fév 192013
 

Vilmorin met à disposition des jardiniers pressés de récolter leurs propres légumes une nouvelle gamme de semences potagères et aromatiques composée de 10 mélanges originaux : Top Chrono. Cette gamme de graines propose des variétés gourmandes et colorées à choisir selon leur rapidité de culture : 4 à 6 semaines ou 8 à 10 semaines.

Pour les jardiniers impatients de déguster leur savoureuse récolte, Vilmorin a créé la gamme de semences Top Chrono.
Composée de 10 mélanges originaux sélectionnés pour leur facilité de culture et leur récolte groupée, cette gamme répond aux attentes des gourmands pressés, en leur indiquant clairement en combien de semaines ils pourront déguster les légumes ou les plantes aromatiques semés.
Top Chrono a été développée spécifiquement pour les jardiniers en quête de simplicité et de rapidité, mais aussi de couleurs et de saveurs. Les variétés qui composent ces mélanges sont multicolores, riches en goût et seront une source d’inspiration pour les cuisiniers créatifs.
10 mélanges originaux et gourmands à découvrir pour tous les jardiniers, qu’ils soient expérimentés ou novices. Les références sont classées en 2 catégories en fonction du temps qui s’écoulera entre le semis et la dégustation.

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jan 172013
 

Caisse de radis Rose d'hiver de Chine, marché d'Aligre, Paris 12e (75)

Cette ancienne variété de légume, déjà mentionnée en 1885 dans l’ouvrage de Vilmorin-Andrieux, Les plantes potagères, a traversé les siècles et reste toujours appréciée par les amateurs de radis. Moins piquant que le gros radis noir, mais quand même bien relevé, ce radis forme des racines allongées à la chair rose vif qui cache la chair blanche et croquante. J’adore !

Non, je ne mange pas que des macarons ! Je raffole des fruits et légumes, notamment de ce radis ‘Rose de Chine’ qui, lorsqu’il a été bien cultivé, offre une chair souvent douce et rafraichissante, à peine piquante. Récolté en automne, ce gros radis se conserve très bien, ce qui permet d’en profiter une partie de l’hiver.

Semis de la mi-juin à août pour une récolte de mi-septembre à novembre.

jan 032011
 

La Fédération des Jardins Familiaux et Collectifs (FNJFC) et FranceAgriMer ont réalisé une étude sur l’évaluation de la production d’une parcelle de jardin familial. La FNJFC est la référence française des jardins ouvriers et familiaux. Elle réunit 200 associations de jardins familiaux soit environ 23 000 jardiniers. Voici la synthèse réalisée à la suite des conférences de FranceAgriMer du 2 décembre 2010 aux salons Vinitech Sifel sur les facteurs-clés du succès des jardins familiaux.

L’objectif de cette étude est d’acquérir de meilleures connaissances sur les raisons économiques, sociales ou gustatives, dans l’investissement d’une parcelle de jardin familial et de définir quels sont les fruits et légumes les plus cultivés. Lors de cette enquête, trois types de questionnaires ont été envoyés :
– un questionnaire transmis aux jardiniers,
– un questionnaire transmis aux responsables des jardins,
– un questionnaire envoyé aux présidents des associations ou comités locaux.
En parallèle, des entretiens individuels ont été menés sur divers sites franciliens.

Localisations des jardins familiaux
Les départements qui comptent le plus de jardins sont le Rhône, le Nord, la Côte d’Or, le Val-de-Marne et l’Essonne.

Profil des jardiniers

  • Plus d’un jardinier sur deux habitent en centre ville et 39 % en périphérie.
  • 61 % résident dans un habitat collectif et 38 % en maison individuelle.
  • Les jardiniers sont en majorité des retraités (54 % ont 60 ans et plus et 46 % entre 30 à 60 ans).
  • 52 % des jardiniers entretiennent leur parcelle depuis plus de 6 ans, 42 % depuis 1 à 6 ans et seulement 6 % depuis moins de 1 an. Les jardiniers qui possèdent une parcelle souhaitent la conserver.

Les parcelles

  • La surface moyenne de la parcelle cultivée est de 172 m2.
  • Plus de la moitié des parcelles mesurent de 100 à 200 m2, un quart de 200 à 300 m2. Les plus petites parcelles sont situées en région parisienne.
  • L’investissement temps des jardiniers est très important puisque 45 % d’entre eux pratiquent le jardinage entre 7 et 9 mois par an et 33% entre 10 et 12 mois par an. Globalement, les jardiniers sont présents dans leur jardin trois fois par semaine ou plus.
  • 72 % utilisent du compost, 70 % du fumier, et plus d’un jardinier sur deux fertilisent avec des engrais dont 53 % sont d’origine organique, 46 % biologique et seulement  8% chimique.
  • 96 % pratiquent la rotation des cultures, 83 % le compostage, 51 % utilisent une machine agricole.
  • Si 15 % des jardiniers déclarent avoir des difficultés à cultiver, c’est pour 33% en raison de la nature de leur terre.

Les productions
Sur une parcelle moyenne, l’espace potager est prépondérant (81%), le reste est réparti entre les fruits, les fleurs et l’espace détente.

  • Les jardiniers cultivent plus de 50 légumes différents : salade, tomate, haricot vert, courgette, aubergine, pomme de terre, carotte, poireau, radis, chou, oignon sont les plus cités. Les légumes les plus cultivés tels les tomates, salades, courgettes, haricots verts, pommes de terre et poireaux se situent parmi les légumes les plus productifs : avec une moyenne de 100 kg de pommes de terre, 53 kg de tomates, 30 kg de poireaux et 24 kg de haricots.
  • 8 jardiniers sur dix produisent des petits fruits. La valeur de ces productions est répartie de la manière suivante : fraise 32 %, framboise 30%, mûre 14%, groseille 13%, le reste concernant cassis, raisin et myrtille.
  • Parmi les fruits cités, une majorité de jardiniers cultive de la rhubarbe et du melon, puis des pêches, des figues et des cerises. Il faut noter que de nombreuses associations de jardins familiaux réglementent l’implantation d’arbres fruitiers : hauteur maximum, distance de plantation par rapport à la clôture voir interdiction de plantation.
  • 72 % des jardiniers cultivent des aromates. On constate une grande variété d’herbes aromatiques cultivées avec une prédominance pour le thym, la ciboulette, la menthe, le basilic et le persil.
  • 44% des jardins sont fleuris, en majorité avec des bulbes et des rosiers.
  • Les choix de production sont guidés par les besoins de la famille, le désir de retrouver leur origine (en majorité paysanne) et l’envie de réaliser des économies.
  • 72 % de jardiniers ont des surplus de production, surtout en salades, tomates, courgettes, haricots verts, pommes de terre et poireaux. 87 % en font dons à leur famille, voisins ou amis, 77% pratiquent la congélation ou la stérilisation.
  • 80 % affirment avoir déjà eu des pertes de récolte et ce notamment sur la tomate.

Dépenses et économies réalisées
L’économie moyenne réalisée sur une parcelle de jardin familial est estimée à 544€. Par ailleurs, la dépense moyenne sur une parcelle est estimée à 286 €, avec comme postes les plus importants la cotisation annuelle et les achats de graines et de plants. Cette économie est proportionnelle à la taille de la parcelle et à l’expérience du jardinier.

Consommation – Achats dans le commerce
Le budget moyen des achats de fruits et légumes des jardiniers se situe autour de 20 € par semaine.

Légumes
En hiver, 57% des jardiniers achètent entre 60% et 100% de leurs légumes dans le commerce, alors qu’en été, ils ne sont que 8 %. En contrepartie, ils sont 42 % à n’acheter aucun légume dans le commerce l’été.

Fruits
En hiver, 93 % des jardiniers achètent plus de 80 % de leurs fruits dans le commerce, alors qu’en été, ils ne sont plus que 48 %.

Les motivations citées pour l’investissement dans une parcelle de jardin familial
Les motivations citées par les jardiniers, par ordre d’importance, sont les suivantes :
– le plaisir de jardiner et de consommer ses propres produits,
– les discussions, les rencontres
– l’aspect alimentation santé
– le côté convivialité familiale
– les raisons économiques
Si 18 % participent au concours du meilleur jardin, c’est surtout pour leur satisfaction personnelle.

Conclusion
Cette enquête démontre que certes, bénéficier d’une parcelle de jardin familial représente un atout financier appréciable, mais celui-ci reste proportionnel à la superficie de celle-ci, à l’expérience du jardinier et à son investissement en temps.
Les légumes les plus cultivés sont les salades, tomates, haricots verts ou beurres, courgettes et pommes de terre.
Les choix de culture sont surtout guidés par les goûts personnels des jardiniers. Quant aux motivations pour s’investir dans une parcelle de jardin familial, le plaisir de jardiner et la consommation de ses propres produits sont mis en avant.
En pratiquant le jardinage, leur vie a changé sur le plan social pour 85 % des jardiniers. Un grand nombre d’entre eux évoque l’occupation et la passion du jardinage suivi de la détente, de l’aspect convivialité et de l’activité physique. La nature en ville, retrouver ses origines et l’estime de soi sont également souvent cités.
Pour conclure, même si un tiers des jardiniers ne trouvent pas leur production suffisante, en partie à cause d’une surface insuffisante, d’un climat inadapté ou par manque de temps, 99 % sont désireux de garder leur parcelle et 21 % sont intéressés par l’obtention d’une parcelle plus grande.

Le saviez-vous ?
Quelques définitions pour mieux comprendre la distinction entre les jardins familiaux objets de cette synthèse et les jardins partagés plus fréquents dans la capitales, deux types très proches de jardins, mais différents quand même.
– Les jardins familiaux sont des groupes de parcelles de potagers, gérés par une association loi 1901 et mis à disposition de jardiniers (moyennant une cotisation annuelle versée à l’association). Les jardiniers peuvent cultiver ces parcelles pour les besoins de leur famille, à l’exclusion de tout usage commercial.
– Un jardin partagé est un jardin de proximité, créé à l’initiative d’habitants qui désirent se retrouver dans un lieu convivial pour jardiner. Il est planté et entretenu par les riverains regroupés au sein d’une association. C’est un lieu ouvert sur le quartier qui favorise les rencontres entre les générations et les cultures. Il permet de tisser des relations entre les différents lieux de vie de l’arrondissement : écoles, maisons de retraite, hôpitaux… Ce jardin est confié à une association par convention pour une durée limitée (1 an renouvelable jusqu’à 5 ans). Dans ce jardin, respect de l’environnement et développement de la biodiversité sont de mise.

nov 112010
 

Le temps des petits radis du jardin touche à sa fin. Tous ceux que l’on vous présente désormais ont été forcés sous châssis ou serres. Mais avec l’automne qui s’avance, la saison des gros radis d’hiver bat son plein : radis noirs et radis rose de Chine sont d’actualités !

Légume racine d'automne et d'hiver

Caisse de radis roses de Chine, potager du Domaine de Saint-Jean-de-Beauregard (91), septembre 2010, photo Alain Delavie

Le radis rose de Chine a une longueur moyenne, de 10 à 12 cm, avec une peau rose vif et une chair blanche, de saveur peu à légèrement piquante. C’est un radis de fin d’été et d’automne, car il se conserve moins longtemps que les radis noirs. Il est souvent beaucoup plus doux à manger que les variétés noires plus relevées. Cru, coupé en tranches fines avec du beurre salé, c’est un régal !

Légume racine d'automne

Caisse de radis noirs, potager du Domaine de Saint-Jean-de-Beauregard (91), septembre 2010, photo Alain Delavie

Savez-vous que le radis noir (Raphanus sativus var. niger) est aussi appelé le raifort des parisiens ? Un nom commun qui traduit son côté bien piquant, plus accentué quand le légume a manqué d’eau pendant sa culture. Sinon, il a un fort goût de radis, fort, mais pas forcément piquant.
La racine du radis noir contient des vitamines B1 et C, du soufre, des fibres, des glucosides et des antioxydants. Très nutritif, alcalinisant et apéritif, le radis noir peut être consommé cru ou en jus frais.

Alors, êtes-vous plutôt radis noir ou radis rose de Chine ?