mar 022009
 

La place est vite comptée sur un balcon ou un rebord de fenêtre. La nouvelle gamme de pots Corsica Flower Bridge permet de planter et fleurir un espace jusqu’ici resté inoccupé : la rambarde !En fait ces contenants ingénieux permettent de fleurir le dessus de la rambarde et de part et d’autre, bien mieux qu’une simple jardinière, qui ne fleurit qu’un côté à la fois et en-dessous de la rambarde à laquelle elle est suspendue.

J’en ai acheté un samedi dernier (avant-hier) chez Leroy Merlin. Un seul pour tester car le côté universel, soit disant pour toutes les rambardes, je m’en méfiais un peu. Et bien j’avais tort, car le modèle est vraiment bien conçu pour être stabilisé grace à un ingénieux système que je voulais vous montrer en photos, mais mon ordinateur me joue des mauvais tours depuis quelques jours. Je suis privé de copier-coller et de transfert de photos… Réparation mercredi j’espère !

Bref, j’ai donc installé mon pot à cheval sur la rambarde du balcon, moitié sur le balcon, moitié dans le vide au-dessus de la rue (ça, ça me fait toujours très peur). Il vaut mieux viser juste du premier coup quand on adapte les deux fixations pour stabiliser le pot, car elles tiennent très bien, difficile ensuite de les modifier. Mais bon, j’y suis arrivé, donc pas de crainte à avoir car je ne suis vraiment pas bricoleur.

L’effet est très sympa… Je suis assez bluffé je dois dire. J’imagine déjà les fleurs qui vont former de grosses gerbes de part et d’autre. Car le pot fait quand même 30 cm de diamètre. Ce n’est pas petit ! Rien à voir avec la suspension demi lune bien plus petite. Mais j’ai les deux et je vais utiliser les deux, chacun ayant son rôle et ses avantages.

Un défaut ? Oui, un seul, mais il faut en tenir compte. Il n’y a pas de soucoupe. Et il y a deux trous d’évacuation qui permettent d’éliminer le trop plein d’eau (très utile par grosse pluie). Sur un balcon, cela veut dire arrosage dans la rue quand le trop plein se vide. J’entends déjà les protestations, outre le fait que c’est totalement interdit d’arroser la rue et les gens qui passent justement au moment où vous arrosez… Il est préférable de poser un feutre géotextile pour retenir la terre (l’eau boueuse qui dégouline, c’est pire que tout) et d’éviter la plantation de fleurs toujours assoiffées, vivent les plantes chameaux. Je ne mettrai donc pas d’impatiens ni d’euphorbe Diamond Frost que j’adore, mais plutôt un épicactus… Je réfléchis, suite au prochain épisode !

Ah si, j’oubliais… Ces pots sont proposés par Leroy Merlin, Jardiland et Truffaut au moins. Et la société hollandaise qui a créé ces pots ingénieux a un super site sur Internet. Je vous recommande la visite, il y a des gammes de pots en matière plastique qui laissent rêveur, avec des formes et des couleurs jamais vues pour ce type de potées. Pour le plaisir : www.elho.nl
Si quelqu’un repère dans Paris la gamme de pots à réserve d’eau Brussels, je suis intéressé !!! Rouge, orange, vert, marron glacé, j’en veuuuuuuuxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx ! À quand une large distribution de ces gammes dans les points de vente de jardinage de Paris et Île-de-France ???

fév 082009
 

Quand on jardine sur un balcon, il est facile de se laisser tenter par de belles fleurs ou plantes à feuillages décoratifs qui, en fait, ne supportent pas cette culture en pot dans les airs ou alors avec des soins excessifs. Je vais essayer de préciser les critères qui font qu’une plante est bien adaptée aux jardins de balcons.

La culture sur un balcon, c’est forcément dans un pot, une jardinière ou une suspension. Donc la première règle ou le premier conseil (car après tout chacun est libre de jardiner comme il le souhaite) : il faut éviter les plantes qui ont une croissance trop importante.

(Impatience géante de l’Himalaya, Impatiens glandulifera, photographiée en mai)

Je citerais la belle impatiens géante de l’Himalaya (Impatiens glandulifera). Elle pousse bien dans un bac et même beaucoup trop. En plein été, il faut l’arroser presque matin et soir, tous les jours ! Une véritable corvée. Et elle atteint très vite des dimensions excessives, mes pieds ayant dépassé les 1,50 m de hauteur en plein été. Avec les bourrasques qui soufflent plus souvent dans les étages, la plante est trop malmenée et risque de casser, avec tous les risques de chute dans la rue qui en résultent… Et je n’oublie pas l’extrême sensibilité de cette impatiens aux araignées rouges pendant les chaudes journées d’été. Bref, jolie mais inadaptée.
En me promenant dans Paris, je rencontre des marronniers ou d’autres arbres qui peuvent devenir tous aussi imposants même cultivés dans un petit pot et parfois sur le rebord d’une fenêtre. Ca pousse et même très bien ! Mais je n’aimerais pas être obligé d’entretenir ces plantes et quelle angoisse quand un orage est annoncé !
Il faut faire attention aussi avec les plantes dites grimpantes, mais qui en fait ne s’agrippent pas toutes seules au support mis à leur disposition. Une année dans un autre appartement, j’ai cultivé des courges miniatures (‘Baby Bear’, ‘Baby Boo’), que j’ai laissé retomber le long du balcon. En fin d’été, les pousses atteignaient presque 2 m de longueur pour les plus grandes, avec de jolis petits fruits qui se balançaient au moindre vent. J’avais oublié ma voisine du dessous, qui n’a pas du tout apprécié ces rideaux végétaux devant sa fenêtre… Ambiance !

Conclusion du jour : il faut des plantes qui poussent bien, oui, mais pas trop !
Suite au prochain épisode…