mai 242014
 

Fantasmagories, 6 Mandel, exposition de Marc Chatelard

Le samedi 24 mai de 10h à 18h, découvrez les oeuvres du photographe Marc Chatelard exposé au 6 Mandel, un lieu au concept novateur dédié à l’Art, l’Art du jardin et l’Art du recevoir.

D’un accès très facile et d’une beauté sans pareille, les fleurs ont toujours été un motif favori des peintres. Mais qu’advient-il de ce charmant motif quand la photographie s’en empare ? Une beauté intrinsèque, violente et érotique avec Robert Mapplethorpe, des couleurs somptueuses avec Irving Penn, des mises en relief des formes et des détails notamment avec Imogen Cunningham et Karl Bossfeldt. Avec Marc Chatelard, les fleurs ont perdu leur subtil parfum ; les filets, les anthères, les stigmates, les pétales et autres pistils ont donné une nouvelle forme de vie en perdant la leur.

Les premières photographies de cette série ont été prises de façon instinctive et frénétique. L’œil a été attiré par une sensation et un éclat particuliers au moment de la prise de vue. Mais à la suite de ces premiers clichés, chaque image a laissé apparaître une nouvelle réalité. Comme si l’âme des fleurs se révélait à une nouvelle origine et de nouveaux symboles. Masque, monstre, fée, animal mythologique, troll, démon incube, animal familier… l’auteur laisse libre cours aux visiteurs de s’approprier dans cette série le monde poétique qu’ils souhaitent y développer.

L’exposition est présentée comme une galerie de portraits, chaque photo est une invitation à une chronique personnelle, imaginaire.

Marc Chatelard
Tél. : 06 61 84 19 85.
Courriel : mchatelard@yahoo.fr
Site Internet : www.marc-chatelard.com

 

avr 292014
 

Exposition "Regards sur les jardins", Thomas Dupaigne
Après sa grande exposition dans l’orangerie et le potager de la propriété Caillebotte à Yerres (91) en septembre 2013, le photographe Thomas Dupaigne présentera dans le grand hall et sur un mur de 21m du bâtiment Coeur de Ville à Vincennes, 7 photos panoramiques, format 90 x 270cm, de jardins qu’il aime tout particulièrement.

Photos prises avec un Fuji GX617, appareil argentique diapositives 6x17cm, puis scannées avec un Imacon X5.
Chaque photo de l’exposition étant présentée en triptyque.
Photos tirées sur toile Epson Premium Canvas Satin, 350gr/m2, avec un traceur Epson Stylus Pro 7900, et montées sur châssis de 90 x 90cm. Laboratoire Self Color.
Édition de chaque photo limitée à 10 exemplaires, certifiée par ARTtrust.

« Regards sur les jardins » du 30 avril au 17 mai 2014
Bâtiment Cœur de Ville (grand bâtiment moderne en face de la mairie), 98 rue de Fontenay, 94300 Vincennes.
Métro : ligne 1, station Château de Vincennes
RER : ligne A, station Vincennes.
Bus : lignes 46, 56, 112, 114, 115, 118, 124, 210, 215, 318 ou 325.

Du lundi au samedi de 8h30 à 19h.
Entrée libre.
Le vernissage aura lieu le mercredi 30 avril 2014, de 18h à 22h.

sept 172013
 

Affiche de l'exposition de Thomas Dupaigne, Les potagers : dialogue avec les jardiniers

Le photographe Thomas Dupaigne expose ses photographies autour des potagers de la propriété Caillebotte, de Saint-Jean de Beauregard et des jardins familiaux de Crosne. Trois jardins situés dans l’Essonne.

Exposition dans le potager et dans l’orangerie de la propriété Caillebotte, 8, rue de Concy, 91330 Yerres jusqu’au 6 octobre 2013.
Horaires d’ouverture :
– Potager :

  • Samedi de 10h à 13h et de 15h à 19h
  • Dimanche de 15h à 19h.

– Orangerie :

  • Lundi au vendredi de 14h30 à 18h30
  • Samedi et dimanche de 10h à 12h et de 14h30 à 18h30.

Renseignements au tél. : 01 80 37 20 61.

mai 212013
 

Exposition Sensitives, Galerie La Ralentie

Plantes rampantes épineuses dans les régions tropicales, les sensitives se replient au moindre choc (vent, pluie, toucher…). Elles ferment aussi leurs feuilles la nuit pour se protéger des intempéries et des prédateurs herbivores en un mouvement des plus spectaculaires du règne végétal. Surnommées également « Marie-honte » ou « Honteuse- femelle » aux Antilles ou encore « Trompe-la-mort » en Nouvelle-Calédonie, les Sensitives n’ont pas fini de livrer tous leurs secrets. Un peu comme Muriel Napoli et Ana Tornel.

Le végétal (fleurs, herbe, arbres) justement, fréquente les tableaux de Muriel Napoli ainsi que le minéral. Beaucoup. Des roches, des météorites, des sédiments… Ca explose, ça jaillit, ça brûle dans une sorte d’éruption permanente, à la façon d’un volcan jamais repu. De larges traces noires et blanches, parfois teintées de bleu, irradient ses toiles. Elle a longtemps cherché avant de rompre avec la figuration, la couleur ; pour trouver son format (un carré de 90×90 ou 60×60), sa manière de faire à même le sol. Muriel Napoli théorise peu, se lève tôt et expérimente à l’envi : fusain, encre de chine, acrylique, couteau, pinceau, brosse. Autodidacte, elle explore à sa manière, empirique ; ouverte au hasard, disponible à l’aventure. Peu à peu, l’artiste marseillaise tend à l’épure. Partie de strates successives abruptes (quelques nuances de gris), ses œuvres évoquent par la suite une version dévoyée des planches du test du Rorschach ou les environs de la calligraphie asiatique. À d’autres moments, elle se rapproche du monochrome. Comme les sensitives, Muriel Napoli cesse toute activité quand la nuit menace. Avant de s’y remettre au point du jour.

Photographe, Ana Tornel vit et travaille à Paris. Passée par la presse magazine, elle conserve l’instinct d’observation du reporter qui sommeille. Ses pas l’amènent incidemment à shooter des stylistes (Créateurs de mode, 1998/2000), à s’attarder sur les plaisirs aquatiques de gamins (Nager, un jeu d’enfants, 2000/2009) avant de se fixer vers des horizons plus personnels (Jardins secrets, secrets de jardins, 2011/2012). Dévouée à la photographie argentique, même si elle maîtrise le numérique, Ana Tornel voyage là dans le végétal, dans un univers mystérieux et insolite. Comme si cette flore redessinait avec elle une autre architecture urbaine. En contrebande. Persuadée, dès la prime enfance, que l’herbe est forcément plus verte ailleurs, elle traque, presque à son insu, l’envers du décor. A sa main, à son rythme. Toujours à la recherche du meilleur outil, elle s’inscrit l’an dernier à un atelier, auprès de Quinn Jacobson, pour s’aguerrir au « collodion humide », un procédé singulier qui remonte aux origines de la photo. Le « collodion humide » nécessite une patience infinie, une humilité à toute épreuve devant la lenteur et la frustration afférentes à l’exercice. Un sacerdoce d’artisane, hors du temps, qui lui convient à merveille.

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déc 132012
 

Affiche de l'exposition de Paule Kingleur : Les gants du Tram

Samedi prochain, le 15 décembre 2012, l’extension du Tramway T3 sera inaugurée et ouverte au public. À cette occasion, Paule Kingleur (Paris Label) installe « LES GANTS DU TRAM ».

Installation de photos-bâches et constructions bois de chantier en plein-air, au carrefour de la Porte Dorée, sur la pelouse des fontaines d’Athéna, dans le 12e arrondissement de Paris.

Durant 2 années, Paul Kingleur a saisi par la photographie les gants du travail, déposés, usés, trempés, abandonnés, enfouis : empreintes sensibles, dont elle percevait la main qui les avait quittés… Il lui importait de garder la trace, de témoigner de la reconnaissance à ces hommes, de toutes nationalités, travaillant sous tous les climats (neige, pluie, canicule)…

Paule Kingleur sera présente toute l’après-midi du samedi, venez l’y retrouver avant 17h. Prenez le tram T3, c’est gratuit le week-end prochain…

L’installation restera en place jusqu’au jeudi 20 décembre 2012…

nov 072012
 

Exposition Espace Beaujon

Dans le secret des jardins, les photographes Ana Tornel et Catherine Laurent proposent un voyage au cœur du végétal, mystérieux et poétique.

Jardins Passagers, Paris 2012, Catherine Laurent Continue reading »