juil 052014
 

Deux bourdons butinant dans un coquelicot, École du Breuil, Paris 12e (75)
Il semblerait que le coquelicot soit un bon restaurant pour ces deux gros bourdons qui se pressent dans la couronne d’étamines noires de cette belle fleur annuelle ouverte largement pour accueillir les pollinisateurs.

Le coquelicot (Papaver rhoeas) est une plante auto-incompatible. C’est-à-dire que les grains de pollen ne peuvent pas germer sur le stigmate d’une fleur du même individu. Le transport du pollen, notamment par les abeilles ou les bourdons, devient nécessaire pour permettre la fécondation croisée entre deux (ou plus) plantes différentes et permettre la formation de nombreuses graines qui assureront la descendance et la survie de l’espèce. Le coquelicot ne donne pas de nectar, mais uniquement du pollen butiné par les abeilles et les bourdons qui trouvent dans ses fleurs une importante production.
La saison des coquelicots (sauvages) se prolonge de mai à juillet.
Connaissez-vous d’autres fleurs à pollen ?
avr 212014
 

Coquelicots dans une pelouse du Parc des Buttes-Chaumont, Paris 19e (75)
L’avance importante des floraisons dans la capitale se manifeste encore une fois avec ces premiers coquelicots qui arrivent et fleurissent pour Pâques.

Coquelicots dans une pelouse du Parc des Buttes-Chaumont, Paris 19e (75)
C’est le moment de participer à la Mission Coquelicots, nouvelle expérience de science participative lancée à l’occasion de la Fête de la Nature 2014 et de sa thématique « Herbes folles, jeunes pousses et vieilles branches ». La Mission Coquelicot est portée par l’Observatoire Des Saisons. L’objectif est de récolter 1000 observations de floraison de coquelicots.

Le coquelicot est sensible au changement climatique. Sa floraison est d’autant plus précoce qu’il fait chaud. Cette petite plante banale des trottoirs, prairies, parcs, jardins… a bel et bien un intérêt pour la communauté scientifique qui travaille à comprendre quels seront les impacts du changement climatique sur la survie des espèces et le fonctionnement des écosystèmes. L’Observatoire Des saisons, programme scientifique piloté par le CNRS et animé par l’association Tela Botanica, est consacré à la phénologie. Il étudie le rythme de vie de plantes ou d’animaux en fonction des variations saisonnières du climat, dont celle du coquelicot !

1 – Apprenez à reconnaître le coquelicot
Consultez la fiche sur le site Internet de l’Observatoire Des Saisons pour ne faire aucune erreur.
2 – Choisissez votre ou vos terrains d’étude
Déterminez une (ou plusieurs !) zone à proximité de chez vous, d’environ 20 m² dans laquelle vous avez identifié la présence de coquelicots : une zone facile d’accès que vous pouvez surveiller facilement ou sur laquelle vous vous rendez souvent : jardin, parc, bord de route, cours d’école, place de village…
3 – Guettez l’ouverture des fleurs du coquelicot !
Notez la date à laquelle vous aurez vu la première fleur de coquelicot épanouie.
4 – Signalez vos observations
Vous aurez besoin d’indiquer votre identité, de localiser très précisément la zone d’observation sur la carte, d’indiquer la date de floraison et de joindre une photo si vous le souhaitez.
L’ensemble des observations sont répertoriées et comptabilisées en temps réel sur la carte de résultats. L’ensemble des observations seront transmises à l’Observatoire Des Saisons pour compléter son étude sur le coquelicot.

 

mai 302012
 

Petite prairie fleurie avec coquelicots et bleuets près du parc de Bagatelle, Bois de Boulogne, Paris 16e (75)

Les prairies de coquelicots et encore plus celles de bleuets ne sont plus fréquentes à la campagne et encore moins en ville et dans la capitale. Aussi la découverte d’un petit coin de prairie fleurie avec ces fleurettes est toujours un grand moment de plaisir.

Petite prairie fleurie avec coquelicots et bleuets près du parc de Bagatelle, Bois de Boulogne, Paris 16e (75)

En venant du métro (ligne 1, station Pont de Neuilly), après avoir longé la rue de Longchamp à Neuilly-sur Seine (Hauts-de-Seine), vous arrivez en bordure du Bois de Boulogne et près du parc de Bagatelle. C’est à l’angle avec le Boulevard Richard Wallace que vous découvrez ce coin de belles sauvageonnes. Enfin, pas si sauvages que cela, car ces fleurs des moissons y ont été semées. Mais le résultat vous transporte dans un coin de campagne reculée alors même que la ville est toute proche. Continue reading »

juin 042011
 

Le jardin écologique forme un petit ilôt de nature au sein du Jardin des Plantes de Paris. Il accueille la faune et de la flore de l’ Île-de-France. Toute la diversité écologique du Bassin parisien y est représentée, avec en ce moment les floraisons des plantes messicoles trop souvent disparues des cultures céréalières.

Fleurs messicoles (coquelicots, bleuets, etc.) dans le Jardin écologique, Jardin des plantes, Paris 5e (75)

Fleurs messicoles (coquelicots, bleuets, etc.) dans le Jardin écologique, Jardin des plantes, Paris 5e (75), juin 2011, photo Alain Delavie

Coquelicots (Papaver rhoeas), bleuets (Centaurea cyanus), dauphinelles ou pieds d’alouette (Delphinium ajacis)… Des petites fleurs qui ont pratiquement disparu des champs de céréales du fait des désherbages chimiques trop répétés pour augmenter les rendements.

Fleurs messicoles dans le Jardin écologique, Jardin des plantes, Paris 5e (75)
Fleurs messicoles dans le Jardin écologique, Jardin des plantes, Paris 5e (75), juin 2011, photo Alain Delavie

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