oct 132013
 

Feuille rouge de vigne vierge dans le cimetière de Montmartre en automne, Paris 18e (75)
Si les arbres n’ont pas encore pris leurs parures automnales, certaines vignes vierges arborent des feuillages enflammés. La chasse pour photographier les plus belles feuilles rouges est ouverte !

Feuille rouge de vigne vierge dans le cimetière de Montmartre en automne, Paris 18e (75)
La fraicheur qui s’installe s’il ne gèle pas devrait accentuer rapidement la coloration des feuillages caducs. À vos apn !

août 142013
 

Fougère et myosotis du Caucase dans le parc Youri Gagarine, Levallois (92)

Bel accord d’une fougère et d’un myosotis du Caucase (Brunnera macrophylla ‘Jack Frost’) dans un coin frais et ombragé d’un jardin de ville de Levallois (Hauts-de-Seine).

Cette petite scène alliant deux plantes vivaces et rustiques peut être reproduite en pleine terre dans un massif ombragé, mais aussi dans une grosse potée ou une jardinière.

mai 242013
 

Jeunes pousses d'if au printemps, Paris 16e (75)

Le printemps humide a au moins l’avantage de favoriser la pousse des plantes pas trop frileuses. Les haies poussent à vue d’oeil comme cette belle haie d’ifs parisienne qui offre un joli contraste entre ses nouvelles pousses vert tendre et son feuillage plus ancien d’un vert très foncé et brillant.

Jeunes pousses d'if au printemps, Paris 16e (75)

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mai 012013
 

Tapisserie Mille fleurs sauvages, Dom Robert

Cette exposition s’intéresse à l’iconographie de la flore et de la nature à travers les siècles, grâce à un parcours autour de six thèmes et en confrontant oeuvres anciennes et contemporaines.

Le thème de la flore est particulièrement en faveur dans la production des tapisseries dès le Moyen-Âge. Au fil du temps, en fonction des modifications du goût, de l’évolution des conditions de vie et des préoccupations artistiques, la représentation du monde végétal va s’exprimer sous différentes formes : « mille-fleurs », verdures, cycle des mois et saisons, paysages.

La tradition des « verdures » et « mille-fleurs »
Une « verdure » se caractérise par l’omniprésence d’une nature verdoyante et touffue, qui couvre presque toute la surface tissée. Ces tapisseries, décoratives avant tout, offrent une fenêtre ouverte sur un paysage agréable, évoquant de préférence une forme d’harmonie originelle entre l’homme et la nature.
À la fin du XVe siècle, c’est d’abord la vogue des petites fleurs qui remplissent entièrement les fonds. Leur foisonnement est tel qu’on les dénomme « mille-fleurs ». Leur fraîcheur reflète délicatement la nature et le temps de la vie seigneuriale. Vers 1520 un nouveau décor succède aux mille-fleurs. Il est constitué d’une végétation schématisée dont les grandes feuilles rappellent les acanthes stylisées de l’art grec ou romain. Puis au XVIIe et XVIIIe siècles, la verdure se complexifie aussi bien au niveau de la représentation que de l’iconographie. Elle se remplit d’animaux exotiques et familiers, parfois de personnages et aussi de quelques constructions. Les premiers paysages sont conventionnels, le réalisme n’étant pas la préoccupation principale. Enfin, les peintres (Tenture des Enfants jardiniers de Le Brun), en introduisant la notion de cycle des mois et des saisons, transforment profondément l’aspect de la « verdure ». Avec la Tenture des Saisons, du même artiste, le décor naturel se peuple de dieux mythologiques et, si l’élément végétal subsiste, c’est à titre évocateur et symbolique.

Verdures contemporaines
Le thème de la nature, toujours vivant, revêt des formes renouvelées à travers les créations modernes et contemporaines tissées dans les manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
Comment la modernité aborde t-elle le sujet et réinterroge t-elle l’idée de nature ? Les « verdures » d’aujourd’hui qu’on découvre dans l’exposition questionnent les nouvelles relations que nous entretenons avec la nature à travers le regard d’une vingtaine d’artistes. La nature y apparaît comme un lieu d’étonnement, de contemplation et d’expérience sensible. Le motif, pris comme source d’inspiration, devient évocation, souvenir d’une sensation. L’artiste donne à voir des détails en gros plan, des détails démesurément agrandis. Ce rapport inhabituel d’échelles, de proportions et d’émotions témoigne d’une expérience personnelle de la réalité de la nature, qui ne passe pas forcément par le réalisme. On peut voir dans de telles approches des analogies avec des technologies telles que la photographie ou la vidéo.

Le parcours de l’exposition
Le parcours ne se veut pas chronologique ; plus qu’une présentation didactique, il s’agit d’une invitation à la promenade dans un cadre de verdure où le passé et le présent se croisent et se répondent par le jeu des variations iconographiques et chromatiques.
Les Saisons de Le Brun conversent avec les Saisons de Lurçat; des « mille-fleurs » du XVe siècle se mêlent aux fleurs sauvages de Dom Robert ou à la végétation foisonnante de l’immense tapisserie, inédite, de Ballif; les verdures et les paysages du XVIe au XVIIIe siècle mêlent leurs frondaisons à celles de Monet, Buri, Hajdu, Alechinsky, Prassinos, Traquandi, ou bien encore avec le jardin d’Alice au pays des merveilles qui inspire Monory…
Plusieurs exemples de chefs d’œuvre de mobilier recouverts de tapisseries à motif floral ou végétal rythment et complètent par ailleurs le parcours (Follot, Gondouin, Gaudissard, Bénédictus et Piot pour la première moitié du XXe siècle ; Aballéa, Couturier, Gette pour le contemporain).

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