avr 152011
 

Aussi dénommé merisier à grappes ou putiet, ce petit arbre caduc offre une généreuse floraison printanière au doux parfum d’amande. Il pousse à l’état sauvage dans de nombreux départements français, mais il est aussi cultivé comme arbre d’ornement. Un superbe sujet fleurit en ce moment dans le square de la Tour Saint-Jacques (Paris 4e).

Arbre à floraison printanière : Prunus padus

Cerisier à grappes (Prunus padus), square de la Tour Saint-Jacques, Paris 4e (75), avril 2011, photo Alain Delavie

Les petites fleurs blanc crème sont réunies en grappes pendantes de 8 à 15 cm de longueur. Elles donnent ensuite des fruits noirs, des petites drupes non comestibles.

Arbre à floraison printanière : Prunus padus

Cerisier à grappes (Prunus padus), square de la Tour Saint-Jacques, Paris 4e (75), avril 2011, photo Alain Delavie

L’arbre a un port buissonnant, étalé, conique à l’état jeune, avec des branches presque retombantes. Il peut mesurer jusqu’à 15 à 18 m de hauteur et environ 10 m de largeur. Les rameaux sont glabres, noirâtres, avec des lenticelles claires. Quand on les casse, une odeur désagréable due à l’amygdaline s’en dégage, d’où l’origine d’un de ses noms populaires de bois puant.

Arbre à floraison printanière : Prunus padus

Cerisier à grappes (Prunus padus), square de la Tour Saint-Jacques, Paris 4e (75), avril 2011, photo Alain Delavie

Le cerisier à grappes apprécie un sol frais, plutôt calcaire. Il se cultive en isolé ou en haie libre.

Description de Coste (tome 2, taxon n°1094) id : 1836 – pr : 9
Nom présent dans la flore de Coste : Cerasus padus DC. – Bois puant.

  • Arbuste de 2 à 6 mètres, à rameaux peu nombreux, à odeur désagréable ; feuilles assez grandes, obovales, acuminées, finement dentées, à dents aiguës, étalées, non glanduleuses, d’un vert sombre, molles, glabres ou un peu pubescentes en dessous, caduques ; fleurs blanches, se développant après les feuilles, en longues grappes pendantes, cylindriques, feuillées à la base ; calice à lobes ciliés-glanduleux ; drupe globuleuse, du volume d’un pois, à la fin noire, à saveur acerbe.
  • Bois humides, dans le Nord, l’Est, le Centre et les montagnes siliceuses ; nul dans l’Ouest et la région méditerranéenne.Presque toute l’Europe, Asie occidentale.
avr 162009
 

Il suffit que le soleil darde ses rayons et aussitôt les parfums sont exarcerbés. En ce début de printemps, de plus en plus nombreuses sont les fleurs qui embaument les promeneurs, les jardins et la ville.

Les giroflées ravenelles…

Les pensées, les petites violettes et autres violas…
Suaves et presque entêtants, les orangers du Mexique (Choisya ternata)…
Senteur de miel du merisier à grappes (Prunus padus)
Les lauriers-cerises (Prunus laurocerasus) aussi, mais avec une pointe de pipi de chat…
Les lilas bien sûr…
Il n’y a pas que les fleurs…
Quel plaisir de recevoir une bonne bouffée de senteur d’herbe fraîchement coupée.
Plaisir trop rare au coeur de la grande ville, à savourer…