avr 052015
 

Monosolenium tenerum sur roche dans mon nano aquarium, Paris 19e (75)
Je viens de faire l’acquisition de deux exemplaires de cette plante aquatique fixée sur une roche. Son aspect évoque autant une algue qu’une salade frisottée. Mais en fait c’est une hépatique

Monosolenium tenerum sur roche dans mon nano aquarium, Paris 19e (75)
Cette plante aquatique forme un amas dense en forme de coussinet. Elle ne possède pas de vraie feuille, mais des thalles verts (un thalle étant un appareil végétatif ne possédant ni feuille, ni tige, ni racine). Ces derniers ont un aspect de feuilles aplaties. Fragiles, ils se fragmentent facilement. Chaque morceau étant susceptible de redonner une autre plante. J’ai quelques fragments qui se sont détachés et déposés sur le sable, je les ai laissés. On verra bien ce que cela donnera, si l’aquarium est envahi…

D’après ce que j’ai pu lire sur Internet, cette hépatique est assez tolérante pour ses conditions de maintenance en aquarium. À suivre…

fév 172013
 

Mousse vert fluo sur une tombe dans le Cimetière du Père Lachaise en hiver, Paris 20e (75)

J’aime la couleur des mousses à la fin de l’hiver quand elles reprennent leur croissance. Le vert est alors presque fluorescent, avec une intensité et une luminosité particulières, et ce d’autant plus que la journée est ensoleillée ce qui était le cas hier.

Mousse vert fluo sur une tombe dans le Cimetière du Père Lachaise en hiver, Paris 20e (75)

Cet hiver, les mousses n’ont vraiment pas manqué d’eau et les températures n’ont pas été exceptionnellement froides, la douceur ayant été souvent au rendez-vous. Des conditions qui ne peuvent que favoriser le développement de ces végétaux qui aiment les endroits frais et peu ensoleillés. Les cimetières sont des bons lieux d’observation actuellement dans la capitale, certaines tombes étant pratiquement recouvertes d’un beau tapis vert. Un tapis où les oiseaux aiment venir grattouiller pour y trouver quelques pitances.

nov 192012
 

Tapis de mousse bien vert en automne dans Montmartre, Paris 18e (75)

Encore un week-end gris, brumeux, pluvieux, sombre à souhait ! Pas vraiment le temps idéal pour se faire une « mousse » en terrasse, mais par contre les mousses parisiennes sont superbes avec toute cette humidité persistante.

Tapis de mousse bien vert en automne dans Montmartre, Paris 18e (75)

Dans le langage courant, on parle de mousses pour décrire des végétaux de taille réduite, mais nous devrions utiliser le terme de Bryophytes, pour parler de ce groupe de plantes fréquentes dans les endroits plus humides, aussi bien en pleine ville qu’à la campagne.

Le saviez-vous ?
Les coussinets de mousses abritent une quantité innombrable de petits animaux : acariens, collemboles, rotifères, tardigrades, coléoptères et bien d’autres invertébrés. Dans un mètre carré de mousses, on dénombre des milliers de bestioles.

août 062012
 

Tombe recouverte de mousse bien verte, cimetière du Père Lachaise en été

Quand l’été arrive, les mousses bien vertes à la sortie de l’hiver et au début du printemps perdent leur belle aspect en se desséchant, en principe. Mais cette année le temps est tellement humide depuis le printemps que les plantes ne souffrent pas de sécheresse. Les mousses sont splendides, bien vertes comme le montre cette photo prise dans le cimetière du Père Lachaise (Paris 20e) où de nombreux tombeaux sont couverts de ces végétaux tapissants.

Inutile de vous dire que c’est pareil dans les pelouses un peu humides ou trop ombragées où le gazon doit lutter contre les mousses qui l’envahissent.