oct 152014
 

Carte des jardins partagés de Paris, Open Data Paris, octobre 2014
Vous pouvez consulter le site Open Data Paris pour découvrir une mine d’informations sur les jardins partagés et pédagogiques parisiens, actuellement au nombre de 90.

À vue d’oeil, la plus grosse concentration est située dans le 1/4 nord-est. Dans la partie ouest de la capitale, les jardins partagés ne sont vraiment pas nombreux.

Cette couche à figuré ponctuel localise géographiquement l’ensemble des jardins partagés, pédagogiques et/ou d’insertion gérés par différentes associations.
juil 232014
 

Une étude du cabinet international Abington publiée mardi, analyse les habitudes d’achats des touristes étrangers. Pour ces derniers, Paris est la « capitale européenne du shopping ».

Logo de la Mairie de Paris
Déjà reconnue comme la première destination touristique mondiale, Paris s’avère aussi être pour les touristes étrangers « la capitale européenne du shopping ». Un sondage du cabinet international Abington a été réalisé auprès de 603 touristes brésiliens, chinois et russes, en juin et juillet 2014. Le cabinet Abington a choisi de centrer son étude sur les ressortissants du Brésil, de la Chine et de la Russie car ces trois pays sont selon lui le potentiel de développement touristique le plus important pour Paris. Les résultats du sondage démontre que la capitale est perçue comme « la ville idéale » pour faire des achats. 50% des touristes interrogés privilégient Paris pour leur shopping, devant Londres (25%) et Milan (18%).

Selon eux, l’attractivité de la capitale française repose en premier lieu sur « la largeur de l’offre », suivie de « l’exclusivité des produits » et du « niveau des prix ». Ils sont 51% à acheter des vêtements, 40% des souvenirs et 38% des cosmétiques et de la parfumerie.

Ainsi, 30% des touristes étrangers qui se rendent à Paris ont le shopping pour première motivation. Un chiffre qui monte à 45% pour les touristes russes, séduits tant par les marques de luxe que par les marques grand public. Les visiteurs les plus dépensiers s’avèrent être les Brésiliens, dont le budget moyen s’élève à 6.150€.

Cette étude d’Abington, qui suit celles de PwC et de KPMG, démontre une nouvelle fois la capacité de Paris à combiner attractivité économique et patrimoine d’exception.

Pour rappel, les soldes d’été se terminent le 29 juillet 2014 à Paris et en région parisienne… Vous avez encore une semaine pour faire des folies à moindre coût.

mai 282014
 

Noé Conservation et le Service du Patrimoine Naturel (MNHN) lancent des inventaires participatifs de la biodiversité forestière, dans le cadre de l’ »Observatoire de la Biodiversité des Forêts » de Noé. La cible ? Le grand public, avec ou sans connaissances préalables. Comment ? 22 missions d’inventaires en forêt, photos à l’appui, tout au long de l’année. Un objectif : contribuer à l’Inventaire National du Patrimoine Naturel.

Chemin en forêt, photo © Igor Sokolov - Fotolia.com
Aujourd’hui, on estime que les forêts françaises abritent plus du tiers de la biodiversité nationale
Le milieu forestier en France métropolitaine représente 30% de la superficie du territoire et plus du tiers du nombre total d’espèces présentes dans l’Hexagone. Cela correspond à plusieurs dizaines de milliers d’espèces, animales, végétales ou encore fongiques, de la canopée à l’humus du sol ! Ces espèces évoluent, migrent, disparaissent, prolifèrent… Mais comment inventorier toute cette biodiversité et tenir à jour les informations connues (présence, répartition, disparition, etc.) ?

Mieux connaître notre patrimoine naturel : une étape essentielle pour le conserver
Les inventaires participatifs de l’Observatoire de la Biodiversité des Forêts ont pour objectif d’alimenter l’Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN), la base nationale de référence sur la biodiversité française. Les observations seront validées par les scientifiques du Service du Patrimoine Naturel (MNHN), partenaire du programme. Elles contribueront à mettre à jour les données concernant les espèces forestières.
Cet objectif scientifique s’étend sur le long terme, car des données de qualité et à jour permettront d’orienter et de mettre en place des plans de conservation d’espèces menacées.

Des missions d’inventaires spécifiques
Le protocole, est ouvert à tous. Il nécessite de prendre des photos (appareil photo, Smartphone, etc.), mais ne demande aucune compétence préalable. Sur le site Internet du programme, les participants trouvent des fiches de renseignement sur les espèces à observer et sur les missions d’inventaires qui se déroulent dans leur région. Ils n’ont alors plus qu’à choisir, mois après mois, les missions auxquelles ils souhaitent participer.
Les inventaires sont déclinés en missions, 22 au total, avec pour chacune une zone géographique et une période fixée. En effet, beaucoup d’espèces ont des aires de répartition limitées ou sont visibles pendant une courte période de l’année. Le participant saisit ses observations et photos sur un compte dédié de CardObs, le site de saisie, gestion et analyse en ligne de données naturalistes du Muséum.

Pour Arnaud Greth, Président de Noé Conservation, « ce programme a aussi un objectif pédagogique fort, celui de (re)connecter l’Homme à la Nature en faisant de lui l’acteur d’un programme scientifique sur la biodiversité ». Avec ou sans connaissances préalables, seul, en famille, entre amis, en classe, du printemps à l’automne, chacun est invité à inventorier la nature et à compléter ainsi le puzzle de notre patrimoine naturel !

Pour en savoir plus et participer :
www.biodiversite-foret.fr

Pour en savoir plus sur l’INPN :
inpn.mnhn.fr

mai 252014
 
Bouquet de roses blanches, lilas, romarin, lierre, photo ©kmwphotography / Fotolia.com
À l’occasion de la Fête des mères en 2013, les achats des Français se sont portés essentiellement sur les fleurs coupées. Venaient ensuite les achats de plantes fleuries en pot.
Achats de fleurs coupées :

  • 45 % des quantités achetées
  • 40 % des sommes dépensées.

Ces achats sont répartis entre les fleurs coupées achetées à la pièce (23 % des quantités achetés et 23 % des sommes dépensées) et les bottes de fleurs déjà préparées (22 % des quantités achetées et 17 % des sommes dépensées).
Au sein des fleurs coupées, les roses restent largement les fleurs les plus offertes (70 % des sommes dépensées) pour la fête des mères, suivies des lis (18 %), des pivoines (13 %) et des gerbéras (12 %).

Achats de plantes fleuries en pot :

  • 35 % des quantités achetées
  • 31 % des sommes dépensées.
Parmi les plantes fleuries offertes, ce sont les orchidées qui sont les favorites avec 33 % des sommes dépensées, suivies des hibiscus (10 %).

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mai 202014
 

Pour la septième année, la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) invitent le grand public à participer au week-end national de comptage printanier des oiseaux des jardins. Tous les citoyens sont invités à se rendre dans un jardin pour y compter les oiseaux durant 1 heure. En plus de sensibiliser les participants à l’importance de la nature de proximité, cette opération permet également de placer le citoyen au cœur du suivi de l’avifaune nichant dans les jardins.

Logo de l'Observatoire des oiseaux des jardins

Réalisé dans le cadre de l’Observatoire des oiseaux des jardins (programme national de sciences participatives intégré au réseau Vigie-Nature du Muséum), qui propose de suivre les oiseaux toute l’année, c’est la seconde année consécutive que ce comptage de printemps est réalisé sous cette forme. Il était en effet depuis 2004 organisé tous les 2 ans sous le nom d’Enquête patrimoniale et était destiné aux propriétaires de Refuges LPO. Intégré à l’Observatoire des oiseaux des jardins depuis l’année dernière, ce week-end national de comptage printanier s’intéresse plus particulièrement aux espèces nicheuses des jardins. En effet, en cette période, la plupart des espèces d’oiseaux du jardin ont déjà réalisé leur première couvée. Les participants pourront ainsi avoir la chance d’observer, en plus des adultes, des jeunes en cours d’émancipation ! C’est par exemple le cas des merles, des mésanges ou des moineaux, qui étaient les 3 espèces les plus observées lors du précédent comptage en mai 2013.

Tous les citoyens sont invités à participer !
Il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste ni de posséder un grand jardin pour y participer. Il suffit de choisir une date (le 24 ou le 25 mai), de se munir de la fiche d’observation qui aidera à identifier les oiseaux observés et de noter le nombre d’individus de chaque espèce observée pendant 1 heure dans le jardin de son choix ! Et pour finir, saisir les observations sur le site Internet de l’observatoire des oiseaux des jardins.
Pour les personnes ne possédant pas de jardin, il est tout à fait possible de réaliser le comptage dans un parc public urbain ou sur un balcon ! Et pour ceux craignant de ne pas réussir à identifier toutes les espèces observées, l’équipe de l’Observatoire est à leur disposition pour les aider. Il suffit d’envoyer une description de l’oiseau ou mieux, une photo à l’adresse : oiseauxdesjardins@lpo.fr avant la fin juin 2014.

Lors du comptage de mai 2013, plus de 20 000 oiseaux de 134 espèces différentes ont été observés dans plus de 700 jardins ! Gageons que le record sera battu cette année !
Pour ce faire, rendez-vous dans les jardins les 24 et 25 mai 2014

Informations complémentaires
Plus de renseignements sur www.oiseauxdesjardins.fr
Découvrez également d’autres observatoires de la biodiversité sur vigienature.fr
Opération menée avec le soutien financier de Cemex, EDF, Natureparif, la Fondation Bouygues Télécom et l’Europe.

mai 102014
 

Cerises, photo ©M.studio / Fotolia.com

Au 1er mai 2014, le Service de la Statistique et de la Prospective (SSP) du Ministère de l’Agriculture estime la production de cerises en hausse de 33% depuis 2013 et au dessus du niveau moyen quinquennal. Pour rappel, les productions de 2012 et 2013 ont été les plus faibles des dix dernières années.
Les premières récoltes sont prévues en avance de 15 jours par rapport à l’année dernière, caractérisée par un retard exceptionnel. À Céret (66), dans la région du Vallespir, les premières récoltes ont commencé le 1er mai dernier. Et les premières cerises sont arrivées sur l’étal de mon petit maraîcher parisien… C’est mon fruit préféré, mais je n’ai pas encore goûté. Comme pour les fraises, je préfère attendre encore.
En Rhône-Alpes, la production est estimée hétérogène selon les départements. Un déficit important serait attendu en Ardèche. En général, la floraison s’est déroulée dans des conditions climatiques favorables. La nouaison est en cours. Pour l’heure, le Monilia n’est pas très menaçant. Les premières cerises sont attendues vers la mi-mai.
En région PACA, les surfaces diminuent légèrement en raison de la reconversion d’une partie d’entre elles vers d’autres productions, notamment viticoles. Suite aux conditions climatiques douces et sèches, la production régionale est prévue en nette hausse par rapport à la récolte 2013.
En Languedoc-Roussillon, les surfaces continuent de régresser. Cette année, la production s’annonce très prometteuse. Le rendement serait, sur un an, en hausse de 10 à 30 % selon les zones et les variétés dans le Gard et l’Hérault. Mais il reste stable dans les Pyrénées Orientales. Les conditions climatiques ont été favorables jusqu’à maintenant. L’état sanitaire du verger est préservé.

Avertissement
Les prévisions de production de cerises sont estimées à partir d’échantillons régionaux d’observations quantitatives et qualitatives, provenant de sources multiples. Elles sont publiées en se fondant sur l’hypothèse que le reste de la saison ne connaîtra pas d’événements particuliers susceptibles d’affecter la récolte finale. Les dernières prévisions ont été arrêtées au premier mai, sur la base de données transmises fin avril.
(Source : Agreste Conjoncture, Fruits, Infos Rapides, Cerise n°1/3, mai 2014)