déc 172010
 

Rien ne sert de courir tous les fleuristes à l’autre bout de Paris, il faut parfois regarder près de chez soi… Et c’est comme ça que je suis revenu avec une belle petite potée fleurie d’oncidium achetée à 500 mètres de chez moi pour la modique, que dis-je très modique somme de 5,90 euros. C’est presque donné pour une orchidée en parfait état.

Orchidée "pluie d'or"

Potée fleurie d'oncidium, décembre 2010, photo Alain Delavie

Belles racines en parfaite santé, pseudobulbes bien verts et rebondis, pas du tout fripés, feuilles vertes sans tache… Tous les signes d’une orchidée en bonne santé. Et la floraison n’était pas trop avancé, plusieurs boutons floraux n’étant pas encore tout à fait ouverts. Bref, la bonne affaire !

Les besoins de cette belle orchidée :

  • Forte lumière tamisée, sans soleil direct,
  • Hygrométrie élevée (50 à 70 %),
  • Un substrat légèrement frais, jamais détrempé ou complètement sec,
  • Un écart de températures entre la journée et la nuit, avec entre 15 à 25 °C le jour.
  • Un air non confiné, en évitant toutefois les courants d’air chauds ou froids.

C’est mon premier oncidium. Je ne suis pas certain de pouvoir lui donner toute la lumière dont il a besoin, mais pendant la belle saison, il ira dehors sur le balcon se refaire une santé et une beauté. En attendant, je vais l’installer le plus près possible de la baie vitrée.

J’ai fait d’autres affaires ce jour la, mais je vous raconterai dans d’autres billets…
Allez, je vous donne l’adresse du magasin : Espace Fleurs, au 108 avenue de Flandres, 75019 Paris.

nov 292010
 

Cultivé dans un petit terrarium sous éclairage artificiel, mon minuscule pied de saintpaulia (Saintpaulia ‘Rob’s Twinckle Blue’) ne cesse de fleurir, déployant des bouquets de violettes à toute saison. Il ne lui manque que le parfum !

Saintpaulia miniature (Gesnériacées)

Mini saintpaulia (Saintpaulia 'Rob's Twinckle Blue') en pleine floraison dans un terrarium, novembre 2010, photo Alain Delavie

Le petit pied que je vous montrais pour la première fois en février dernier a quand même bien grandi. Il a plus que doublé en gardant toutefois des dimensions très réduites. Cette variété est soit-disant la plus petite qui existe parmi les saintpaulias. Un mini parmi les miniatures.

Saintpaulia miniature (Gesnériacées)

Mini saintpaulia (Saintpaulia 'Rob's Twinckle Blue') en pleine floraison dans un terrarium, novembre 2010, photo Alain Delavie

Saintpaulia miniature (Gesnériacées)

Mini saintpaulia (Saintpaulia 'Rob's Twinckle Blue') en pleine floraison dans un terrarium, novembre 2010, photo Alain Delavie

Mais la floraison est généreuse en terrarium, ce mini saintpaulia n’étant pas avare en fleurettes. Des petites fleurs simples bleu violet foncé, avec des étamines jaune d’or. Adorables ! J’ai l’impression d’avoir des violettes à longueur d’année.

Saintpaulia miniature (Gesnériacées)

Mini saintpaulia (Saintpaulia 'Rob's Twinckle Blue') en pleine floraison dans un terrarium, novembre 2010, photo Alain Delavie

Cette variété n’est pas difficile à cultiver. Les soins se réduisent à quelques nettoyages pour enlever les fleurs dès qu’elles sont fanées. Un travail de précision qui se fait à la pince à épiler, mais ce n’est pas très difficile. La culture en terrarium fermé limite beaucoup les arrosages qui se font uniquement quand le substrat est bien sec en surface. Bref, la plante vit toute seule, l’éclairage étant réglé par un programmateur. Et je peux ainsi cultiver mon saintpaulia dans le couloir de l’entrée qui ne reçoit pourtant pas la lumière du jour. Un moyen facile et pas très onéreux pour avoir des fleurs partout dans son appartement…

Le plus difficile, c’est de trouver les minis saintpaulias, les arrivages étant toujours limités aux sempiternelles quelques mêmes variétés, toujours sans dénomination. Si vous avez de bonnes adresses en région parisienne, cela m’intéresse car je voudrais fleurir d’autres petits terrariums.

nov 242010
 

Assez rarement proposé dans les points de vente de jardinage ou chez les fleuristes, Begonia x cheimantha s’épanouit en automne et en hiver, formant de jolies petites potées aux grandes feuilles rondes et aux nombreuses fleurs simples, souvent dans les tons roses. J’en ai trouvé une potée le week-end dernier en parcourant le marché aux fleurs sur l’île de la Cité (Paris 1er).

Plante fleurie d'intérieur à floraison automnale et hivernale

Bégonia de Noël (Begonia x Cheimantha Groupe), novembre 2010, photo Alain Delavie

Les bégonias cheimanthas se composent d’hybrides ayant pour origine le croisement du Begonia socotrana et du Begonia dregei, qui a donné naissance, en 1892, au bégonia ‘Gloire de Lorraine’. Ces bégonias tubéreux fleurissent en hiver comme le Begonia socotrana. Tous les cultivars de ce groupe ont des fleurs simples allant du blanc au rose, groupées au dessus du feuillage.

Plante fleurie d'intérieur à floraison automnale et hivernale

Bégonia de Noël (Begonia x Cheimantha Groupe), novembre 2010, photo Alain Delavie

Les fleurs de ce cultivar non dénommé sont d’un rose indien très vif, presque flashy. Elles sont même très grandes. Je l’ai très vite repéré dans le magasin !

Plante fleurie d'intérieur à floraison automnale et hivernale

Bégonia de Noël (Begonia x Cheimantha Groupe), novembre 2010, photo Alain Delavie

Plante fleurie d'intérieur à floraison automnale et hivernale

Bégonia de Noël (Begonia x Cheimantha Groupe), novembre 2010, photo Alain Delavie

Une couleur gaie et tonique pour cette fin d’année décidément très grise et humide… Le feuillage est vert vif, avec un léger liseré rouge sur le bord des feuilles.

Les cultivars de Begonia x cheimantha sont assez difficiles à cultiver dans un appartement ou une maison. Ils demandent des attentions particulières, les arrosages devant être réguliers pour maintenir le substrat frais, surtout pas détrempé. L’eau doit être douce, sans calcaire. Il leur faut aussi une pièce très claire, sans soleil direct. Ils souffrent d’une atmosphère trop sèche, qui provoquent le brunissement du bord des feuilles. L’idéal serait d’avoir une serre ou une véranda chauffée pour conserver ces plantes fragiles. Ce n’est pas mon cas, je tente quand même. J’ai installé la potée près de la baie vitrée pour qu’elle ait suffisamment de lumière et qu’elle soit assez loin du radiateur. On verra bien ce qu’elle va faire…

nov 152010
 

Orchidée préférée des Français, le phalaenopsis ou orchidée papillon est une des plus faciles à cultiver et à faire refleurir dans un intérieur. Voici quelques indicateurs de bonne santé pour cette belle orchidée populaire.

Le phalaenopsis, une orchidée épiphyte

Racines aériennes d'une orchidée papillon (Phalaenopsis), novembre 2010, photo Alain Delavie

L’apparition plus ou moins régulière de nouvelles feuilles avec des feuilles plus âgées bien turgescentes, sans pli (hormis la nervure centrale), sans ride et sans tache, et la présence de racines aériennes non flétries sont des signes de bonne santé. Quand en plus les racines aériennes se développent bien, cela traduit une bonne vigueur de l’orchidée.

Le phalaenopsis, une orchidée épiphyte

Racines aériennes d'une orchidée papillon (Phalaenopsis), novembre 2010, photo Alain Delavie

Qu’importe si les nouvelles racines se dressent en dehors du pot. L’essentiel est qu’elles soient bien charnues, sans nécrose, avec un revêtement gris argenté quand elles sèchent et une pointe plus verte. Le phalaenopsis est une orchidée épiphyte, qui pousse hors du sol dans la nature. Le pot et le substrat dans lesquels sont plantées les orchidées n’ont d’utilité que pour faciliter leur présentation, leur transport et leur maintien dans les points de vente de jardinage et chez les particuliers.

Le phalaenopsis, une orchidée épiphyte

Potée d'orchidée papillon (Phalaenopsis), novembre 2010, photo Alain Delavie

L’apparition de nouvelles fleurs sur les anciennes hampes florales ou de nouvelles hampes florales comme sur la plante photographiée ci-dessus est à priori un signe de bonne santé, surtout quand le feuillage est superbe et les racines bien développées.

Plante fleurie d'intérieur

Orchidée papillon (Phalaenopsis), novembre 2010, photo Alain Delavie

Les quatre photos ont été faites le week-end dernier dans l’appartement de ma mère, qui fait un bel élevage de phalaenopsis sans être pour autant une collectionneuse d’orchidées. Mais elle a la main verte ! Elle fait refleurir toutes ses potées et même les plantes récupérées complètement défleuries que certaines de ses amies ne veulent plus finissent par repousser et refleurir. Une belle réussite !

nov 142010
 

Je viens de passer quelques jours chez ma mère en Picardie et comme promis, je vous montre quelques photos de son superbe cactus de Noël (Schlumbergera), en fin de floraison, mais encore bien fleuri. Impressionnant !

Plante succulente d'intérieur à floraison automnale

Le cactus de Noël (Schlumbergera) de ma mère, novembre 2010, photo Alain Delavie

Au moins 60 centimètres de diamètre ! La prochaine fois que je ferai un séjour à Amiens, ce sera pour rempoter ce beau cactus de Noël, dont le pot en plastique est devenu trop petit et léger.

La floraison a été beaucoup plus abondante, mais je suis passé quinze jours trop tard. Ce qui reste est encore très joli.

Plante succulente d'intérieur à floraison automnale

Le cactus de Noël (Schlumbergera) de ma mère, novembre 2010, photo Alain Delavie
Plante succulente d'intérieur à floraison automnale

Le cactus de Noël (Schlumbergera) de ma mère, novembre 2010, photo Alain Delavie

Une superbe variété aux grandes fleurs d’un orange foncé très vif, presque corail. Ma mère possède une autre potée de la même couleur qui a fleuri plus tôt cette année et qui refait déjà des boutons. Elle sera en fleur pour Noël si elle continue comme cela.

Plante succulente d'intérieur à floraison automnale

Le cactus de Noël (Schlumbergera) de ma mère, novembre 2010, photo Alain Delavie

La troisième potée a des fleurs blanches avec des étamines rose indien. Elle était presque défleurie.
Toutes les plantes sont installées derrière une grande baie vitrée, qui reçoit le soleil toute la journée. Enfin, quand il y a du soleil !!! Mais l’emplacement reste quand même clair à longueur d’année, il faut même baisser le volet roulant dans la journée en plein été.

C’est un appartement à cactus de Noël ! Et à saintpaulia et phalaenopsis…

juil 012010
 

En passant sur le quai de la Mégisserie (Paris 1er), il y a quelques semaines déjà, j’ai acheté un pied d’impatiens des jardins (Impatiens Walleriana-Hybrides) à fleurs blanches. Une variété à grand développement que l’on trouve de moins en moins malheureusement, les plantes « ras du sol » ayant largement la primauté.

Plante fleurie d'intérieur

Impatiens Walleriana-hybrides à fleurs blanc pur, installée sur une étagère dans ma salle à manger, juin 2010, photo Alain Delavie

Et plutôt que de l’installer dans un coin de mon balcon ombragé, j’ai préféré la rentrer dans la salle à manger, près d’une baie vitrée où elle se comporte comme une plante d’intérieur. Le feuillage est un peu plus épais et les fleurs sont blanches, sinon elle ressemble beaucoup à mon impatiens d’intérieur inconnue à fleurs rose tyrien.

Plante fleurie d'intérieur

Impatiens Walleriana-Hybrides à fleurs blanches installée sur une étagère dans ma salle à manger, juin 2010, photo Alain Delavie

C’est encore un tout jeune plant, pas très développé. J’attends avec impatience qu’elle prenne de l’ampleur et se couvre de grandes fleurs blanches.

D’autres plantes qui poussent dedans et dehors :
– les phalangères (Chlorophytum),
– les coléus,
– les plectanthus,
– les misères,
– les irésines,
– les hypoestes,
– les asparagus,
– les petits lierres d’ornement.