jan 272010
 

Question de Jean-Yves RENAULT reçue hier par mail : « Je possède un ficus qui atteint déjà le plafond de mon séjour. Mon amie souhaite le tailler pour que la lumière pénètre davantage dans le séjour. Tout d’abord, le ficus se taille-t-il ? Si oui, quand et comment s’y prendre pour lui donner un bel aspect ? Merci pour vos conseils. »

La réponse est oui, on peut tailler un ficus, quelle que soit l’espèce d’ailleurs. Il n’y a pas vraiment de saison pour cette taille, mais la fin de l’hiver est préférable car le printemps stimule la croissance des plantes d’intérieur en général.

Cette opération est sans danger pour la plante tant que la coupe de chaque tige est effectuée juste au-dessus d’une belle feuille, à la hauteur que l’on souhaite pour le végétal. Il ne faut jamais couper une tige jusqu’au bois dépourvu de feuille, sinon la tige aura du mal à redonner de nouvelles pousses. Il faut effectuer cette taille avec un sécateur bien affuté et désinfecté.

Attention, le ficus secrète un latex blanc collant, qui parfois irrite la peau. Pour les personnes sensibles, il est préférable de porter des gants chirurgicaux.

Si vous taillez un figuier pleureur (Ficus benjamina), sachez que les pousses coupées se bouturent avec d’assez bons résultats, directement dans du terreau maintenu toujours frais, jamais détrempé. Au départ, prévoir un sac en plastique transparent pour recouvrir les tiges feuillées et les maintenir dans une ambiance plus chaude et humide.

sept 072008
 

Du 8 septembre au 10 octobre, la Ferme de Gally propose une sélection de plantes d’intérieur choisies pour leurs propriétés dépolluantes.
. Une exposition vente de plantes d’intérieur dépolluantes adaptées à chaque pièce de la maison est mise en place. Pour votre cuisine, adoptez un anthurium, un Ficus Alii, un Dracaena marginata. Pour votre salon et votre salle à manger, préférez une potée de gerbéra, de sansevière, de Phoenix roebelenii, de fougère (Nephrolepis exaltata), des lierres ou un rhapis. Côté chambre, sélectionnez des aglaonémas, des spatiphyllums, un Ficus benjamina ou une phalangère (Chlorophytum comosum ‘Variegatum’).
. Vous pouvez aussi découvrir une exposition sur la dépollution par les plantes.
. Un concours permet de gagner 100 livres « Les plantes dépolluantes« , collection Planète Jardin, Rustica Editions.

La Ferme de Gally,
D7, route de Bailly,
78210 Saint-Cyr-L’Ecole.
Tél. : 01 30 14 60 60.
Ouverture 7 jours sur 7, de 9 h à 19 h.

Agrandir le plan

juil 242008
 

Connaissez-vous les dorsténias ? Non presque certainement. Encore moins le Dorstenia contrajerva, petite plante vivace gélive à cultiver à l’intérieur.
Il faut dire que les espèces du genre Dorstenia sont encore très confidentielles. Seuls quelques pépiniéristes collectionneurs en proposent et toujours en petit nombre. Les plus communes ont un caudex (tige renflée) et une culture qui les rapprochent beaucoup des plantes grasses. L’IPNI en recence plusieurs centaines, mais quand on arrive à en trouver une dizaine, c’est le grand bonheur pour le collectionneur.
Parmi les plus faciles à cultiver, Dorstenia contrajerva pousse très bien et fleurit sans cesse dans un intérieur pas trop ensoleillé. Il forme des tiges succulentes assez courtes qui portent les feuilles lobées très découpées avec de longs pétioles. La curiosité réside principalement dans la floraison . Cette plante appartient à la famille du figuier et des ficus, les Moracées. Et il donne des fleurs qui ont l’apparence de coupes vertes composées de quatre lobes irrégulièrement découpés. Très curieuses, un rien animal (on s’attend presque à les voir se refermer sur le doigt qui les frôle), presque dérangeantes, j’adore ! Au coeur de ces réceptacles biscornus apparaissent des petites graines, qui sont expulsées loin de la plante mère. Chez moi, elles tombent sur la moquette, elles n’ont donc jamais donné d’autres plantes. Dommage !
Les clés de la réussite :
La culture est vraiment simple et sans problème (ce qui n’est pas le cas pour tous les dorsténias) comme une banale plante d’intérieur presque. Un terreau riche et bien drainé est nécessaire, avec des arrosages suivis pour maintenir le sol toujours frais. Peu exigeante en lumière, cette espèce se contente du soleil du matin ou d’une pièce claire, sans soleil. Le pied peut rester dans un petit pot plusieurs années de suite, ce qui limite juste le nombre et la grandeur des feuilles. Pas de sensibilité particulière aux maladies ou parasites.
Je vous ai fait envie ? Et ç’est là que les choses vont devenir difficiles, car pour trouver ce dorsténia, c’est le parcours du combattant…
Mon pied provient des Établissements horticoles « Le Prieuré », Claude de Lacheisserie, Le Prieuré, 26120 Ourches. Tél.: 04 75 60 31 26. Je vous recommande la visite de la serre de ce pépiniériste collectionneur… Le pays des merveilles, le paradis pour le collectionneur de plantes exotiques.
Si par hasard quelqu’un trouve des graines ou des plants de Dorstenia bahiensis, je suis preneur !!! J’en rêve…