juil 062012
 

Galinsoga cilié (Galinsoga ciliata), Cimetière du Père Lachaise, Paris 20e (75)

Certes, il s’agit d’une mauvaise herbe particulièrement envahissante qui très vite s’échappera de sa jardinière pour aller coloniser les voisines et bien au-delà. Mais quand on cherche des végétaux sans soucis… Et la floraison quoique discrète n’en est pas moins charmante. Alors, pourquoi pas ?

Galinsoga cilié (Galinsoga ciliata), Cimetière du Père Lachaise, Paris 20e (75)

Cette grande jardinière de galinsoga s’est semée toute seule, cette mauvaise herbe étant déjà très fréquente dans la capitale et notamment dans le cimetière du Père Lachaise (Paris 20e). Mais avec le printemps humide, les plants de galinsoga sont bien développés cette année, surtout quand ils bénéficient d’un bon volume de terre. D’où l’opulence de cette jardinière.

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nov 032011
 

Toute peste végétale n’a qu’une obsession dans sa vie de mauvaise herbe, c’est d’assurer sa descendance, soit en envoyant partout des racines traçantes ou des gourmands, soit en fleurissant tant et plus et en expulsant un peu partout ses graines. C’est pourquoi le petit galinsoga cilié (Galinsoga ciliata) continue à fleurir et donner des semences qui viendront repeupler les coins de terre nue dès le retour de la belle saison.

Galinsoga velu (Galinsoga ciliata) dans le cimetière du Père Lachaise, Paris 20e (75)

Quand on le regarde d’un peu près, ce galinsoga velu est assez mignon… Les petites fleurs sont même charmantes je trouve. Elles ont un faux air de minuscules pâquerettes aux « pétales » (en fait des ligules) clairsemés.

Galinsoga velu (Galinsoga ciliata) dans le cimetière du Père Lachaise, Paris 20e (75)
Mais, parce qu’il y a un mais, un seul plant peut produire jusqu’à 7 500 graines, en commençant dès la huitième semaine. Les semences ne présentent aucune dormance, elles germent dès qu’elles sont tombées. Une grande partie peut aussi germer l’année suivante.
Cette capacité germinative lui permet d’avoir trois ou même quatre générations par an sous nos conditions. De plus, le galinsoga peut faire des racines à partir d’une section de tige coupée (à retenir pour ceux qui veulent tenter un bouture).
Le galinsoga préfère les sols riches et humides mais peut croître dans toutes sortes de conditions. Plus le sol est sableux, plus les graines germent facilement et plus la production de semences est importante.
Gare à celui qui laisse pousser ne serait-ce qu’un petit pied…

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oct 092010
 

Le galinsoga est une mauvaise herbe particulièrement prolifique et tenace qui a vite fait d’envahir un jardin. Au hasard d’un semis spontané, j’ai découvert quelques jardinières abondamment plantées de cette adventice aux mignonnes petites fleurs. Des jardinières « nature »…

Mauvaise herbe décorative

Jardinière de Galinsoga cilié, cimetière de Montmartre, Paris 18e (75), octobre 2010, photo Alain Delavie

Avec ses petites fleurs étoilées, cette mauvaise herbe en est presque charmante installée toute seule dans cette petite jardinière. Les fleurs rappellent celles des fraises des bois, en beaucoup plus petit.

Mauvaise herbe décorative

Galinsoga cilié, cimetière de Montmartre, Paris 18e (75), octobre 2010, photo Alain Delavie

Une « fleur » et une jardinière pas difficiles à entretenir, car la mauvaise herbe s’y est installée toute seule et survit avec l’eau tombée du ciel.

Mauvaise herbe décorative

Jardinière de Galinsoga cilié, cimetière de Montmartre, Paris 18e (75), octobre 2010, photo Alain Delavie

Comme toute mauvaise herbe, le galinsoga cilié (Galinsoga ciliata) s’adapte à la nourriture qu’il trouve. Petite jardinière, peu de terre et la plante sera petite. Grande jardinière mieux arrosée, l’adventice va prendre ses aises et former de belles touffes couvertes de dizaines de fleurettes.

Mauvaise herbe décorative

Galinsoga cilié, cimetière de Montmartre, Paris 18e (75), octobre 2010, photo Alain Delavie

De quoi ensemencer tout un quartier de Paris ! Un pied peut donner jusqu’à 10 000 graines.
Mais je lui trouve un petit air séduisant et charmant à cette redoutable mauvaise herbe. Qui ne pousse en fait qu’en plein soleil, là où la terre est laissée à nu. Après tout, dans les jardinières abandonnées, elle est du plus bel effet 😉

avr 282010
 

Dès que le temps s’adoucit, tout pousse vite dans les jardins et sur les balcons. Mais les mauvaises herbes envahissent vite les plates-bandes délaissées trop longtemps par le jardinier qui a fort à faire.

Mauvaises herbes envahissantes dans les plates-bandes printanières

Massif de primevères envahi par des véroniques à feuilles de lierre, avril 2010, photo Alain Delavie

Remarquez, ce n’est pas vilain du tout ce mélange inattendu de primevères et de véroniques à feuilles de lierre… Une association printanière très fleurie, même si elle n’a pas été souhaitée. Le danger de laisser ainsi les adventices fleurir, c’est de les laisser ensuite monter à graines et se propager à tout va, à tout vent.

Mauvaise herbe annuelle

Euphorbe réveil-matin ou petite éclaire (Euphorbia helioscopia), avril 2010, photo Alain Delavie

Mauvaises herbes

Tapis de fumeterre (Fumaria officinalis) et de boutons d'or (Ranunculus acris), photo Alain Delavie

Mauvaise herbe annuelle

Galinsoga cilié (Galinsoga ciliata), photo Alain Delavie

Capselle bourse-à-pasteur, euphorbe réveil-matin, fumeterre, galinsoga cilié, moutarde des champs, séneçon commun… Elles sont mignonnes en photos, non ?
Toutes ces mauvaises herbes annuelles poussent très vite et se reproduisent en donnant de grandes quantités de graines, d’où l’importance de les arracher avant la floraison. Un simple coup de binette les extirpe du sol, il suffit ensuite de les laisser se dessécher sur la terre où elles vont finir par se décomposer et apporter un peu de matière organique au sol.

Bon courage !