fév 272012
 

L’étude réalisée par Efficience3 pour le Groupe J et le Salon du Végétal et qui a été dévoilée la semaine dernière montre l’intérêt croissant des jardiniers pour les arbres et les arbustes fruitiers. Voici les dix espèces fruitières les plus possédées en Île-de-France :

  1. Cerisier (47 %)
  2. Pommier (49 %)
  3. Prunier (34 %)
  4. Poirier (29 %)
  5. Framboisier (20 %)
  6. Groseillier (15 %)
  7. Figuier (15 %)
  8. Abricotier (10 %)
  9. Noisetier (8 %)
  10. Noyer (7 %)

(Source : Efficience3 /Groupe J / Salon du Végétal)

fév 272012
 

La dernière étude d’Efficience3 pour le Groupe J et le Salon du Végétal montre qu’en cinq ans le nombre de ménages, possesseurs d’arbres et d’arbustes à fruits dans leur habitat principal, est passé de 43 à 51 % globalement et de 62 à 69 % pour ceux disposant d’un jardin. Avec, pour chacun d’entre eux, un taux de possession moyen supérieur à trois espèces différentes et, pour la moitié d’entre eux, une présence assurée de cerisier et de pommier.

Il s’agit donc là du secteur le plus porteur des produits de pépinière dont la croissance, en toute logique, se fait en parallèle à celle du potager.
Soutenus par la campagne d’incitation à “manger cinq fruits et légumes par jour” ces deux fleurons de l’horticulture française bénéficient également de l’effet de crise, tant sur le plan économique que sur le plan utilisation profitable du temps libre.

Les arbres et arbustes fruitiers possédés par les Français en 2012 (en part sur les 51 % de Français ayant déclaré en posséder)

  1. Cerisier 50%
  2. Pommier 49%
  3. Prunier 35%
  4. Poirier 32%
  5. Pêcher 19%
  6. Framboisier 16%
  7. Figuier 14%
  8. Abricotier 11%
  9. Noyer, noisetier 9%
  10. Mirabellier, groseillier 8%
  11. Citronnier 6 %
  12. Vigne, cognassier 5 %
  13. Cassissier, olivier, mûrier 4 %
  14. Fraisier, oranger 3 %
  15. Actinidia (Kiwi), châtaignier, amandier 2 %
  16. Groseillier à maquereau, néflier, nectarinier, mandarinier, grenadier, plaqueminier (kaki), bananier, myrtille 1%
  17. Autres 3%

Les 2007 personnes participant à l’étude ont été interrogées sur ce qu’était pour eux la plante ou l’arbre « idéal » de demain. Et pour les 2/3 des Français ce doit être un arbre qui produit beaucoup de bons fruits, et ce toute l’année, de façon aussi pratique qu’économique. Ce doit être aussi une plante qui allie beauté, esthétisme, forme et parfum. Ce doit surtout être un végétal qui demande peu ou pas d’entretien. Et ce doit être, quoiqu’il arrive, un élément robuste, résistant, qui se débrouille tout seul et dure longtemps. Et il faudra également qu’il consomme peu d’eau, fasse de l’ombre, ne perde pas ses feuilles et soit totalement d’origine naturelle.

(Source : Efficience3 / Groupe J / Salon du Végétal; C’est la 8ème fois que Groupe J et le Salon du Végétal s’associent dans la réalisation de ce baromètre annuel, effectué par la société d’études Efficience3 auprès de 2000 ménages représentatifs de la population française, questionnés traditionnellement sur les mois d’octobre et de novembre chaque année.)

juin 102011
 

Vous entrez dans l’enceinte de la Grande Mosquée de Paris en franchissant le seuil de la grande Porte de chêne clair, cloutée de bronze, avec entrelacs en bois d’eucalyptus et en corail, située sur la Place du Puits de l’Ermite (Paris 5e). Vous avez immédiatement une vue sur la cour d’honneur (Rhiad), inspirée des plus beaux spécimens des jardins Hispano-mauresques et des habitations seigneuriales de l’Afrique Septentrionale.

Cour d'honneur et jardin à l'Andalouse de la Grande Mosquée, Paris 5e (75)

Cour d'honneur et jardin à l'Andalouse de la Grande Mosquée, Paris 5e (75), juin 2011, photo Alain Delavie

A l’entrée, se trouve le jardin à l’andalouse avec des jets d’eau, la terrasse dallée de marbre blanc, les bassins, les fontaines, les perrons où se jouent et cascadent les eaux vives qui viennent après leur course se perdre dans les massifs de fleurs.

Cour d'honneur et jardin à l'Andalouse de la Grande Mosquée, Paris 5e (75)

Cour d'honneur et jardin à l'Andalouse de la Grande Mosquée, Paris 5e (75), juin 2011, photo Alain Delavie

Exotisme et dépaysement assuré dans ce superbe jardin où il fait bon se promener et se poser.
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mai 102011
 

Je suis toujours étonné par ce que les jardiniers des villes arrivent à faire pousser sur leurs balcons ou leurs rebords de fenêtre. Ici un chêne, là un marronnier, ailleurs une vigne ou une glycine, tout ou presque tout semble pouvoir être cultivé en pot ou en jardinière, perché dans les airs. Et même un figuier !

Balcon parisien ou jungle urbaine

Petit balcon parisien abondamment planté, aperçu depuis la Promenade plantée, Paris (75), mai 2011, photo Alain Delavie

Si les géraniums n’ont rien de très surprenant sur un balcon, la présence d’un beau figuier est plus insolite, car l’arbre peut prendre des proportions imposantes. Cette petite jungle urbaine suspendue m’a scotché sur place !

Un bel exemple de mini jardin de ville, exubérant à souhait malgré les dimensions réduites. Bravo à celui ou celle qui l’entretient.

juil 242008
 

Connaissez-vous les dorsténias ? Non presque certainement. Encore moins le Dorstenia contrajerva, petite plante vivace gélive à cultiver à l’intérieur.
Il faut dire que les espèces du genre Dorstenia sont encore très confidentielles. Seuls quelques pépiniéristes collectionneurs en proposent et toujours en petit nombre. Les plus communes ont un caudex (tige renflée) et une culture qui les rapprochent beaucoup des plantes grasses. L’IPNI en recence plusieurs centaines, mais quand on arrive à en trouver une dizaine, c’est le grand bonheur pour le collectionneur.
Parmi les plus faciles à cultiver, Dorstenia contrajerva pousse très bien et fleurit sans cesse dans un intérieur pas trop ensoleillé. Il forme des tiges succulentes assez courtes qui portent les feuilles lobées très découpées avec de longs pétioles. La curiosité réside principalement dans la floraison . Cette plante appartient à la famille du figuier et des ficus, les Moracées. Et il donne des fleurs qui ont l’apparence de coupes vertes composées de quatre lobes irrégulièrement découpés. Très curieuses, un rien animal (on s’attend presque à les voir se refermer sur le doigt qui les frôle), presque dérangeantes, j’adore ! Au coeur de ces réceptacles biscornus apparaissent des petites graines, qui sont expulsées loin de la plante mère. Chez moi, elles tombent sur la moquette, elles n’ont donc jamais donné d’autres plantes. Dommage !
Les clés de la réussite :
La culture est vraiment simple et sans problème (ce qui n’est pas le cas pour tous les dorsténias) comme une banale plante d’intérieur presque. Un terreau riche et bien drainé est nécessaire, avec des arrosages suivis pour maintenir le sol toujours frais. Peu exigeante en lumière, cette espèce se contente du soleil du matin ou d’une pièce claire, sans soleil. Le pied peut rester dans un petit pot plusieurs années de suite, ce qui limite juste le nombre et la grandeur des feuilles. Pas de sensibilité particulière aux maladies ou parasites.
Je vous ai fait envie ? Et ç’est là que les choses vont devenir difficiles, car pour trouver ce dorsténia, c’est le parcours du combattant…
Mon pied provient des Établissements horticoles « Le Prieuré », Claude de Lacheisserie, Le Prieuré, 26120 Ourches. Tél.: 04 75 60 31 26. Je vous recommande la visite de la serre de ce pépiniériste collectionneur… Le pays des merveilles, le paradis pour le collectionneur de plantes exotiques.
Si par hasard quelqu’un trouve des graines ou des plants de Dorstenia bahiensis, je suis preneur !!! J’en rêve…