La goutte froide (dépression d’altitude) qui s’est installée sur l’Île de France ce week-end nous a valu un dimanche souvent gris et très arrosé, notamment en fin de journée. Mais Paris et ses jardins ne manquent pas de charmes sous la pluie. Balade (arrosée) dans le Jardin des Tuileries (Paris 1er).
La succession des périodes de fraîcheur, de fortes pluies et de coup de chaud plus secs malmènent les fruits et les légumes, notamment les tomates qui n’apprécient pas des conditions trop froides et humides en été, ni des trop grandes variations thermiques. La surveillance s’impose pour prévenir une invasion de mildiou qui a déjà fait son apparition dans certains jardins d’Île-de-France.
La vigilance est extrême après une averse de grêle, car les plantes présentent des blessures souvent nombreuses, autant de portes d’entrée pour les champignons parasites comme l’oïdium et le mildiou. Mais même sans grêlon, les grosses averses favorisent la transmission de ces maladies cryptogamiques. Il faut donc inspecter souvent vos plants dans le potager et sur le balcon.
Tant qu’il n’y a qu’une feuille ou une tomate malade, il faut d’abord les éliminer manuellement pour éviter la contagion. Quand le temps devient plus sec, faites une pulvérisation de bouillie bordelaise pour prévenir ces terribles maladies qui peuvent détruire les récoltes rapidement. Mais après chaque gros orage et trombes d’eau, il faut tout recommencer car les fortes pluies lessivent le traitement…
Le beau temps chaud n’aura pas duré, les orages sont vite revenus avec leurs trombes d’eau et leurs ciels noirs d’enfer. Cet après-midi sur Paris, c’est un déluge qui s’est abattu en quelques heures, rinçant les rues et les parisiens qui s’étaient hasardés dehors. Selon les observations de la Chaine Météo, sur les cinq derniers week-ends, pas moins de quatre ont connu des alertes météo en raison d’orages violents. Il n’y a eu que le dernier week-end de juillet avec des conditions plus estivales.
Un orage court mais avec de très fortes rafales de vent s’est abattu sur l’est parisien aujourd’hui. Les bourrasques violentes couchaient mes plantes les plus hautes et j’ai bien cru que les hautes tiges de mon Alcathea ‘Park Allée’ allaient céder. Mais, comme le roseau, elles ont plié, mais pas rompu !
L’orage venait du nord-est et a donc frappé de plein fouet mon balcon habituellement protégé des vents d’ouest dominants. Heureusement que j’avais stabilisé la touffe en attachant la base des grandes hampes florales à la rambarde du balcon sur un mètre de hauteur environ au fur et à mesure de leur développement. Mais les tiges dépassent les 2,50m de hauteur pour certaines, elles sont donc sensibles au moindre coup vent un peu fort. Ce soir, elles ont un air très penché. J’essaierai de les redresser demain matin quand le balcon aura séché.
Du 8 au 10 juillet 2014, les averses se sont succédées et il est tombé 60 millimètres d’eau de pluie à la station de Paris-Montsouris, ce qui équivaut pratiquement à un mois de précipitations sur la capitale, la normale étant de 62 mm.
Avec 71 mm recueillis du 1er au 10 juillet, cette première décade de juillet 2014 se classe au 2ème rang des 1ères décades les plus pluvieuses depuis 30 ans. Seule, l’année 1995 avait connu une pluviométrie plus élevée (89 mm) en raison d’un violent orage survenu le 2 juillet qui avait apporté 82 mm en quelques heures. La pluviométrie fluctue beaucoup d’une année à l’autre à Paris au début du mois de juillet. Certaines années, le temps est resté complètement sec sans aucune goutte d’eau au cours de la première décade de juillet comme en 2000 et 2001. D’autres années ont été très pauvre en précipitations comme 1997, 1998 et 2011 avec 1 mm, 1994 et 2013 avec 2 millimètres.
(Souce : La Chaine Météo)
Le week-end du 14 juillet s’annonce encore mitigé, mais le retour du beau temps et de la chaleur prévu pour le milieu de la semaine prochaine…