Quand j’ai aperçu ce bosquet d’arbres entièrement blancs dans le parc des Buttes-Chaumont alors que je les avais vu d’un beau pourpre quelques semaines et mois auparavant, j’ai d’abord cru à une méga attaque d’oïdium. Mais autant de blanc, c’est louche ! Après le sapin floqué, ce sont les prunus peinturlurés ? Non, c’est une installation artistique.
La semaine dernière, je suis allé découvrir l’exposition de Daniel Buren sous la Nef du Grand Palais (Paris 8e). Voici une petite vidéo pour vous faire découvrir un peu l’oeuvre, le site et l’ambiance…
Monumenta invite chaque année un artiste d’envergure internationale à investir les 13500 m2 et les 45 mètres de hauteur de la Nef du Grand Palais (Paris 8e) avec une oeuvre inédite. Après le succès des quatre premières éditions, c’est Daniel Buren qui relève le défi du 10 mai au 21 juin 2012.
Daniel Buren
Monumenta 2012
Excentrique(s) Travail in situ
Grand Palais, Paris 8e.
Les cimetières parisiens sont remplis d’oeuvres d’art. En traversant le cimetière du Montparnasse que je connais très peu, j’ai découvert une sculpture de Niki de Saint Phalle : le chat de Ricardo.
En 1989, Ricardo Menon, assistant et ami de Niki de Saint Phalle, décède. L’artiste compose alors une grande sculpture d’un chat en mosaïque d’environ 1,50 m de hauteur pour la tombe de son ami située dans la sixième division du cimetière du Montparnasse à Paris 14e (75).
L’épitaphe a été rédigé par Niki de Saint Phalle : « À notre ami Ricardo qui est mort trop tôt, beau, jeune et aimé. »
Niki de Saint Phalle, née Catherine Marie-Agnès Fal de Saint Phalle, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 29 octobre 1930 et décédée à San Diego le 21 mai 2002, était une artiste française, plasticienne, peintre, sculpteur et réalisatrice de films.
Les Lava Tree sont des arbres en béton, recouverts de lave sculptée en rocaille qui laissent apparaître sur l’écorce des motifs Tikis, divinités originelles d’Hawaii.
Les Tikis, en relation avec les croyances et rites hawaiiens, sont présents sous forme de sculptures, de gravures sur les roches et les arbres de l’archipel. Le béton rocaille donne à l’écorce un aspect réaliste et fait référence à une technique décorative largement utilisée pour agrémenter les jardins dans le sud de la France.
Dans ce projet, comme dans ses oeuvres précédentes, Olivier Millagou mélange les références à la culture hawaiienne et à la culture populaire de la Côte d’Azur.
Una misteriosa bola est une boule recouverte d’écailles, qui pourrait appartenir au règne animal, mais dont le diamètre imposant et le matériau utilisé — le zinc — lui confèrent une dimension architecturale.
La sphère, à l’aspect mi-animal mi-végétal, entre pangolin et artichaut géant, est une sculpture-gravure évolutive. Le zinc est amené à changer de teinte en fonction des conditions d’installation, de l’environnement et du climat. La peau métallique de « la bola » est donc sujette à différentes mues, à d’irréversibles métamorphoses, processus témoignant d’une entropie à l’oeuvre.
Una misteriosa bola (2011)
Zinc, acier, bois
5 m de diamètre.
Présentée par ACDC, Bordeaux.
Une curieuse créature verte s’est installée dans la jungle de la Grande Serre du Jardin des Plantes de Paris (Paris 5e). Une incarnation de la nymphe Platée, toute en courbes harmonieuses, due au talent de l’artiste Alain Séchas.
Cette oeuvre d’art a été installée dans la Grande Serre du Jardin des Plantes de Paris à l’occasion de la FIAC et du parcours Hors les murs. Elle est visible jusqu’au 6 novembre 2011.
Platée (2006)
Polyester & acrylique
290 x 195 x 130 cm
Présentée par Chantal Crousel, Paris