Petit rappel pour celles et ceux qui auraient manqué mon article en début de semaine : le grand rendez-vous des amateurs de plantes exotiques, Édénia 2015, c’est ce week-end à Cergy (Val d’Oise).
Vous aimez les plantes exotiques, les cactus, les plantes à caudex, les orchidées, les plantes carnivores ou les reptiles, les araignées ou les insectes ? Alors ne manquez surtout pas ce rendez-vous le week-end prochain à Cergy dans le Val d’Oise.
Cet événement est organisé par l’association étudiante EDEN de l’ISTOM. Depuis dix-huit ans, ce salon a pour but de faire connaître au grand public, la beauté des plantes exotiques mais aussi de permettre aux passionnés et aux néophytes d’approfondir leurs connaissances et leurs collections grâce aux différents exposants et intervenants venus de toute l’Europe pour l’occasion.
Chaque année le salon accueille entre 30 et 40 exposants.
Pour les parisiens ou franciliens sans véhicule, l’accès est facile en prenant le RER A jusqu’à la station Cergy Préfecture. Il faut ensuite un petit quart d’heure de marche pour rejoindre l’Institut polytechnique Saint-Louis.
Édénia
32, boulevard du Port,
Institut Polytechnique Saint-Louis,
Cergy (Val d’Oise).
De 10h à 18h
edeniaexpo.wordpress.com
Après presque une année de culture en nano terrarium, ma mini tourbière de plantes carnivores avait besoin d’une remise en forme, l’une des espèces de droséra étant morte au cours de l’hiver et l’autre ayant un aspect plutôt dépouillé. J’ai donc refait mon terrarium, bouturé les plus belles pousses du Drosera madagascariensis et acheté deux nouvelles espèces, une autre droséra (D. adelae) et une utriculaire (Utricularia calycifida Gran Sabana).
Ma visite du salon Edenia 2014 a été fructueuse. Je suis revenu avec un lot de nouvelles plantes exotiques toutes adaptées à la culture en terrarium. Ces petites merveilles étant assez fragiles, je me suis empressé de les installer sous verre. Dimanche terrariums !
Le plus petit (un nano aquarium de 10 litres, photo ci-dessus) est réservé à deux pieds de mini sinningias hybrides (taille adulte sur la photo) et à un pied de bégonia, un hybride du rare Begonia bogneri. Le vendeur n’a pas pu me donner les noms, mais ces plantes étaient trop adorables pour ne pas les acheter, même non identifiées. Continue reading »
Après quelques tâtonnements notamment pour l’arrosage, la culture en nano terrarium de mes pieds de droséras (Drosera paradoxa au premier plan et D. madagascariensis à l’arrière) s’est révélée facile. Les deux petites plantes que je vous présentais sur ce blog en avril dernier ont bien poussé.
J’ai ajouté un deuxième pied de Drosera madagascariensis à l’arrière plan (sur la gauche sur la photo), en suivant les conseils du vendeur du magasin Taka (Paris 5e) : la base des tiges avaient un aspect marron, je l’ai enterrée sous un peu de tourbe pure. Et la plante s’est étoffée.
Pour l’arrosage, il suffit de bien détremper la tourbe sans inonder complètement la surface. Puis on attend que l’eau s’évapore et que la tourbe sèche légèrement. Il suffit alors d’ajouter de l’eau douce non calcaire et ainsi de suite. En sept mois de culture, la méthode a montré son efficacité. Et sa simplicité !
C’est ma première tentative de culture de plantes carnivores, mais l’expérience est encourageante.
J’en avais envie depuis longtemps, mais cette fois-ci je me suis lancé dans la culture de plantes carnivores tropicales dans un terrarium. Avec deux espèces exotiques, Drosera paradoxa et Drosera madagascariensis.
J’ai acheté ces deux espèces à Jean-Jacques Labat, Nature et Paysages, lors de la Fête des Plantes Vivaces du Domaine de Saint-Jean de Beauregard (91).
Dès mon retour, je les ai repiquées dans un nano terrarium en utilisant un substrat classique pour le rempotage des plantes carnivores, composé de tourbe blonde et de de perlite/vermiculite. Mélange que j’ai au préalable copieusement arrosé pour le réhydrater. Arrosage avec une eau douce non calcaire bien sûr. Et un éclairage artificiel toute la journée.
Sur la photo, à gauche, c’est Drosera paradoxa. A droite, Drosera madagascariensis. La première est originaire d’Australie. La seconde pousse en Afrique tropicale et à Madagascar.