mai 032015
 

Pivoine rose, photo © ksena32 / FotoliaPeut-on rempoter une pivoine non fleurie en conteneur en ce moment au printemps ou faut-il attendre l’automne ? Cette question que j’ai reçue récemment par mail pouvant intéresser tous les jardiniers, j’y réponds donc volontiers sur mon blog.

Petite précision concernant la question, il s’agit d’une espèce particulière de pivoine : une pivoine de Chine (Paeonia lactiflora).
Mais la réponse est valable pour toutes les pivoines (herbacées ou arbustives) vendues actuellement en pot en pleine végétation, voire fleuries.

Le rempotage au printemps est possible tant que la plante n’est pas en pleine floraison et sous réserve de ne pas briser la motte de terre au moment du dépotage et du transfert dans un nouveau contenant. La pivoine étant en pleine végétation, il ne faut pas toucher aux racines ce qui pourrait fortement perturber sa croissance. Et il faut recouvrir à peine la surface de la motte de terre et de racines après l’avoir installée dans son nouveau pot (pour une pivoine arbustive greffée, on enterre le point de greffe sous 10 cm de terre). Après avoir rempli la potée de terreau horticole enrichi avec des engrais organiques (fumier bien décomposé, sang séché, corne…), veillez à bien arroser. Et ne laissez pas la motte se dessécher ensuite, la pivoine appréciant une terre fraîche, sans être détrempée pour autant.

La culture d’une pivoine est possible en pot, d’ailleurs les horticulteurs nous en proposent de superbes chaque printemps. Mais pour un bon développement et une floraison généreuse renouvelée chaque année, il est préférable d’installer la pivoine en pleine terre.

juin 102014
 

Orchidées miniatures : minis phalaenopsis
Ils sont mignons les minis phalaenopsis, mais ces potées miniatures demandent des soins plus qu’assidus, le moindre oubli entraînant le dessèchement de la plante. Bref, jolies fleurs, mais un véritable esclavage sur le long terme. Comme toutes mes plantes montraient des signes de croissance, je les ai donc rempotées dans des pots plus grands.

Phalaenopsis lobbi x modesta et autre Phalaenopsis miniature, Paris 19e (75)
Il y a quelques temps déjà, j’avais rempoté en premier le minuscule Phalaenopsis lobbi x modesta (plante du haut sur la photo ci-dessus), défleuri. Depuis son rempotage, il a bien poussé, faisant de nouvelles racines et feuilles et il me redonne une belle hampe florale. Superbe ! J’ai donc bien fait de ne pas le laisser dans son pot minuscule que je laissais régulièrement sécher. J’ai même réussi à le débarrasser des cochenilles farineuses en le douchant une fois par semaine pendant presque deux mois. Continue reading »

avr 032013
 

Tubercules de bégonias tubéreux vendus en vrac, quai de la Mégisserie, Paris 1er (75), 23 mars 2013, photo Alain Delavie

Même si la météo reste bien trop fraîche pour sortir ces plantes frileuses, il est temps d’acheter les tubercules ou de rempoter ceux que l’on a conservés au repos et au sec pendant l’hiver. Des petits bourgeons pointent déjà, signes d’un départ de la végétation et de l’urgence du rempotage.

Si vous achetez les tubercules, choisissez les plus gros, sans aucune trace de pourriture ou de blessure. Et si possible avec plusieurs bourgeons déjà bien visibles, mais quand même pas trop développés car ils sont fragiles et terriblement cassants pendant le transport ou toute manipulation.

Choisissez un pot plus large que profond. Le diamètre doit permettre au tubercule de doubler de taille pendant la belle saison. Ne prenez pas un contenant trop étroit. Un pot en terre cuite est préférable car il permet un meilleur assèchement du substrat, surtout quand le temps redevient frais. Le pot doit être bien drainé, avec plusieurs orifices dans le fond pour permettre un écoulement optimal des eaux d’arrosage.

Prenez un substrat très léger et poreux, qui s’humidifie facilement et se dessèche rapidement après l’arrosage. Les bégonias tubéreux détestent l’humidité stagnante qui fait pourrir leurs racines fragiles. En général, un bon terreau pour géraniums du commerce fait parfaitement l’affaire. Au moment du rempotage, ajouter un engrais organique pour plantes fleuries. Soit du guano de chauve-souris (Guano Kalong) ou un engrais pour géraniums ou pour tomates.

La plantation du tubercule se fait avec la partie creuse (concave) orientée vers le dessus, la partie plus arrondie et convexe vers le fond du pot. Il faut juste recouvrir les tubercules avec le terreau en les laissant à peine affleurer.

Vous n’allez pas sortir tout de suite ces tubercules nouvellement mis en pot ou jardinière, mais enfouis dans un substrat de qualité, ils ne se dessécheront pas et ils vont même commencer à faire des racines. Vous pouvez garder les potées ou les jardinières dans une serre ou une véranda (il faut arroser régulièrement dans ce cas), dans un garage ou une cave. Vous les installerez dehors à situation ombragée dès que les températures seront redevenues suffisamment douces.

mai 042011
 

J’ai profité de mes courtes vacances fin avril pour terminer les repiquages et rempotages des plantes que je souhaite apporter au prochain Troc Vert de Montreuil-sous-Bois (93), qui aura lieu le dimanche 22 mai 2011.

Semis, boutures et jeunes plants divers reipqués et rempotés sur mon balcon

Mon petit coin pépinière sur mon balcon avec les jeunes plants préparés pour le Troc Vert de Montreuil le 22 mai 2011, photo Alain Delavie

Principalement des plantes vivaces et quelques plantes bulbeuses ou d’intérieur, quelques unes que je ne veux plus dans mon petit jardin urbain, d’autres qui se sont multipliées toutes seules (parfois beaucoup trop !) et quelques boutures ou divisions. Le cyclamen blanc n’en fait pas partie, je le garde celui-ci, il est vraiment trop beau ce Bellissima.

Tout est installé dans des plateaux qui me permettent d’arroser facilement le tout, avec le plus de régularité possible. Il ne me reste plus que l’étiquetage à faire. Indispensable avant de partir pour le Troc, car c’est le meilleur moyen de ne pas faire d’erreur d’identification sur place dans la ferveur des échanges.

Comme le site et le blog du Troc Vert n’ont pas encore été mis à jour, voici quelques précisions concernant la future édition :
Dimanche 22 mai 2011 de 10h à 20h
Rue Mainguet, 93100 Montreuil-sous-Bois.

jan 202011
 

N’ayant pour source principale de nourriture que la terre de leur pot, les plantes vertes sont vite affamées quand elles se plaisent dans un intérieur. La fin de l’hiver et le début du printemps sont des périodes propices pour le rempotage de ces belles exotiques. Mais avant de se lancer, voici quelques conseils pour vous assurer que votre plante préférée a bien besoin de changer de contenant.

Les signes qui montrent qu'une plante d'intérieur doit être rempotée

Potée de rhapis avec des pousses qui s'échappent du pot, photo Alain Delavie

Certains signes sont évidents : les racines ont complètement occupé le pot. Elles peuvent même en déborder, soit en sortant par les orifices à la base du contenant ce qui est le plus fréquent, soit en poussant enchevêtrées à la surface du substrat où elles se repèrent facilement. Parfois, elles sont d’une force telle qu’elles arrivent à éclater le pot.

On peut aussi observer des rejets qui finissent par s’échapper du pot, comme sur mon rhapis que j’ai photographié et qui fait même des racines au-dessus du substrat. Le rempotage devient urgent, surtout que la ramure a pris de l’ampleur, avec tous les risques de déséquilibre au moindre courant d’air un peu fort. Une touffe de feuillage disproportionnée par rapport aux dimensions du pot, c’est aussi le signe qu’un rempotage s’impose.

Une croissance qui se ralentit, une floraison qui devient de plus en plus réduite ou qui s’arrête, des nouvelles pousses plus frêles voire malingres sont autant de signes qui doivent vous alarmer. Surtout quand la plante poussait normalement les années précédentes donc se plaisait là où vous l’aviez installée. Cette croissance au ralenti montre qu’elle manque de nourriture. Si en plus le substrat sèche très vite entre deux arrosages qui doivent être de plus en plus fréquents, cela confirme qu’il n’y a plus assez de terre autour des racines de la plante.

La saison du rempotage commence !

avr 052010
 

Rien de tel qu’une période de vacances pour jardiner ! Grand nettoyage, séance de rempotages et plantations diverses sur mon balcon, tel a été le programme d’une bonne partie de ce lundi. Épuisant !

Travaux de jardinage sur balcon au printemps

Vue d'une partie de mon balcon après la première grosse séance de plantations, avril 2010, photo Alain Delavie

Je circule beaucoup plus facilement sur mon balcon après ces premiers grands travaux printaniers et je suis très content d’avoir placé tous les jeunes plants qui trainaient encore en godets, certains depuis… la Fête des Plantes Vivaces de Saint-Jean-de-Beauregard d’il y a un an ! Il était temps, car la prochaine est pour la fin de la semaine. Au moins maintenant, je sais parfaitement ce que je dois ou peux encore acheter pour combler des vides. La place est de plus en plus rare, car j’ai de plus en plus de plantes vivaces et d’arbustes, qui prennent chaque année un peu plus d’ampleur.

Le bilan de l’hiver 2009-2010 est finalement plutôt bon. Hormis les fleurs annuelles qui ont gelé (impatiens et bégonias), ce qui n’a rien d’inattendu, je n’ai perdu qu’un géranium vivace, qui a certainement souffert d’un manque d’eau, un pied d’Impatiens tinctoria, de Begonia sutherlandii et trois minis cyclamens. Tous les plants de vivaces laissés en godets ont résisté : liriopes, tiarella, heuchère et asters. Tout repousse comme si de rien n’était. Et maintenant, ils ont tous été repiqués dans des gros pots ou des jardinières.
Encore quelques doutes avec ma potée de Begonia grandis ssp. evansiana, que j’ai laissée au sec tout l’hiver. C’est une espèce rustique, mais frileuse, pour le moment ce n’est pas anormal qu’elle ne reparte pas encore.