Cette plante vivace japonaise a été rapportée par le botaniste Patrick Blanc et elle est depuis multipliée par Olivier Ézavin (pépinière Le Monde des Fougères). Proche cousine de l’ortie (Urticacées), mais non piquante, elle se distingue de l’espèce type par l’abondante panachure crème devenant blanc pur qui éclabousse les feuilles vert clair et dentées.
C’est un de mes achats lors de la dernière édition de la Fête des Plantes Vivaces du Domaine de Saint-Jean de Beauregard (91). Je viens de lui trouver sa place dans une grande jardinière sur mon balcon où il va pouvoir étendre ses stolons démesurément longs et ses larges feuilles couvertes de grands poils.
C’est effectivement une plante très poilue !
Une jolie fougère australienne au feuillage original, trouvée lors de la dernière Fête des Plantes Vivaces de Saint-Jean-de-Beauregard (91) en avril dernier. Elle semble se plaire chez moi et s’étoffe de plus en plus.
Cette forme a des frondes plus larges et plus longues que l’espèce type. Au fur et à mesure de leur développement, les folioles ondulent de plus en plus. Le port de cette fougère d’intérieur est très élégant. Il évoque celui des bambous.
La plante se cultive assez facilement en intérieur où elle supporte l’atmosphère plus sèche, notamment pendant la mauvaise saison quand le chauffage est allumé. Il faut maintenir le substrat très léger toujours frais sinon les feuilles se flétrissent rapidement et dépérissent. À surveiller régulièrement !
Il est préférable d’arroser la plante avec une eau douce non calcaire, toujours à la température de la pièce. Cette fougère d’intérieur supporte une lumière modérée, sans soleil direct.
Où la trouver ?
Chez Olivier Ézavin, pépinière Le Monde des Fougères.
Après avoir beaucoup souffert des basses températures du printemps, mon pied de Streptolirion volubile, que j’avais acheté lors de la Fête des Plantes Vivaces de Saint-Jean-de-Beauregard (91), s’est enfin mis à pousser sur mon balcon. Sa croissance est impressionnante et incroyablement rapide…
Le petit pied qui avait presque perdu toutes ses feuilles dans les semaines qui ont suivi son achat en raison des températures trop froides est maintenant pourvu de larges feuilles en forme de coeur, à l’aspect satiné qui devient vert bleuté iridescent en fin de journée, quand la lumière tombe. La floraison n’est pas spectaculaire. Les petites fleurs blanchâtres sont groupées en petits bouquets le long des tiges.
Cette plante grimpante forme une liane vigoureuse. Sa croissance est vite exubérante quand elle se plaît. Il faut prévoir de solides tuteurs ou un palissage pour la maintenir et la diriger. Cette année sur mon balcon, je lui laisse la gouttière sur laquelle elle va pouvoir courir, moyennant quand même une aide avec des liens pour la maintenir, car cette plante n’a pas de crampon ou de vrille.
Elle peut rester dehors en plein air pendant toute la belle saison, il faut ensuite l’installer dans une pièce très claire et chauffée pendant la mauvaise saison, car la plante n’est pas rustique. Cette cousine des misères (famille des Commélinacées) apprécie plutôt de rester à l’étroit dans son pot. Il faut arroser quand le substrat commence à sécher en surface, sans laisser la plante se flétrir. Mais inversement, il ne faut pas la noyer, car elle déteste et perd alors très vite ses feuilles. En hiver, faites attention aux attaques d’acariens, qui peuvent vite proliférer et dénuder la plante, voire la faire dépérir.
Pour la multiplier, rien de plus facile ! Les fragments de tige avec quelques feuilles s’enracinent très vite dans un verre d’eau. Les longues tiges se marcottent aussi très facilement, dès qu’elles touchent la terre, des racines apparaissant au niveau des noeuds sur les tiges. J’ai d’ailleurs un autre pied qui provient de marcottes d’un pied mère installé à longueur d’année en pleine terre dans un jardin breton. Sa vigueur est encore plus importante que le pied acheté qui avait été élevé sous serre.
Où le trouver ? Chez Olivier Ézavin, pépinière Le Monde des Fougères.