nov 232013
 

Pommes, photo © ulkan - Fotolia.com

L’Association Nationale Pommes Poires (ANPP) vient d’annoncer les derniers chiffres de la récolte française de pommes : 1,528 million de tonnes, soit une hausse de 31% par rapport à l’an passé qui était très déficitaire. Un niveau satisfaisant après une saison 2012 difficile pour les producteurs français, très touchés par les aléas climatiques. La récolte 2013 retrouve de belles couleurs !

Une récolte tardive
Ce millésime 2013 connaît un retard exceptionnel de 2 à 3 semaines par rapport au calendrier habituel et les variétés les plus tardives sont désormais en fin de cueillette. En effet, les cueilleurs ont attendu que la qualité gustative et la coloration soient optimales avant de cueillir les pommes une à une à la main. Le respect des rythmes de la nature fait partie intégrante de la Charte Qualité des Pomiculteurs de France « Vergers écoresponsables » dans laquelle les pomiculteurs de l’ANPP sont engagés depuis maintenant plus de 15 ans.
Les conditions climatiques du printemps (froid et pluie) ont ralenti le processus de croissance des fruits. Ceci entraîne une augmentation de la proportion de petits fruits, et des pommes un peu plus petites proposées en sachet.

À croquer sans modération !
L’ensoleillement exceptionnel pendant tout l’été et le contraste entre les nuits fraîches et les journées ensoleillées en deuxième quinzaine d’août ont apporté coloration, fermeté et croquant à la pomme. Résultat, les fruits offrent de belles qualités gustatives. Gala, Golden, Fuji, Reinette grise du Canada, Granny Smith, Belchard Chantecler et autres Pink Lady sont désormais bien présentes sur les étals pour le plaisir des papilles.

Association Nationale Pommes Poires (ANPP)
C’est l’association française des organisations de producteurs de pommes et poires, reconnue AOP par les pouvoirs publics en août 2009. Elle regroupe environ 170 adhérents représentant 1500 producteurs au travers d’organisations de producteurs, de producteurs indépendants, d’expéditeurs, mais aussi de bureaux centralisateurs et de centres d’expérimentation.
Elle valorise le savoir-faire de ses adhérents engagés dans la Charte Qualité des Pomiculteurs de France dont la production est identifiée par le label Vergers Écoresponsables. Elle représente : 900.000 tonnes de pommes et 35.000 tonnes de poires.

jan 062013
 

Plantation d'un Magnolia grandiflora par Jean-Marc Ayrault dans le parc de l'Hôtel de Matignon, Paris 7e (75), photo Pierre Chabaud / Matignon

Depuis 1978, chaque Premier Ministre a la possibilité de planter un arbre dans le parc de l’Hôtel Matignon qui s’étend sur trois hectares dans le 7e arrondissement de Paris. Le dernier arbre planté a été un magnolia à grandes fleurs, installé en novembre 2012 par Jean-Marc Ayrault.

  • Érable à sucre (Acer saccharum) planté par Raymond Barre en 1978
  • Chêne de Hongrie (Quercus frainetto) planté par Pierre Mauroy en 1983
  • Chêne de Bourgogne (Quercus cerris) planté par Laurent Fabius en 1984
  • Copalme d’Amérique (Liquidambar styraciflua) planté par Michel Rocard en 1988
  • Arbre aux quarante écus (Ginkgo biloba) planté par Édith Cresson en 1992
  • Tulipier de Virginie (Liriodendron tulipifera) planté par Pierre Bérégovoy en 1992
  • Érable argenté (Acer saccharinum) planté par Édouard Balladur en 1994
  • Arbre à caramel (Cercidiphyllum japonicum) planté par Alain Juppé en 1996
  • Orme de Lutèce (Ulmus clone 762 INRA) planté par Lionel Jospin en 1997
  • Arbre de fer (Parrotia persica) planté par Jean-Pierre Raffarin en 2005
  • Chêne pédonculé (Quercus robur) planté par Dominique de Villepin en 2005
  • Cornouiller des pagodes (Cornus controversa ‘Variegata’) planté par François Fillon en 2007
  • Magnolia à grandes fleurs (Magnolia grandiflora) planté par Jean-Marc Ayrault le 29 novembre 2012.

Depuis le 5 janvier, tous les premiers samedis du mois, vous pouvez découvrir le parc de l’Hôtel Matignon. L’entrée du parc se fera par le 36, rue de Babylone (Paris 7e) de 13h à 17h de novembre à mars et de 13h à 18h30 d’avril à octobre.

nov 182012
 

Le dynamisme remarquable des exportations françaises de semences et plants ne faiblit pas malgré un contexte économique tendu et permet à la filière d’atteindre le niveau exceptionnel de 1 234 M€. Malgré le bond des importations à 568 M€ (+19%), le solde excédentaire de la balance commerciale atteint un nouveau record de 666 M€.

Ainsi, la filière semences et plants participe à hauteur de 18.6% au solde de la balance commerciale du commerce extérieur français des produits agricoles, sylvicoles et piscicoles qui accuse un recul de 5% en raison d’un net ralentissement des ventes agricoles qui avaient atteint un niveau exceptionnellement élevé en 2010/11. Les entreprises de la filière, en majorité des PME et des coopératives, ont commercé cette année avec près de 155 pays.

La croissance des exportations tirée par les semences de maïs
À l’exception des fourragères et des florales, les exportations de toutes les espèces progressent et le maïs affiche la plus forte croissance. Avec 494 M€ (+54 M€), il représente à lui seul 40% des exportations de la filière. Le trio de tête, constitué du maïs, des potagères (avec 283 M€, soit +42 M€) et des oléagineux (avec 180 M€, soit +29 M€), représente quant à lui près de 80% du total exporté. Cette année, malgré une production nationale record, il a fallu faire appel aux marchés extérieurs de production en contre-saison (Amérique du Sud), afin de pallier la demande supplémentaire française en maïs et tournesol induite par les ressemis de printemps suite au gel de février. Ces importations imprévues ont influencé en partie le solde de la balance commerciale.

L’Union Européenne confirme son rang de première zone cliente de la France
Plus de 70% des exportations de semences françaises sont à destination de l’Union Européenne, avec l’Allemagne qui affirme son poids prépondérant au sein de la zone (221 M€). En termes d’espèces, le maïs et les potagères ont contribué à part égale (+61 M€) à l’augmentation des exportations vers l’Union européenne (+100 M€ sur la période). Les oléagineux et les betteraves ne sont pas en reste avec une contribution supplémentaire de plus de 20 M€ chacun.

Pays tiers : toujours cap à l’Est
Le solde excédentaire des échanges de la France avec les pays tiers enregistre une hausse de 9% pour atteindre la valeur record de 216.5 M€ grâce à des exportations qui ne cessent de se développer (+16.5%), car cette année les importations ont fortement progressé (+31%).
La croissance des exportations sur la CEI Occidentale, première zone cliente hors UE (135 M€) ne faiblit pas, avec deux pays phares : La Russie (69 M€) et l’Ukraine (55 M€), boostée par les ventes de maïs (+87%) et de tournesol (+17%).
Les ventes de semences repartent à la hausse vers le Maghreb (+5%). Elles gagnent 10% sur le Proche et Moyen Orient, mais les importations en hausse de 11% stabilise le solde bénéficiaire de la balance commerciale avec la zone à 40 M€. Les exportations vers l’Afrique sub-saharienne (25 M€) continuent quant à elles d’afficher une croissance rapide et régulière : +20% en moyenne sur quatre ans.
Les exportations vers l’Asie reprennent (+11%) et totalisent 18 M€.
Si le solde de la balance commerciale reste négatif vers les Etats Unis (-20 M€), il enregistre une amélioration de +12% grâce à des exportations qui ne cessent de progresser depuis trois ans maintenant, en particulier des potagères.
Par contre, le déficit ce creuse de nouveau avec l’Amérique Latine (-17 M€) et le Chili notamment.

(Source : GNIS, 14 novembre 2012)

nov 152012
 

Consultation du public sur l’avenir de l’eau et des milieux aquatiques

Reconquérir et préserver le bon état de nos ressources en eau et de nos milieux aquatiques, garantir une eau potable en quantité suffisante, retrouver les équilibres écologiques et restaurer la biodiversité, mieux s’adapter aux impacts du changement climatique, intégrer la gestion de l’eau au cœur des projets d’aménagement et de développement… Depuis le 1er novembre 2012 et jusqu’au 30 avril 2013, les Français sont invités à donner leur avis sur l’avenir de l’eau et des milieux aquatiques dans chaque grand bassin hydrographique du territoire.

Cette troisième consultation, après celles de 2005 et 2008, porte sur les grands enjeux spécifiques à chaque bassin hydrographique, mais également ceux partagés par tous. Elle contribuera à la révision des plans de gestion de l’eau : les Schémas directeurs d’Aménagement et de Gestion des eaux (SDAGE), qui fixent, dans chacun des treize bassins hydrographiques que compte la France, les orientations générales et les programmes de mesures à mettre en place pour atteindre le « bon état » écologique des cours d’eau en 2015, conformément à la directive cadre sur l’eau (DCE).

En France, les ressources en eau font l’objet d’une gestion intégrée par bassin hydrographique. Les bassins hydrographiques sont délimités par les lignes de partage des eaux superficielles. 12 bassins ont été délimités :

Les sept bassins hydrographiques métropolitains :
Agence de l’eau Seine-Normandie
51, rue Salvador Allende, 92027 Nanterre Cedex
www.eau-seine-normandie.fr

Agence de l’eau Artois-Picardie
Centre tertiaire de l’Arsenal
200, rue Marceline, BP 80818, 59508 Douai Cedex
www.eau-artois-picardie.fr

Agence de l’eau Loire-Bretagne
Avenue Buffon, BP 6339, 45063 Orléans Cedex 2
www.prenons-soin-de-leau.fr

Agence de l’eau Rhin-Meuse
BP 30019, 57161 Moulins-lès-Metz Cedex
www.eau-rhin-meuse.fr

Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse
2-4, allée de Lodz, 69363 Lyon Cedex 7
www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr
www.corse.eaufrance.fr

Agence de l’eau Adour-Garonne
90, rue du Férétra, 31078 Toulouse Cedex
www.consultation-2012.eau-adour-garonne.fr

nov 032012
 

United Buddy Bears : l’ourson de la France, Champs de Mars, Paris 7e (75)

Nouvelle présentation d’un ourson des « United Buddy Bears » (Oursons Unis) qui sont installés sur le Champ de Mars et que vous pouvez encore découvrir jusqu’au 18 novembre 2012. 140 statues aux décors variés. L’ourson de la France est… bleu, blanc et rouge. Mais avec une forte présence de motifs dorés.

Où l’on reconnaît la Tour Eiffel, il y en a même plusieurs !

La programmation complète est en ligne :
www.paris-berlin25.com
www.paris.fr
www.tandemparisberlin.com

oct 252012
 

Pour cette nouvelle étape dans la réalisation de la Liste rouge des espèces menacées en France, le risque de disparition de plus d’un millier de plantes, parmi les plus rares du territoire, a été examiné. Les résultats montrent qu’au moins 512 espèces sont menacées de disparition. Cet état des lieux est le fruit d’une collaboration associant le Comité français de l’UICN, la Fédération des conservatoires botaniques nationaux (FCBN) et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN).

Logo UICN France

Au sein de la flore, les plantes dites « vasculaires » regroupent l’ensemble des fougères et des plantes à graines ou à fleurs. En France métropolitaine, on estime qu’il en existe plus de 4 400 espèces différentes, certaines communes et d’autres très rares. Dans la perspective d’évaluer progressivement le risque de disparition de toutes ces plantes, l’état des lieux a ciblé dans un premier temps 1 048 espèces, sous-espèces et variétés, qui avaient auparavant été sélectionnées pour figurer dans le « Livre rouge de la flore menacée de France ».

Logo Muséum National d'Histoire Naturelle

Menaces sur la flore métropolitaine
La destruction et la modification des milieux naturels figurent au rang des principales menaces pesant sur la flore de métropole.
Ainsi, le panicaut vivipare, petite plante à fleurs bleues, et le liparis de Loesel, une orchidée discrète, sont tous deux victimes de l’urbanisation et de l’abandon du pâturage extensif. Le premier a vu presque toutes ses localités disparaître depuis 40 ans et a été classé « En danger critique » ; le second est classé « Vulnérable ». Les atteintes aux milieux naturels, comme la pollution des milieux humides ou leur drainage, affectent des espèces comme la saxifrage œil-de-bouc, plante vivace aux pétales jaune doré classée « En danger critique », et la salicaire faux-thésium, espèce annuelle munies de toutes petites fleurs roses groupées à l’aisselle des feuilles, classée « En danger ». Comme d’autres plantes rarissimes, cette dernière est également menacée par la construction d’infrastructures. Enfin, l’abandon des pratiques agricoles traditionnelles est à l’origine de la régression de nombreuses espèces, comme l’alsine sétacée, plante grêle aux fleurs blanches classée « En danger », et le bouleau nain, un arbuste « Quasi menacé », qui subissent l’envahissement par les broussailles des pâturages délaissés.

Parmi les plantes menacées, 73 espèces sont strictement endémiques du territoire métropolitain, ce qui signifie qu’elles n’existent nulle part ailleurs dans le monde. C’est le cas de l’armérie de Belgentier et de la violette de Rouen, toutes deux « En danger critique ». Trois autres espèces endémiques sont déjà « Éteintes à l’état sauvage » et ne subsistent plus que dans des jardins botaniques. Une quatrième, la violette de Cry, est désormais « Éteinte ».

Des efforts de conservation à amplifier
Pour faire face à ces menaces, de nombreuses actions sont mises en œuvre en France.
Plusieurs espèces, comme la saxifrage œil-de-bouc et le liparis de Loesel, font l’objet de Plans nationaux d’actions. Des sites naturels abritant des plantes menacées, comme la benoîte à fruits divers ou la dioscorée des Pyrénées, bénéficient de mesures de gestion et de protection. Et le développement de banques de graines et de cultures de plants permet d’assurer la conservation ex situ des espèces les plus menacées. Pour mettre en œuvre ces actions et renforcer les connaissances, de nombreux acteurs, parmi lesquels les Conservatoires botaniques nationaux, se mobilisent sur le terrain.

Cette nouvelle avancée de la Liste rouge des espèces menacées en France permet désormais de hiérarchiser les espèces en fonction des menaces et contribue à établir des priorités d’actions. À terme, le chapitre consacré à la flore vasculaire fournira une base cohérente pour orienter les stratégies de connaissance et de préservation de la biodiversité végétale en France.