mai 052009
 

Le terre-plein central de la rue d’Aubervilliers (Paris 18e), non loin de la porte du même nom et du boulevard Ney d’un côté, de la rue de Crimée de l’autre, offre un joli tapis d’herbes sauvages parsemé de lin bleu. Vision bucolique surprenante dans Paris…

Les petites taches bleu ciel qui oscillent au moindre souffle de vent ou de courant d’air provoqué par le passage incessant des véhicules est un pur enchantement, dans un endroit qui n’a rien d’enchanteur… Circulation intense, bouchons fréquents dus au passage sous le pont de chemin de fer bien trop étroit, véritable goulet d’étranglement (avec vélos et scooters sur les trottoirs, pourtant très étroits), pollution due au gaz d’échappement des voitures, des camions et des locomotives roulant au diesel. Rien de charmant dans cet endroit, hormis ces petites fleurs…

Et voici donc l’explication, à cet endroit l’herbe va pousser librement et sera entretenue dans le respect de l’environnement. Pour limiter la pollution par les désherbants chimiques… Une action qui s’inscrit dans la politique de gestion de la Direction des Espaces Verts et de l’Environnement de la ville de Paris, qui a été profondément remaniée ces dernières années pour s’inscrire dans une gestion environnementale durable des espaces verts parisiens. Une gestion écologique encadrée par la certification ISO 14001.

Les papillons et autres insectes butineurs vont y trouver leur compte, les passants aussi. Moi je trouve ça très agréable quand je passe le matin avant d’aller m’enfermer dans mon bureau…

L’an dernier, j’avais vu quelques pieds de lin bleu au pied de la grande bibliothèque François Mitterrand, dans le 13è.Et vous, en avez-vous repéré ?

mai 062008
 

Lundi, la reprise du travail après un très long week-end, sur fond de soleil et de presque ciel bleu. La douceur des jours précédents persiste, sans la détente qui doit céder le pas au labeur… Mais une surprise fleurie m’attendait en arrivant près de la rédaction, sur le terre-plein central de la rue d’Aubervilliers dans le 18ème arrondissement de Paris.
Quelques fleurettes bleues ou rouges noyées dans la masse d’herbes dites mauvaises, dans les folles avoines d’une grace infinie. Mais oui, du lin ! Du lin bleu, du lin rouge, en compagnie de quelques fleurs de soucis d’un orange éclatant. Cette petite jachère urbaine au milieu de toutes ces voitures coincées par les embouteillages vous met le coeur en joie même un lundi matin quand la semaine s’annonce chargée. Un joli lin dit ?
Je ne sais qui a eu la bonne idée de semer ces fleurettes des champs, mais le résultat est tout simplement charmant.

À renouveler dans tous les coins un peu moches ou tristes de la capitale, qui ne sont pas trop piétinés toutefois…