juin 242012
 

Églantines (Rosa canina), parc de Bagatelle, Bois de Boulogne, Paris 16e (75)

Indigène et spontané dans les régions de plaine et de basses montagnes en France, l’églantier ou rosier des chiens (Rosa canina) fait partie de ces plantes sauvages que l’on gagnerait à cultiver davantage dans nos jardins tant la floraison est délicate et charmante.

Églantines (Rosa canina) dans le parc de Bagatelle, Bois de Boulogne, Paris 16e (75) Continue reading »

jan 232011
 

Ces petites fleurs sauvages charmantes fleurissent à longueur d’année dans Paris. Qu’il neige, qu’il pleuve, qu’il gèle ou qu’il vente, il est bien rare de ne pas trouver quelques unes de ces fleurettes dans un coin de pelouse abritée de la capitale.

Fleurettes sauvages en hiver dans une pelouse parisienne

Pâquerettes (Bellis perennis) avec quelques fleurs dans une pelouse, place Raoul Follereau, Paris 10e (75), janvier 2011, photo Alain Delavie

Les pelouses ont triste mine en plein hiver, le gazon ayant souvent beaucoup jauni et même si les pâquerettes n’ont pas été plantées ou semées, ces « mauvaises herbes » fleuries sont les bienvenues. J’ai trouvé ces petites pâquerettes dans le 10e arrondissement de Paris, près du Canal Saint-Martin.

Fleurettes sauvages en hiver dans une pelouse parisienne

Pâquerettes (Bellis perennis) avec quelques fleurs dans une pelouse, place Raoul Follereau, Paris 10e (75), janvier 2011, photo Alain Delavie

Une aubaine pour les insectes pollinisateurs qui trouvent ainsi quelques fleurs par ci, par là pendant la mauvaise saison.

Un petit peu de botanique concernant ces pâquerettes (Bellis perennis) :
Description de Coste (tome 2, taxon n°1926), id : 3813 – pr : 9

Nom présent dans la flore de Coste : Bellis perennis Linné – Pâquerette vivace. En traduisant le nom latin, on obtient « beauté éternelle », un joli nom n’est-ce pas ?

Souche vivace ; tige de 5-15 cm. scapiforme, simple et nue, pubescente ; feuilles toutes radicales en rosette, à la fin glabrescentes, à limbe obovale-spatulé, uninervé, superficiellement crénelé, nettement pétiolées ; involucre pubescent à folioles lancéolées ; achaines petits, velus, obovales, fortement marginés ; capitule solitaire, terminal, de 2 cm. de diamètre environ ; fleurs du centre jaunes, tubuleuses, celles de la circonférence ligulées à ligules blanches ou purpurines, oblongues-linéaires, une fois plus longues que l’involucre.

Ces petites plantes vivaces sont présentes dans les pelouses, les prés, sur les bords des chemins dans toute la France, mais aussi en Europe et en Orient.

Les pâquerettes se ressèment toutes seules, mais si vous cherchez des graines, les Semences du Puy en proposent.
1000 graines de pâquerettes pèsent 0,1 gramme seulement !

août 012010
 

Créés en 2009, les Jardins Abbé-Pierre Jardins des Grands Moulins font la part belle aux prairies fleuries dans la partie la plus centrale où les plantes sauvages peuvent s’y épanouir. En ce moment vous pouvez vous asseoir au milieu des ombelles blanches des carottes sauvages. Dépaysant !

Fleurs sauvages dans Paris

Carottes sauvages dans les Jardins Abbé-Pierre, Paris 13e (75), juillet 2010, photo Alain Delavie

Fleurs sauvages dans Paris

Banc entouré de carottes sauvages dans les Jardins Abbé-Pierre, Paris 13e (75), juillet 2010, photo Alain Delavie

Des tapis de carottes sauvages ont colonisé un coin du jardin en compagnie de trèfles et d’autres plantes habituellement considérées comme des mauvaises herbes ou des plantes indésirables. Pourtant si jolies quand on les laisse en prairie.

Fleurs sauvages dans Paris

Banc entouré de carottes sauvages dans les Jardins Abbé-Pierre, Paris 13e (75), juillet 2010, photo Alain Delavie

Fleurs sauvages dans Paris

Carottes sauvages dans les Jardins Abbé-Pierre, Paris 13e (75), juillet 2010, photo Alain Delavie

Elle est même superbe la floraison des carottes sauvages (Daucus carota) ! Légère, aérienne, gracieuse…

Trois en un, les nouveaux jardins des Grands Moulins comprennent trois espaces différents:
– le jardin de l’Avenue de France,
– le jardin Central,
– et le jardin des Écoles.

Ces trois nouveaux jardins se succèdent sur différents niveaux, pour finir leur course vers la Seine :
– Le Jardin de l’Avenue de France (2 150 m²) est un lien vers la Seine et vers la rue. Il est destiné aux adolescents avec un terrain de jeux de ballon et deux tables de ping-pong. L’allée principale est une promenade buissonnière sous les arbres. Une grande pelouse bordée d’arbres orientée vers la Seine ouvre sur le Jardin Central.
– Le Jardin Central (7 916 m²) est divisé en deux : les « Carrés Nomades » prairies fleuries naturelles disposées en arcs de cercle et en terrasses. Le parvis, dans la partie basse, et la terrasse du Bassin des Pluies un peu plus haut. Le jardin central est d’abord un lieu de promenade et de détente pour tous.

Fleurs sauvages dans Paris

Carottes sauvages dans les Jardins Abbé-Pierre, Paris 13e (75), juillet 2010, photo Alain Delavie

– Le Jardin des Ecoles (2 280 m²) est un espace de jeu pour les plus petits et les enfants d’âge moyen, mais c’est aussi un espace de repos. Au nord sont installées les planches botaniques où certains des végétaux sont étiquetés.

Pour la visite, c’est en ce moment !

mai 162010
 

Aussi dénommée oeillet des près, cette petite plante vivace (Silene flos-cuculi) offre une floraison printanière très légère et gracieuse. De la pure dentelle, à admirer en ce moment, même dans Paris !

Fleur sauvage

Lychnis fleur de coucou (Silene flos-cuculi), mai 2010, photo Alain Delavie

Les petites fleurs qui apparaissent d’avril à juillet ont une couleur rose chair, avec un calice renflé en forme de cloche strié de rouge et cinq pétales qui se terminent en lanières (4 par pétale). Cette plante vivace est légèrement pubescente. Sa souche est stolonifère. Les tiges mesurent de 30 à 60 cm de hauteur. Elles sont dressées. Les feuilles à la base sont oblongues-lancéolées, glabres et ciliées, les supérieures sont lancéolées-linéaires. Les fleurs qui se dressent au-dessus du feuillages sont réunies en cyme dichotome lâche.

Fleur sauvage

Lychnis fleur de coucou (Silene flos-cuculi), mai 2010, photo Alain Delavie

Ce silène pousse à l’état naturel un peu partout en France, dans les terrains humides. C’est donc une petite plante sauvage, mais elle se laisse admirer en ville, dans le jardin des Écoles (Paris 13ème), où je l’ai photographiée. Ce petit jardin de 2280 m2 fait partie des jardins des Grands Moulins, au coeur du quartier Masséna.

Fleur sauvage

Lychnis fleur de coucou (Silene flos-cuculi), Jardins des Écoles (Paris 13e), mai 2010, photo Alain Delavie

Le jardin est en grande partie occupé par des jeux pour les enfants, mais un coin est réservé à la culture et présentation de plantes sauvages, dont le lychnis fleur de coucou…