Cette variété de roseau de Chine (Miscanthus sinensis ‘Afrika’) offre un feuillage très coloré et lumineux en automne où se mêlent l’or, l’orange, le rouge et le pourpre.
En fin d’été, la promenade dans les allées du jardin du Musée du quai Branly (Paris 7e) vous plonge dans un univers végétal opulent et foisonnant qui joue avec les rayons du soleil. C’est tout simplement magique et par endroit féérique.
Les graminées sont en pleine floraison, couvertes d’épis plus ou moins gros qui ondulent au moindre souffle de vent. Il y a beaucoup d’eulalies (Miscanthus) comme ici sur cette photo prise en plein soleil.
Musée du quai Branly
37, quai Branly
75007 Paris.
Une petite scène de jardin en automne, liquidambar flamboyant et eulalies (Miscanthus) partiellement dorées. Il n’en faut pas plus pour obtenir un joli petit paysage devant lequel il fait bon s’arrêter…
Bon week-end, sous le soleil j’espère !
Un des grands plaisirs de la fin de l’été et de l’automne, c’est la floraison opulente des graminées, qui se parent aussi de teintes surprenantes, mêlant l’or, le mordoré, le bronze, le cuivre ou le feu suivant les espèces ou les variétés. Les eulalies (Miscanthus) hissent leurs grands plumets et composent des paysages mouvants qui jouent avec les rayons du soleil. À voir en ce moment les grosses touffes de Miscanthus sinensis du Parc André Citroën (Paris 15e).
Superbes, ces aigrettes blanches, non ?
Avec un beau soleil, le spectacle est magique, magnifique, et pourtant la composition est des plus simples. Que des miscanthus, une seule espèce plantée en masse. J’aime beaucoup la couleur rousse du feuillage qui varie selon l’intensité de la lumière.
Un spectacle qui va durer tout l’automne et se prolonger en hiver, embelli encore par les gelées blanches.
L’eulalie zébrée ou roseau de Chine zébré (Miscanthus sinensis ‘Zebrinus’) forme une imposante gerbe de feuilles qui scintillent dans les rayons du soleil. Une graminée vite imposante, mais non envahissante, qui fait beaucoup d’effet dans une grosse potée sur la terrasse ou au fond d’un massif dans le jardin.

Jarre d'eulalie zébrée (Miscanthus sinensis 'Zebrinus'), Horticulture & Jardins (95), juillet 2010, photo Alain Delavie
Cette graminée donne des feuilles longues, fines et retombantes. Le feuillage vert vif présente des bandes horizontales crème ou jaune pâle qui le rend lumineux quand les rayons du soleil le traverse. La plante forme assez vite une belle touffe évasée au port gracieux d’environ 1,50 à 2 m de hauteur, au-dessus de laquelle apparaissent en fin d’été des épis dressés, en fins plumeaux, d’abord vert, puis bruns ou rouille aux reflets argentés, finissant jaune paille. Le feuillage se dessèche en hiver mais garde un aspect décoratif, surtout quand une gelée blanche ou du givre le recouvre. Il est préférable de rabattre la plante à la fin de l’hiver, quand les nouvelles feuilles apparaissent à la base.
Le roseau de Chine zébrée apprécie une exposition chaude et ensoleillée, ainsi qu’un sol riche et humifère, bien drainé mais suffisamment frais pendant la belle saison. En pot, il faut l’arroser régulièrement et lui apporter chaque année une fumure azotée pour stimuler la pousse du feuillage.
Dans un jardin, il permet de composer des petites haies denses et bien droites, des groupes isolés ou un fond de massif qui met en valeur les plantes installées devant. Il s’étoffe avec les années, mais il est non traçant et il n’envahit jamais comme pourraient le faire certains bambous, proche cousins de la même famille des Poacées.

Eulalie zébrée (Miscanthus sinensis 'Zebrinus') dans un grand massif du parc du Domaine de Courson (91), août 2010, photo Alain Delavie
Le port à la fois droit et évasé de ce roseau de Chine zébré permet de l’utiliser dans des jardins contemporains ou de style japonisant.
Pour celles et ceux qui manquent de place, adoptez plutôt le Miscanthus sinensis ‘Gold Bar’, qui ne dépasse pas 80 cm de hauteur et présente un feuillage très panaché et lumineux.
Invité à prendre un petit déjeuner dans le café restaurant « Le jardin du Petit Palais », qui, comme son nom l’indique, donne sur le jardin au coeur du Petit Palais, invisible des rues avoisinantes. J’ai ainsi découvert et apprécié ce lieu paisible, coupé de la grande ville et baigné de soleil.
Construit pour l’Exposition Universelle de 1900 comme le Grand Palais et devenu musée en 1902, le Petit Palais est situé sur l’avenue Winston Churchill qui relie l’avenue des Champs-Élysées à l’esplanade des Invalides. Continue reading »