jan 022014
 

Sapin de Noël (épicéa commun), photo Smileus / Fotolia.comLe temps des décorations de Noël s’achève. Le sapin de Noël naturel, qu’il soit coupé ou en conteneur, devient inutile et parfois encombrant. Il faut penser à son recyclage ou à sa plantation.

Après les fêtes, ne jetez pas votre sapin coupé dans la poubelle ou sur la voie publique. À Paris, vous pouvez lui donner une deuxième vie en le déposant dans un des 100 points de collecte mis en place du 30 décembre 2013 au 26 janvier 2014 dans les parcs et jardins de la Ville de Paris. Il sera recyclé et transformé en broyat puis répandu dans les massifs ou composté. Ceci ne concerne que les sapins sans décoration, non floqués et sans sac.

Votre sapin est en pot, bien vivant ? Vous pouvez le replanter dans votre jardin si ce dernier est suffisamment grand. Car le petit sapin va vite devenir… Immense ! Voici les hauteurs à l’age adulte pour les principales espèces de sapin de Noël proposées dans le commerce :

  • Sapin de Nordmann (Abies nordmanniana) : jusqu’à 30 à 50 m.
  • Sapin noble (Abies nobilis) : jusqu’à 30 à 50 m.
  • Épicéa commun (Picea abies ou P. excelsa) : jusqu’à 30 m.
  • Épicéa du Colorado (Picea pungens) : jusqu’à 20 m.
  • Épicéa de Serbie (Picea omorika) : jusqu’à 30 m.

 

Dans quelques années, ce sapin fera beaucoup d’ombre dans le jardin à longueur d’année, il est préférable d’y penser avant de l’installer quelque part. Vous devez aussi le planter à deux mètres au minimum des limites de votre propriété. Et loin des fils électriques ou du téléphone s’ils traversent votre jardin.

La plantation des arbres persistants, notamment des conifères, se fait plutôt en mars ou en octobre. Mais tant que l’hiver reste doux et que le sol n’est pas gelé, ne laissez plus votre sapin de Noël dans son pot, vous pouvez le replanter. Il sera toujours mieux dehors que dans une pièce chauffée de la maison. Veillez à bien l’arroser après la plantation, sauf en période de gel.

 

déc 232012
 

Sapin de Noël dans la rue du Château d'Eau, Paris 10e (75)

Faites-vous partie des un peu plus de 5% des acheteurs de sapins qui s’y prennent les tous derniers jours avant Noël pour acheter leur arbre ? C’est encore possible, même si le choix n’est plus aussi large qu’au début du mois de décembre.

Les ventes de sapins de Noël en 2011Véritable valeur refuge, le sapin de Noël s’est imposé naturellement en 2011 dans les dépenses des ménages. D’après l’étude réalisée par TNS SOFRES pour Val’Hor et France AgriMer en décembre 2011, le marché du sapin de Noël naturel a enregistré en 2011 un chiffre d’affaires de 137 millions d’euros (+11% par rapport à 2010). Ainsi 5,5 millions de sapins naturels ont été achetés en 2011 à un prix moyen de 24,71 euros l’unité.
22,9% des foyers français ont fait l’acquisition d’un sapin, parmi lesquels 19,3% ont fait le choix du naturel contre 3,6% pour l’artificiel. L’arbre en plastique a perdu du terrain, il ne représente que seulement 15,4% des ventes de sapins en volume contre 84,6% pour les arbres naturels.
Sur le marché du sapin naturel, deux variétés se répartissent le gros des ventes :

  • Le Nordmann, qui a continué sa progression à la fois en volume et en valeur. Il a représenté 69,1% de parts de marché en 201 et a été vendu a un prix moyen de 27,90€.
  • L’Épicéa a totalisé 27,7% de parts de marché et à été vendu à un prix moyen de 16,70€.

En 2011, la préférence des français pour les sapins naturels coupés s’est une fois de plus confirmée. En effet, 89,1% des sapins ont été achetés coupés et 10,9% ont été achetés en pots ou en motte. Le taux de sapins en pot tend à diminuer : 7,2% en 2011 contre 8,1% en 2010.
En 2011, l’achat du sapin de Noël a été davantage anticipé : 56,5% achetés entre le 1er et le 15 décembre, contre 56,2% en 2010. 37,2% entre le 15 et le 20 décembre (35,2% en 2010) et 5,4% du 21 au 24 décembre (8,5 l’année précédente).
Les acheteurs de sapins naturels ont été 46,7% à choisir un arbre mesurant entre 1m et 1,5m, et 34,3% un sapin de plus de 1,5m. Les Nordmanns ont toujours une taille plus élevées que les Épicéas : 34,5% mesurent plus de 1,5% contre 29,7% pour les Épicéas. Par ailleurs, on a constaté en 2011 une part plus importante de Nordmanns de grande taille.
L’acheteur d’un sapin naturel appartient majoritairement à un foyer de 3 personnes ou plus, avec au moins un enfant. Géographiquement, il se situe davantage en région parisienne et dans l’Est de la France, berceau de l’histoire du sapin de Noël.

déc 052010
 

À un peu moins de trois semaines des fêtes de Noël maintenant, les sapins de Noël arrivent en nombre un peu partout dans les points de vente. Rien d’étonnant puisque plus de la moitié des acheteurs font l’acquisition de leur arbre de Noël avant le 15 décembre. Sapins artificiels, sapins naturels coupés, en conteneur, en pot ou en mottes, il n’y a que l’embarras du choix.

D’après l’étude réalisée par TNS SOFRES en décembre 2009, le marché français du sapin de Noël naturel a généré un chiffre d’affaires d’environ 118 millions d’euros (+ 1,3 %), avec 5,2 millions de sapins achetés à un prix moyen de 23 euros.

Pour l’achat de leur sapin naturel :
– 41 % des ménages français ont dépensé plus de 23 euros,
– 30 % d’entre eux entre 15 et 23 euros,
– et enfin 29 % moins de 15 euros.

Le sapin naturel en tête des ventes
Les foyers français ont été 22,4 % à faire l’acquisition d’un sapin :
– 18,5 % d’entre eux ont opté pour un sapin naturel,
– et 3,9 % pour un arbre artificiel.

Deux variétés se répartissent la majorité des ventes :
– Le Nordmann cumule 62 % de parts de marché et affiche un prix moyen de 27 euros.
– L’Epicéa représente 35 % de parts de marché et s’est vendu à un prix moyen de 16 euros.

Les habitudes d’achats
En décembre 2009,
– ce sont 86 % de sapins coupés qui ont été achetés,
– et 14 % de sapins conditionnés en pot ou en motte.
Les conifères mesurant entre 1 m et 1,5 m ont représenté plus de 50 % des achats, avec 53 % de Nordmann et 47 % d’Epicéa.
Quant aux « grands » sapins (supérieurs à 1,5 m) et aux « petits » sapins (inférieurs à 1 m), ils ont respectivement généré 31 % et 18,8 % des ventes.
Le 1er lieu d’achat des sapins naturels est l’hyper/supermarché avec 32 % des ventes, suivi par les jardineries qui comptabilisent 23 % des ventes.

Des ventes de plus en plus précoces
La période d’achat des sapins naturels démarre de plus en plus tôt. En 2009, 51 % des sapins ont été achetés avant le 15 décembre.
Le Nordmann a atteint son meilleur score durant la première quinzaine de décembre avec 57 % d’arbres achetés.
Quant aux inconditionnels de l’Epicéa, ils ont été 61 % à l’avoir acheté durant la 2ème quinzaine.

Un achat familial
La majorité des acheteurs de sapins naturels appartient à un foyer composé de 3 personnes ou plus avec enfant(s).

Le sapin artificiel en perte de vitesse
Le sapin artificiel perd du terrain au profit du naturel.
L’arbre en plastique représente 17,7 % des ventes de sapins en valeur (- 2,9 points) contre 82,3 % pour le naturel.
Le taux de foyers acheteurs d’un sapin artificiel est passé de 4,6 % en 2008 à 3,9 % en 2009.
(Étude réalisée à partir du panel TNS SOFRES auprès de 6 000 foyers représentatifs de la population française pour FranceAgriMer et Val’hor)

Quel sapin acheter ?
Afin de combler toutes les attentes des particuliers et de correspondre à tous les budgets, les producteurs français de sapins offrent un très large choix aux consommateurs. Espèces, tailles, présentations… il est possible de trouver le sapin idéal parmi l’offre proposée. Bien que deux variétés, l’Epicéa et le Nordmann, prédominent sur le marché, différentes espèces de conifères affichent également des qualités intéressantes.

L’Épicéa
C’est le sapin de Noël authentique qui fait l’unanimité auprès des amoureux de la tradition. La bonne odeur de forêt qu’il dégage participe à recréer l’atmosphère de Noël dans la maison. Sa forme pyramidale et ses fines aiguilles se prêtent idéalement à sa décoration. Sa pousse rapide le rend accessible à un prix attractif.

Sapin de Noël authentique et naturel

Sapin de Noël naturel (Epicea coupé), photo AFSNN

Le Nordmann
Sapin préféré des français, le Nordmann séduit grâce à la tenue et à la douceur de ses aiguilles vert foncé. Son excellente résistance permet une installation plus précoce dans la maison et participe à une décoration soignée jusqu’à Noël. Bien qu’il soit plus cher que l’Epicéa, le Nordmann demeure le sapin le plus vendu en fin d’année.

Le Pungens
Facilement reconnaissable par sa ramure harmonieuse vert bleuté, le Pungens diffuse une agréable odeur de pin. Il présente également une bonne résistance à la chaleur.

L’Omorika
Cette variété est appréciée pour ses longues aiguilles vert foncé et leur face intérieure argentée. Son élégance naturelle est également un atout de décoration indéniable.

Le Nobilis
Ce sapin « noble » se distingue par son feuillage vert bleuté. Son port majestueux, son parfum boisé et la robustesse de ses aiguilles font de lui un compromis idéal entre l’Epicéa et le Nordmann.

Offrir une seconde vie à son sapin
Les particuliers qui souhaitent replanter leur sapin après les fêtes doivent opter pour un arbre cultivé en conteneur, qui conserve les racines intactes. Ainsi, il pourra entamer une seconde vie avec un maximum de chances de reprise. Cependant, certaines précautions doivent être prises lors de son installation dans la maison et lors de sa replantation.

Dans la maison :
* ne pas l’installer dans une pièce chauffée à plus de 17 °C (idéalement dans une véranda ou un jardin d’hiver),
* éviter la proximité de toutes sources de chaleur (radiateur ou cheminée),
* l’arroser régulièrement pour maintenir sa terre humide,
* brumiser ses aiguilles pour éviter leur dessèchement,
* le placer dans une pièce non chauffée quelques jours avant de le replanter.

Le jour de sa replantation, il est important de veiller à :
* éviter un jour où il gèle,
* imbiber la motte du sapin durant 1⁄4 d’heure,
* ajouter un peu de terreau et de terre de bruyère dans le trou préalablement réalisé,
* arroser copieusement à la base du sapin en fin de plantation.
Pour ceux qui n’ont pas la chance de posséder une parcelle de terrain, il leur reste la possibilité de transformer leur sapin en compost ou en bois de chauffage, après l’avoir fait sécher.