avr 152015
 

Jeune hulotte, dénichage, photo Christine Kritstof / crsfs / LPO
Avec l’arrivée du printemps, de nombreux oisillons peuvent tomber du nid. Pourtant, ils ne sont que très rarement abandonnés. Sauf risque avéré comme la proximité d’une route fréquentée ou d’un chat à l’affut, il est préférable de les laisser sur le lieu de leur découverte. Leurs parents se trouvent généralement à proximité même si on ne les voit pas. Telles sont les recommandations de la LPO.

Chaque année à partir du mois d’avril et jusque fin septembre, les nichées de jeunes oiseaux commencent à mettre le bec dehors. Pour un oisillon, tomber du nid fait partie des aléas de la vie d’oiseau ! Il n’est pas rare qu’un petit téméraire s’aventure rapidement hors du nid : les jeunes de plusieurs espèces, telles que les chouettes, les grives, les merles ou les canards colvert, quittent régulièrement le nid sans savoir voler, en essayant de suivre leurs parents qui cherchent des aliments. Ils se retrouvent alors au sol où nous sommes susceptibles de les trouver. Parce qu’ils poussent de petits cris plaintifs, on peut croire qu’ils ont été abandonnés. En réalité, les parents se trouvent la plupart du temps aux alentours, à la recherche de nourriture.

Laisser l’oisillon sur son lieu de découverte
Cette année les premiers appels reçus par la LPO ont démarré dès le 2 mars !
De manière générale, il est préférable voire indispensable de laisser un oisillon tombé du nid là où il a été trouvé. Il vaut mieux laisser faire ses parents, qui le nourriront et le guideront à quelques jours de son premier envol. Si l’oisillon se trouve en un lieu particulièrement exposé (chats, routes), il est préférable de le mettre en sûreté, en hauteur (sur une branche, un muret ou un buisson) et à proximité de l’endroit où il a été recueilli. Les oisillons en duvet ou peu emplumés, tombés du nid bien trop tôt, doivent être replacés dans leur nid si ce dernier est intact.

40% des effectifs accueillis dans les centres de sauvegarde sont des oisillons dits « orphelins » ou « tombés du nid », qui doivent alors être élevés par les soigneurs avec l’aide de plusieurs centaines de bénévoles. Lors des pics d’activités entre avril et juillet, ce sont 50 bénévoles par jour qui leur sont dédiés. Et pour cause : si une chouette doit être nourrie 2 fois par jour, une mésange doit recevoir la becquée au minimum toutes les 2 heures ! Sans compter que d’importantes quantités de grillons, vers de farine, aliments à base de protéines, doivent être quotidiennement administrées aux rapaces, hirondelles, goélands, martinets, pinsons recueillis. Aussi, il est primordial de ne pas les déplacer si ce n’est pour les déposer en hauteur, sur une branche ou un muret, à l’abri des prédateurs et des dangers ou de les cacher sous un buisson.

juin 122014
 

Affiche de la conférence sur les oiseaux des jardins, Natureparif
Dans le cadre de son cycle de conférences mensuelles, Natureparif vous invite à rencontrer Grégoire Loïs (Vigie Nature, Muséum National d’Histoire Naturelle), le jeudi 12 juin 2014, de 18h à 20h, dans les locaux de Natureparif.

Un exemple de sciences participatives
Pour la troisième année, le programme de science participatives « Oiseaux des jardins » copiloté par le Muséum national d’Histoire naturelle et la Ligue de protection des oiseaux, offre à chacun la possibilité de s’investir dans un programme de recherches. C’est très simple, chacun est invité à reporter ses observations d’oiseaux des jardins en y associant la durée pendant laquelle ses observations ont été faites, qu’il s’agisse de 5 mn ou de plusieurs heures. En quelques dizaines de mois, plus de 700 000 observations et plus de 10 000 photos réalisées dans plus de 11 000 jardins en France ont été déposées sur le portail du programme.

Les premiers résultats
Grégoire Loïs, de l’équipe Vigie Nature au Muséum, se propose de présenter les premiers résultats issus de cette énorme masse de données amassée grâce aux efforts de tous. Plus de 50 espèces d’oiseaux et 5 petits vertébrés seront présentées et les enseignements tirés des observations ou encore les questions soulevées par celles-ci vous seront exposés. Ainsi, vous verrez comment d’un programme largement participatif, on peut émettre des hypothèses sur l’impact du changement climatique sur le calendrier des espèces par exemple. Ou encore sur le lien entre nos chers chats domestiques et la faune sauvage fréquentant nos jardins.

Natureparif
84 rue de Grenelle, 75007 Paris.
Métro : ligne 12, station Rue du Bac.
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

mai 202014
 

Dans le cadre du week-end de comptage des oiseaux des jardins, la LPO Île-de-France anime une sortie au parc Montsouris pour inviter le grand public à participer à cette enquête. Cette sortie aura aussi pour objectif de faire découvrir aux médias présents ce comptage national que chacun peut mener depuis son jardin.

Signalétique du parc Montsouris, Paris 14e (75)
Pour plus d’information sur l’opération, consultez le site www.oiseauxdesjardins.fr

Le 24 mai 2014 de 10h à 12h.
Rendez-vous à 9h45, à l’entrée du parc située à côté de la station Cité universitaire du RER B.
Réservation obligatoire auprès de la LPO Ile-de-France au 01 53 58 58 38 ou ile-de-france@lpo.fr.
Sortie limitée à 15 participants.
Prévoir des vêtements adaptés et une paire de jumelles pour faciliter l’observation.

mai 202014
 

Pour la septième année, la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) invitent le grand public à participer au week-end national de comptage printanier des oiseaux des jardins. Tous les citoyens sont invités à se rendre dans un jardin pour y compter les oiseaux durant 1 heure. En plus de sensibiliser les participants à l’importance de la nature de proximité, cette opération permet également de placer le citoyen au cœur du suivi de l’avifaune nichant dans les jardins.

Logo de l'Observatoire des oiseaux des jardins

Réalisé dans le cadre de l’Observatoire des oiseaux des jardins (programme national de sciences participatives intégré au réseau Vigie-Nature du Muséum), qui propose de suivre les oiseaux toute l’année, c’est la seconde année consécutive que ce comptage de printemps est réalisé sous cette forme. Il était en effet depuis 2004 organisé tous les 2 ans sous le nom d’Enquête patrimoniale et était destiné aux propriétaires de Refuges LPO. Intégré à l’Observatoire des oiseaux des jardins depuis l’année dernière, ce week-end national de comptage printanier s’intéresse plus particulièrement aux espèces nicheuses des jardins. En effet, en cette période, la plupart des espèces d’oiseaux du jardin ont déjà réalisé leur première couvée. Les participants pourront ainsi avoir la chance d’observer, en plus des adultes, des jeunes en cours d’émancipation ! C’est par exemple le cas des merles, des mésanges ou des moineaux, qui étaient les 3 espèces les plus observées lors du précédent comptage en mai 2013.

Tous les citoyens sont invités à participer !
Il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste ni de posséder un grand jardin pour y participer. Il suffit de choisir une date (le 24 ou le 25 mai), de se munir de la fiche d’observation qui aidera à identifier les oiseaux observés et de noter le nombre d’individus de chaque espèce observée pendant 1 heure dans le jardin de son choix ! Et pour finir, saisir les observations sur le site Internet de l’observatoire des oiseaux des jardins.
Pour les personnes ne possédant pas de jardin, il est tout à fait possible de réaliser le comptage dans un parc public urbain ou sur un balcon ! Et pour ceux craignant de ne pas réussir à identifier toutes les espèces observées, l’équipe de l’Observatoire est à leur disposition pour les aider. Il suffit d’envoyer une description de l’oiseau ou mieux, une photo à l’adresse : oiseauxdesjardins@lpo.fr avant la fin juin 2014.

Lors du comptage de mai 2013, plus de 20 000 oiseaux de 134 espèces différentes ont été observés dans plus de 700 jardins ! Gageons que le record sera battu cette année !
Pour ce faire, rendez-vous dans les jardins les 24 et 25 mai 2014

Informations complémentaires
Plus de renseignements sur www.oiseauxdesjardins.fr
Découvrez également d’autres observatoires de la biodiversité sur vigienature.fr
Opération menée avec le soutien financier de Cemex, EDF, Natureparif, la Fondation Bouygues Télécom et l’Europe.

fév 062014
 

En raison des conditions météo particulièrement clémentes cet hiver, la première expérience participative sur le comportement des oiseaux en hiver « Compet’ à la mangeoire » est prolongée d’un mois : les passionnés d’oiseaux ont jusqu’au 15 mars pour participer.

Chardonnerets élégants et tournesol sur une mangeoires, photo © Lisa Garnier
« Compet’ à la mangeoire » est la première expérience participative du nouveau volet de Vigie-Nature : Vigie-Manip’.
Depuis le 18 novembre dernier, des « observateurs – expérimentateurs » sont invités à compter les oiseaux sur deux mangeoires plateaux identiques. Tout l’enjeu de l’expérience étant d’explorer les choix alimentaires et les interactions entre espèces des oiseaux des jardins, en fonction de la nourriture disponible et du nombre d’individus présents sur les mangeoires.

Un hiver doux, des oiseaux discrets…
Les conditions météorologiques de cet hiver, plutôt douces, semblent avoir fait diminuer de 30 % la  présence des oiseaux dans les jardins (chiffres de l’Observatoire des Oiseaux des Jardins, 2013 – MNHN/LPO). Les mangeoires étant donc pour le moment relativement peu fréquentées, l’expérience « Compet’ à la mangeoire » est prolongée jusqu’au 15 mars.

Les participants
Plus de 6600 personnes se sont connectées sur le site internet pour prendre connaissance de l’expérience. Plus de 200 comptages ont été réalisés : « j’ai vraiment appris à reconnaître tous ces oiseaux. Les autres années je  les nourrissais sans vraiment prendre le temps de les observer », confie Martine D, participante. À noter que les participants ont construit leurs mangeoires plateaux identiques en peu de temps, une demi-heure en moyenne. Il est également possible de filmer les oiseaux pour ensuite faire ses comptages.

Top 7 des oiseaux les plus observés
Les oiseaux les plus couramment observés sont le rouge-gorge, les mésanges bleues, charbonnières, noires, et nonettes, le verdier d’Europe et le chardonneret élégant.

Comment ça marche ?
Le protocole consiste à compter les oiseaux présents sur deux mangeoires plateaux identiques (que l’on peut facilement construire soi-même) proposant une offre en nourriture différente (graines de tournesol, graines de niger…). Les comptages sont ensuite saisis sur le formulaire en ligne de « Compet’ à la mangeoire » pour être analysés par les chercheurs du Muséum. L’expérience peut être réalisée sur un balcon, une terrasse, un jardin privé ou public et recommencée autant de fois que le participant le souhaite jusqu’au 15 mars 2014.

Retrouvez le protocole, les newsletters et la marche à suivre détaillée sur http://vigienature.mnhn.fr/vigie-manip/compet-mangeoire

nov 202013
 

Vigie-Nature Compet' à la mangeoire
En cette fin d’année 2013, Vigie-Nature innove ! L’idée ? Faire endosser au citoyen l’habit d’un chercheur ou d’une chercheuse en effectuant une expérience scientifique chez lui.

Vigie-Nature présente Vigie-Manip’
Vigie-Nature, le programme de sciences participatives du Muséum national d’Histoire naturelle, se dote d’un nouveau volet expérimental intitulé « Vigie-Manip' ». Manip’ pour manipulation, un terme couramment employé dans les laboratoires de recherche. Dans Vigie-Manip’, les « observateurs-expérimentateurs » sont invités, au-delà d’une simple observation, à réaliser une expérience scientifique selon un protocole qui permet de rendre comparables les données avec celles des autres participants.

Compet’ à la mangeoire
Participez à la première expérience de Vigie-Manip’ : Compet’ à la mangeoire !
Cette expérience explore les choix de nourrissage des oiseaux des jardins en hiver, en fonction de la nourriture disponible et du nombre d’individus présents. Tout l’enjeu de l’expérience est de comprendre les jeux d’interactions entre les espèces d’oiseaux en fonction du contexte environnemental.

Comment ça marche ?
Le protocole consiste à compter les oiseaux présents sur deux mangeoires plateaux identiques (que l’on peut facilement construire soi-même) proposant une offre en nourriture différente (graines de tournesol, graines de niger…). Les comptages sont ensuite saisis sur le formulaire en ligne de Compet’ à la mangeoire pour être analysés par les chercheurs du Muséum. L’expérience peut être réalisée sur un balcon, une terrasse, un jardin privé ou public et recommencée autant de fois que le participant le souhaite entre le 18 novembre 2013 et le 15 février 2014.

Retrouvez le protocole, les questions fréquentes et la marche à suivre détaillée sur le blog Vigie-Nature : http://vigienature.mnhn.fr/blog/ne-pas-manquer/compet-mangeoire