avr 272015
 

Jasmin (Jasminum) en fleur sur une grille dans Paris 7e (75)
Le climat parisien n’est certainement pas le plus chaud et le plus ensoleillé, mais il permet d’accueillir un grand nombre de plantes exotiques qui n’ont pas trop à souffrir du froid dans les coins les plus protégés de la capitale. Comme ce superbe pied de jasmin blanc en début de floraison aperçu dans le 7e arrondissement et couvert de boutons rose vif, promesses de fleurs nombreuses à venir.

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avr 032015
 

Promenade des berges de la Seine, Paris 7e (75)Rendez-vous le samedi 18 avril 2015 à 17h sur les berges de Seine au niveau de la passerelle L. S. Senghor pour la 2ème rencontre Meet COP21 sur le thème de la végétalisation de la ville.

Tout au long de l’année, un cycle de rencontres et débats en lien avec les mots actions développés sur site autour de la COP 21 (se loger, se déplacer, innover, recycler…) aura lieu dans un lieu insolite, une bulle d’air. Place to B, un espace parisien de coworking et un « FabLab de l’info » autour du climat et des solutions de transition écologique, animera les débats et proposera les intervenants.

Comment végétaliser la ville ?
Faire de Paris un poumon de verdure où les arbres et les plantes disposent d’espaces protégés, assurant à tous une meilleure qualité de vie et un air dépollué, est une priorité pour la ville. Déjà, les nouveaux bâtiments privilégient l’implantation de jardins sur les toits. Qu’il s’agisse d’ouvrir de nouveaux espaces verts, de favoriser les créations de potagers collaboratifs, chaque idée qui permet de transformer le moindre espace disponible en îlot de verdure est privilégié pour l’avenir.

La révolution verte est en marche. Vous en doutez ? Venez découvrir sur les Berges quelques unes des idées novatrices en cours de développement qui seront exposées au fil des prochains mois. Cette rencontre, animée par Anne-Sophie Novel (The Place to B), fera écho notamment à de nouveaux projets de végétalisation sur les Berges de Seine :

  • « Le Nid Végétal » / Sensomoto depuis le 30 mars,
  • « Les jardins intimes » à partir du 13 avril,
  • le City Lab « Végétaliser » Farm Up les 4 et 5 juillet,
  • et « Troy – Le Poulailler Urbain » du 14 avril au 12 juin 2015.
mar 162015
 

Roses de Noël (Helleborus niger) sur le mur végétal du Musée du quai Branly, Paris 7e (75)
Un grand nombre de variétés d’hellébores ont la fâcheuse habitude de laisser leurs fleurs se pencher obstinément vers le sol, ne laissant admirer que l’arrière des corolles. Vous pouvez les cultiver en pots suspendus pour en profiter davantage ou accrochées à un mur végétal comme celles que j’ai photographiées sur l’immense façade du Musée du quai Branly (Paris 7e).

Roses de Noël (Helleborus niger) sur le mur végétal du Musée du quai Branly, Paris 7e (75)
Sur cet immense mur végétal créé par Patrick Blanc, les roses de Noël sont perchées dans les airs. Toutes les fleurs nous « regardent » ! Le photographe vieillissant n’a plus à se baisser au ras du sol pour tenter de capter la beauté cachée de ces grandes corolles avec leurs gros bouquets d’étamines.

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oct 142014
 

Affiche de la conférence sur les champignons d'Île-de-France, Natureparif

Dans le cadre de son cycle de conférences mensuelles, Natureparif vous propose d’écouter Étienne Varney, président de l’Association des Naturalistes des Yvelines, Ingénieur géologue et directeur d’excursions à la Société Mycologique de France qui animera une conférence le jeudi 16 octobre à Paris.

Les champignons sont des organismes à part, ni végétal, ni animal ; ils se nourrissent par absorption par 3 modes : symbiose avec un arbre, sur végétaux morts ou sur végétaux vivants. Et dans les différents groupements végétaux rencontrés en Île-de-France, on peut observer des champignons caractéristiques. Malgré le peu de précipitions et une emprise urbaine et agricole importante, l’Île-de-France montre un certain nombre de sites intéressants pour les champignons.

La forêt de Fausses-Reposes par exemple a un substratum sableux ou argileux ; sur les deux types de terrain, on rencontre un cortège de champignons différents :

  • sur le plateau argileux, beaucoup de Clitocybes, Lépiotes, Polypores, Mycènes…
  • sur les pentes sableuses, des Amanites, Bolets, Russules…

Les différents types d’associations avec les arbres, expliquent pourquoi on trouve le cèpe de Bordeaux sous les chênes et les hêtres, le lactaire délicieux sous les pins.

Un inventaire des espèces de champignons est en cours : on compte aujourd’hui environ 2300 espèces dans les Yvelines, 2700 dans l’Essonne. En forêt de Rambouillet, on en dénombre 1300. Il n’y a pas à ce jour de liste rouge de champignons rares : ce travail reste à faire. L’expérience des mycologues permettra de l’établir ; on citera les Hygrocybes qui agrémentent les prairies de leurs jolies couleurs, en arrière-saison car ils ne craignent pas les premières gelées. La vulnérabilité de ces espèces est en relation bien sûr avec celle de leur milieu : zones humides, pelouses calcaire… Dans les zones urbaines, en fonction des conditions météorologiques, on trouvera dans les pelouses, les Marasmes des Oréades en rond de sorcières, dans le bois raméal fragmenté qui recouvre les massifs, de nombreux Agrocybes, Bolbities et Coprins.

À l’automne ou au printemps, il est plaisant de se promener dans les bois alentours, et de ramasser quelques pied-de-mouton, girolles ou d’autres espèces savoureuses. Mais il faut apprendre à les reconnaître ou demander à des spécialistes avant de les manger car beaucoup sont toxiques.

Jeudi 16 octobre 2014 de 18h à 20h
Amphithéâtre de la SNHF, 84 rue de Grenelle, 75007 Paris.
Métro : ligne 12, station Rue du Bac.
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

sept 192014
 

Jardins flottants Niki de Saint Phalle, le long de la Seine, Paris 7e (75)
Un an après leur installation, les cinq jardins flottants amarrés le long d’une des berges de la Seine, côté 7ème arrondissement, ont reçu leur nom officiel : Niki de Saint-Phalle.

Serre, jardins flottants Niki de Saint Phalle, le long de la Seine, Paris 7e (75)
Paris rend un hommage particulier à Niki de Saint Phalle et à son œuvre, en baptisant de son nom les jardins flottants des berges de Seine. A l’occasion de la cérémonie qui s’est déroulée hier 18 septembre, l’œuvre de grande dimension La Nana Danseuse (Rouge d’Orient-Bloum) a été installée sur la berge, aux abords des jardins sur l’eau. Vous pouvez la contempler jusqu’au 2 novembre 2014.

 

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sept 172014
 

Affiche de la conférence publique de Natureparif sur les abeilles
Natureparif vous invite à rencontrer Bernard Vaissière, chargé de recherche, INRA Avignon UR406 Abeilles & Environnement, au cours d’une conférence publique le jeudi 18 septembre, de 18h à 20h.

Le déclin des abeilles mellifères et le syndrome d’effondrement de leurs colonies ont été très largement repris dans les médias ces dernières années. Beaucoup moins connu est le déclin des abeilles sauvages dont il existe près de 1000 espèces en France et qui toutes participent à la pollinisation des cultures et des plantes sauvages. D’autres insectes participent aussi à ces transferts de pollen, mais les abeilles sont les plus efficaces et ce sont elles qui interviennent de façon prépondérante dans la pollinisation de la plupart des cultures. Pourtant la prise en compte de cette pollinisation entomophile – par les insectes – est très récente et il reste beaucoup à faire pour qu’elle soit prise en compte à sa juste valeur et que la faune d’abeilles soit protégée.

Abeilles et plantes à fleurs, un mutualisme vieux de plusieurs millions d’années
Les abeilles sont aujourd’hui comme depuis des millions d’années des partenaires incontournables pour assurer la reproduction sexuée d’une majorité d’espèces végétales. En butinant de fleurs en fleurs, elles assurent ce service de pollinisation et nous ferons un petit tour dans nos assiettes et notre environnement pour réaliser à quel point les abeilles sont toutes présentes dans notre alimentation quotidienne d’aujourd‘hui et de demain… et bien au delà.

La pollinisation, ses mécanismes… et ses mystères
Avec la pollinisation, c’est-à-dire le transfert du pollen – qui contient les futurs gamètes mâles – des étamines aux pistils, on entre de plain-pied dans l’intimité de la vie sexuelle des plantes. Et là rien n’est plus si simple… Entre le butinage de fleurs séduisantes qui ne sont en fait que des leurres sans nectar ni pollen et le larcin de nectar par des bourdons peu scrupuleux qui ne pollinisent pas, on réalise combien charge et décharge efficace du pollen nécessitent que les partenaires soient finement ajustés. Et aussi combien les mécanismes de cette pollinisation sont loin d’avoir livré tous leurs secrets

Une prise en compte tardive, mais indispensable aujourd’hui
La pollinisation entomophile est sans doute le dernier facteur de production pris en compte en agriculture. Encore méconnu et mal maîtrisé, c’est un facteur qui permet d’améliorer rendements et qualités pour plus de 3/4 des cultures. Et dans la nature, la pollinisation entomophile joue un rôle essentiel dans la survie et l’évolution d’une majorité de plantes à fleurs. Gageons que l’étude des communautés d’abeilles en ville comme à la campagne et dans les zones protégées ainsi que les mesures pour protéger ces insectes et les travaux pour mieux comprendre et tirer parti de leur activité pollinisatrice nous permettrons de sauver ces insectes encore très mal connus pour la plupart et de mieux apprécier le service rendu par les abeilles à notre société et notre environnement.

Natureparif
84 rue de Grenelle, 75007 Paris.
Tél. : 01 75 77 79 21.
Métro : ligne 12, station Rue du Bac.
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.