jan 172013
 

Ananas Victoria acheté sur le marché d'Aligre, Paris 12e (75)

Un petit peu d’exotisme par ce temps froid avec un des meilleurs ananas aujourd’hui proposé sur nos marchés parisiens, l’ananas Victoria ou Queen Victoria. Un beau fruit exotique à la robe dorée provenant de l’Île de la Réunion et que j’ai acheté sur le marché d’Aligre (Paris 12e) le week-end dernier. Tout simplement délicieux, parfumé et sucré à souhait, je ne regrette pas mon achat.

L’ananas Queen Victoria (Reine Victoria) est plus petit que les fruits des variétés africaines et sud-américaines mais sa chair est très parfumée. Il est cueilli mûr et à point dans l’île de la Réunion, de décembre à janvier, pour être expédié par avion en métropole. Il garde ainsi toutes ses saveurs.

La variété Victoria est considérée comme la meilleure du monde avec son goût particulièrement fruité et sucré. Elle a été introduite sur l’île de la La Réunion en 1668. L’ananas Victoria produit à la Réunion bénéficie depuis 2006 d’un Label rouge. Il présente une belle couleur dorée et une chair jaune brillant. L’ananas Victoria ne dépasse pas une taille moyenne de 11,4 cm de haut et un diamètre de 8.8 cm. C’est un petit ananas, mais quel régal !

Ananas Victoria acheté sur le marché d'Aligre, Paris 12e (75)

Le toupet de feuilles qui surmonte l’ananas se bouture très bien. Il faut couper au sommet du fruit en laissant peu de chair à la base des feuilles. Après avoir laissé sécher la coupe, il faut enfouir la base de cette curieuse bouture dans un substrat léger et bien drainé. La reprise est meilleure quand on couvre la rosette de feuilles avec un sachet plastique transparent et que l’on place la bouture au chaud et à la lumière, sans soleil direct. Il faut arroser avec beaucoup de modération jusqu’aux premiers signes de reprise.

Je n’ai pas retenté l’expérience car le feuillage de l’ananas est bardé d’épines crochues qui peuvent méchamment blesser. Et puis il faut un intérieur vraiment très lumineux.

jan 142013
 

Caisse de kaki Persimon, marché d'Aligre, Paris 12e (75)

J’avais reçu un dossier de presse en octobre dernier, mais hormis l’aspect engageant de ce fruit et le fait qu’il ait une chair ferme, je suis resté sur mon dégoût des fruits blets à la chair gluante et mon peu d’attirance pour les kakis que l’on trouve couramment. Samedi dernier, il y en avait plein sur le marché d’Aligre (Paris 12e) et j’ai tenté. J’ai acheté deux kakis Persimon, des fruits énormes d’un bel orange vif soutenu brillant, fermes et lourds. Faciles à éplucher, ces fruits ont une chair jaune ferme et fondante à la fois, bien sucrée, sans amertume. J’aime beaucoup, je vais en acheter d’autres.

Encore assez méconnu du grand public, le kaki Persimon entre peu à peu dans le panier des Français. Les ventes progressent en effet régulièrement chaque année. Elles se sont multipliées par plus de 3,6 entre 2009 et 2011. Ce fruit est particulièrement apprécié pour sa saveur douce et vanillée, sa chair ferme et croquante qui le distingue de ses autres cousins kakis mangés quand ils sont blets. Sans pépin, ni noyau, le kaki Persimon est idéal pour faire le plein de vitamines pour cet hiver. Continue reading »

déc 292011
 

Fruits du dragon (Hylocereus undatus)

Au moment des fêtes de fin d’année et des festivités du nouvel an chinois, les rayons des épiceries de fruits et légumes exotiques offrent ces superbes fruits vivement colorés de rose, d’orange, de vert et de jaune.

Pitaya, Pitahaya ou fruit du dragon, quel que soit le nom, il s’agit d’un fruit exotique et plus exactement du fruit d’un cactus (Hylocereus undatus) à floraison nocturne fécondée par les chauve-souris dans la nature, par l’homme en culture.

Fruits du dragon (Hylocereus undatus)

Souvent plus gros qu’une belle poire et bien rebondi, ce fruit coloré renferme une pulpe blanche, juteuse, sucrée et rafraichissante qui contient de nombreuses petites graines noires. La chair se consomme crue (avec les graines), à la petite cuillère, nature ou avec un filet de citron vert. Son goût se rapproche de celle du kiwi. Elle sert aussi à confectionner des sorbets ou des jus.

Il est possible de cultiver le cactus en pot, en prévoyant beaucoup de place et un palissage car les tiges peuvent s’étendre sur plusieurs mètres (jusqu’à 10 à 12 m). Mais la floraison se fait souvent attendre pendant des années. Et il faut deux pieds au patrimoine génétique suffisamment différent pour obtenir une fécondation.