juin 152012
 

Un an après la pluie de météorites tombée le 13 juillet 2011 sur plusieurs localités de l’Essonne, le Muséum national d’Histoire naturelle vient d’acquérir la plus grosse des pierres connues à ce jour. Cette pierre de 5,2 kg est exposée pour la première fois à partir d’aujourd’hui dans la Grande Galerie de l’Évolution avec trois autres pierres tombées au même moment.

La météorite de Draveil (Essonne)

Depuis hier, 4 spécimens de météorites, provenant de la pluie de météorites tombées l’été dernier dans l’Essonne, sont exposées au Muséum. Si les trois premières pierres découvertes ont déjà été exposées, la dernière pierre, qui est aussi la plus grosse, est montrée au public pour la première fois. Cette pierre de plus de 5,2 kg fait désormais partie des collections du Muséum.
Elle a été acquise grâce au soutien de la Société des Amis du Muséum.

4 spécimens sont exposés dans la Grande Galerie de l’Évolution découverts pendant l’été 2011 :

  • La pierre de 5,2 kg, découverte suite à l’appel à témoins lancé le 13 octobre 2011 par le Muséum et l’Université Pierre et Marie Curie ;
  • 3 autres spécimens plus petits
    Un 1er spécimen de 80 g
    Un second spécimen de 88 g, tombé sur le toit de la maison louée par Mme Comette à Draveil
    Un troisième spécimen de 2 kg, tombé dans la zone industrielle de Grigny.
    Ces trois premières pierres avaient été exposées lors de la Fête de la Science 2011 à l’Université Pierre et Marie Curie.

Une chute observée en région parisienne le 13 juillet 2011
Une pluie de météorites est tombée le 13 juillet 2011 dans plusieurs localités du département de l’Essonne : 6 pierres sont connues à ce jour. Les chutes de ces différentes pierres ne semblaient pas du tout avoir été observées, le ciel étant couvert ce jour-là. Mais en réalité un témoin (le facteur) a assisté à la chute de la plus grosse pierre. Des fragments de 3 des pierres connues ont été déposés par les découvreurs au Muséum national d’Histoire naturelle.

Qu’est-ce qu’une météorite ?
Les météorites sont des pierres d’origine extra-terrestre. Certaines sont des fragments de planètes ou de la Lune, mais la plupart ont été formées dans les tout premiers instants du Système solaire, il y a près de 4,6 milliards d’années, et n’ont pratiquement pas évolué depuis. Ce sont alors des matériaux très proches de ceux qui ont servi à former les planètes, sur lesquelles elles sont une source d’information irremplaçable. Certaines contiennent des matériaux organiques qui sont identiques à ceux qui ont servi à l’élaboration de la vie, apparue sur Terre il y a environ 4 milliards d’années. Ce n’est pas le cas de la météorite de Draveil, qui est un fragment d’un astéroïde (un petit corps gravitant entre Jupiter et Mars), qui a été chauffé par la décroissance d’éléments radioactifs formés avant le soleil et intégrés au disque proto-planétaire, et qui ne contient donc plus de composés organiques.

La collection nationale de météorites du Muséum est l’une des plus importantes au monde.
Elle est constituée de plus de 4000 échantillons, provenant de 1500 météorites différentes, dont 520 chutes « observées »*. En raison de la rareté de ces objets, cette collection a à la fois une valeur patrimoniale, scientifique (ses échantillons sont mis à la disposition des chercheurs du monde entier), et pédagogique (les échantillons les plus prestigieux – dont Draveil – seront présentés à la Galerie de Géologie et de Minéralogie lors de sa réouverture au printemps 2013). Draveil est la 65e chute observée française.

La météorite de Draveil (Essonne)

* par opposition avec les « trouvailles » qui sont retrouvées longtemps après leur chute et ont souvent perdu de leur valeur scientifique car elles ont été altérées par les intempéries terrestres.

juin 032012
 

Un chercheur, un livre au Muséum National d'Histoire Naturelle / 100 oiseaux des parcs et des jardins

Lundi 4 juin 2012 à 18h, Frédéric Jiguet, écologue du Muséum national d’Histoire naturelle, présente son livre 100 oiseaux des parcs et des jardins. Présentation suivie d’une séance de dédicaces.

Dans le cadre du centenaire de la Ligue pour la Protection pour les Oiseaux, cet ouvrage permet d’apporter des réponses à tous les curieux d’ornithologie et de participer au programme de sciences participatives Vigie-Nature qui invite à dénombrer les oiseaux dans les jardins sur le site Internet Oiseaux des jardins.

Informations pratiques
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.
Accueil du public dès 17h30.
Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution,
36, rue Geoffroy Saint Hilaire, 75005 Paris.

déc 232011
 

Les vacances de Noël sont l’occasion de découvrir ou de redécouvrir en famille le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN), site historique unique dédié aux sciences naturelles. Pendant ces congés de fin d’année, parents et enfants peuvent découvrir la face cachée d’un univers avec l’exposition « Au fil des araignées », participer à des ateliers d’éveil et d’art au jardin, s’étonner devant l’art contemporain avec la FIAC Hors Les Murs au Jardin des Plantes ou fêter l’anniversaire de la Galerie des Enfants.

Découvrir la face cachée d’un univers, celui des araignées
Grande Galerie de l’Évolution du Muséum; jusqu’au 2 juillet 2012.

Plus de 50 000 visiteurs l’ont déjà découverte… L’exposition s’attaque aux clichés qui ont forgé la mauvaise réputation de l’araignée et décline les caractéristiques de ce prédateur efficace qui constitue un maillon important de la chaîne alimentaire. Les araignées ne sont pas des monstres poilus, mais des bêtes très surprenantes ! Le parcours de l’exposition est conçu comme une découverte progressive pour mieux faire connaissance, sans omettre la part d’imaginaire et les raisons, réelles ou mythiques, de la peur qu’elles inspirent. Des zones, bien définies par la scénographie, traitent de l’arachnophobie en prenant soin d’avertir le visiteur.
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