août 192013
 

Morelle noire et pariétaire dans la rue Saint-Vincent sur la Butte de Montmartre en été, Paris 18e (75)
Parmi les nombreuses mauvaises herbes ou plutôt les plantes sauvages qui vivent dans Paris, la morelle noire (Solanum nigrum) et la pariétaire (Parietaria officinalis ou P. judaica ?) sont très communes et poussent avec une belle vigueur.

Morelle noire et pariétaire dans la rue Saint-Vincent sur la Butte de Montmartre en été, Paris 18e (75)
Sur les deux photos, la grande plante au centre avec les petites boules vertes, c’est la morelle noire, dénommée également tue-chien ou raisin du loup. À son pied, en tapis dense le long du mur, c’est la pariétaire, qui porte aussi les noms de casse-pierre, perce-muraille ou épinard des murailles. Des appellations très évocatrices !

La première est annuelle, toxique et appartient à la famille des Solanacées, la seconde est vivace et fait partie des Urticacées.

Très envahissantes quand elles s’installent, ces herbes sauvages sont faciles à arracher. Le plus tôt avant la formation des baies ou des graines permettant d’éviter une propagation vite incontrôlable.

 

nov 222012
 

Morelle fleurie dans Montmartre, Paris 18e (75)

Ah, si seulement les tomates pouvaient avoir la résistance des morelles noires (Solanum nigrum) et leur capacité à fleurir et donner des fruits quelle que soit la météo ou presque. L’automne relativement doux et très humide que connaît la capitale favorise la pousse de ces mauvaises herbes qui fleurissent à qui mieux mieux en ce moment. Certainement en vain, car la première gelée va les griller, empêchant les baies d’arriver à maturité.

Morelle fleurie dans Montmartre, Paris 18e (75)

Tue-chien, raisin de loup… Autant de noms communs qui nous indiquent qu’il ne faut pas consommer cette plante, surtout les baies quand elles sont bien vertes. La morelle noire est considérée comme une mauvaise herbe, mais en fait, elle n’est pas si laide que cela. Tous ces petits buissons fleuris et ornés de boules vertes ou noires, c’est plutôt agréable dans les parterres ou les jardinières laissés vides. Mais si elle vous gêne, elle s’arrache facilement d’un petit coup de binette.

déc 032010
 

Les fortes gelées de ces derniers jours ont au moins l’avantage d’éliminer la vermine et une partie des mauvaises herbes dans les jardins. Un bon coup de gel et toutes les adventices annuelles dégagent… Provisoirement !

Mauvaise herbe en ville en hiver

Pieds gelés de morelle noire (Solanum nigrum), décembre 2010, photo Alain Delavie

Ces grands pieds de morelle noire (Solanum nigrum) étaient encore bien fleuris et couverts de baies il y a quelques jours encore. Les températures négatives de ces derniers jours les ont littéralement cuits. Les gelées sont aussi efficaces qu’un désherbant !

Mais ne nous faisons pas d’illusions, ces mauvaises herbes ont eu le temps d’assurer leur descendance, qui repartira de plus belle à la belle saison. Le désherbage n’est que très provisoire. Et il ne concerne que les adventices annuelles, car les plantes vivaces comme les chardons, l’oseille sauvage ou le liseron se remettront très vite des fortes gelées. Elles n’y perdront tout au plus que quelques feuilles et tiges, vite remplacées au printemps.

août 202010
 

Mon pied de morelle Sunberry (Solanum burbankii) a pris une belle ampleur et s’est chargée de petits fruits. Des baies vertes qui sont presque toutes devenues noires, d’un noir brillant comme des perles.

Petits fruits sur balcon

Morelle Sunberry (Solanum burbankii) chargée de baies sur mon balcon, mi août 2010, photo Alain Delavie

Des baies qui se dissimulent sous les feuilles et qui sont difficiles à photographier…

Petits fruits sur balcon

Morelle Sunberry (Solanum burbankii) chargée de baies sur mon balcon, mi août 2010, photo Alain Delavie

Petits fruits sur balcon

Morelle Sunberry (Solanum burbankii) chargée de baies sur mon balcon, mi août 2010, photo Alain Delavie

Petits fruits sur balcon

Morelle Sunberry (Solanum burbankii) chargée de baies sur mon balcon, mi août 2010, photo Alain Delavie

Il y a de quoi faire une belle tarte ou une copieuse salade de fruits. Mais pour tout vous dire, je n’ai pas encore osé y toucher. Je regarde ces baies charnues, mais je n’en ai croqué aucune. D’une part parce que tout ce que j’ai pu lire recommande de les cueillir bien mûres et de les faire cuire plutôt que de les manger crues. Et parce que je trouve aussi que cette morelle cultivée ressemble furieusement à la sauvage, la terrible morelle noire (Solanum nigrum), toxique en diable.

Mauvaise herbe toxique

Morelle noire (Solanum nigrum) sur un trottoir parisien, juillet 2010, photo Alain Delavie

Avouez que la ressemblance est sidérante…
Même aspect des feuilles, du port de la plante, des petites fleurs et des baies.
Comme je n’ai pas fait le semis, un léger doute me tenaille. On ne sait jamais, un semis de morelle noire, c’est si vite arrivé même dans des endroits où on se demande comment elle a pu atterrir là…
Cette année, je regarde, je teste la plante et son comportement en pot et l’an prochain, je commanderai des graines pour faire mes semis moi-même.