Le galinsoga est une mauvaise herbe particulièrement prolifique et tenace qui a vite fait d’envahir un jardin. Au hasard d’un semis spontané, j’ai découvert quelques jardinières abondamment plantées de cette adventice aux mignonnes petites fleurs. Des jardinières « nature »…

Jardinière de Galinsoga cilié, cimetière de Montmartre, Paris 18e (75), octobre 2010, photo Alain Delavie
Avec ses petites fleurs étoilées, cette mauvaise herbe en est presque charmante installée toute seule dans cette petite jardinière. Les fleurs rappellent celles des fraises des bois, en beaucoup plus petit.

Galinsoga cilié, cimetière de Montmartre, Paris 18e (75), octobre 2010, photo Alain Delavie
Une « fleur » et une jardinière pas difficiles à entretenir, car la mauvaise herbe s’y est installée toute seule et survit avec l’eau tombée du ciel.

Jardinière de Galinsoga cilié, cimetière de Montmartre, Paris 18e (75), octobre 2010, photo Alain Delavie
Comme toute mauvaise herbe, le galinsoga cilié (Galinsoga ciliata) s’adapte à la nourriture qu’il trouve. Petite jardinière, peu de terre et la plante sera petite. Grande jardinière mieux arrosée, l’adventice va prendre ses aises et former de belles touffes couvertes de dizaines de fleurettes.

Galinsoga cilié, cimetière de Montmartre, Paris 18e (75), octobre 2010, photo Alain Delavie
De quoi ensemencer tout un quartier de Paris ! Un pied peut donner jusqu’à 10 000 graines.
Mais je lui trouve un petit air séduisant et charmant à cette redoutable mauvaise herbe. Qui ne pousse en fait qu’en plein soleil, là où la terre est laissée à nu. Après tout, dans les jardinières abandonnées, elle est du plus bel effet 😉