifère. Une marque en forme d’oeil, avec une perle de résine au coeur.
Vu et photographié dans le parc de la Villette (Paris 19e).
Je ne sais pas ce qui a un jour abattu et fait si fortement pencher ce grand conifère du parc des Buttes-Chaumont (Paris 19e), mais les racines toujours bien ancrées dans le sol, le voici qui redresse sa cime comme suspendu dans les airs. Impressionnant !
« Quand il tombe, l’arbre fait deux trous. Celui dans le ciel est le plus grand. » Félix Leclerc
Le printemps humide a au moins l’avantage de favoriser la pousse des plantes pas trop frileuses. Les haies poussent à vue d’oeil comme cette belle haie d’ifs parisienne qui offre un joli contraste entre ses nouvelles pousses vert tendre et son feuillage plus ancien d’un vert très foncé et brillant.
Particulièrement lumineux avec la pointe de ses longues aiguilles teintées de jaune vif, cette espèce de pin blanc (Pinus strobus ‘Louie’) reste décoratif toute l’année, mais ses couleurs s’accentuent en automne et en hiver, le mettant davantage en valeur.
L’automne donne au feuillage de ce conifère une superbe couleur orange fauve. Un petit sujet était présenté hier sur le stand de la pépinière Beverlei lors des Journées des Plantes de Courson (Essonne), avec tout autour des asters bleus qui offraient un contraste inattendu.
Telle une danseuse de revue enroulée dans son boa ou ses plumes, ce petit conifère à port érigé s’est retrouvé entouré par les rameaux d’une spirée qui le pare d’une éclatante étole blanche.
Avec son feuillage froufroutant, ce petit conifère bien droit a beaucoup d’allure. Très chic, mais pouvait-il en être autrement dans le square Galliéra (Paris 16e), au pied du Musée de la Mode de la ville de Paris ?