sept 262013
 

Bio © okolaa - Fotolia.com
Sous le Haut Patronage de M. Stéphane Le Foll, Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, la Bergerie Nationale, centre de ressources et d’appui sur le développement durable, centre de formation et d’éducation à l’environnement organise les Rencontres de la Bergerie Nationale de Rambouillet sur les thèmes de l’agroécologie et du jardin au naturel les 28 et 29 septembre 2013.

Des échanges avec des experts pour le grand public
Samedi 28 septembre 2013

  • 15h00 : Conférence « Le jardin au naturel, l’affaire de tous »
  • 16h30 : Table ronde « Agroécologie, le fol espoir ? » présidée par Yann Arthus-Bertrand, et animée par Philippe Bertrand, journaliste à France Inter.

Dimanche 29 septembre 2013

  • 10h30 : Conférence « L’éthologie au service de la relation homme-animal »,
  • 15h30 : Conférence « Manger sain et piloter sa santé » par Jean-Marie Pelt pharmacien, botaniste-écologiste et fondateur de l’Institut Européen d’Écologie.

Des débats, des animations variées et ludiques, des projections de films…

  • Comment produire autrement au jardin et à la ferme ?
  • Pourquoi manger autrement ?
  • Comment vivre autrement sur nos territoires ?
  • Pourquoi former autrement ?

 

Un moment convivial passé en famille, avec des amis et des professionnels !

  • Pour partager de nouvelles pratiques.
  • Pour découvrir la vie de la ferme dans un lieu historique.
  • Pour goûter des produits fermiers.
  • Pour divertir les enfants et les jardiniers en herbe…

Informations pratiques
Tarifs : Adulte : 6 € – Enfant de 3 à 12 ans : 4 € – moins de 3 ans : Gratuit
Conférences et la table ronde gratuites.
Pour plus d’informations : www.bergerie-nationale.educagri.fr
Tél. : 01 61 08 68 70.
Courriel : animation.bn@educagri.fr

Bergerie nationale
Parc du Château
78120 Rambouillet.
Le 28 septembre de 12h à 18h et le 29 septembre de 10h à 18h.

mai 012013
 

Peuplier au bord du Canal Saint-Martin, Paris 10e (75)

Que serait la ville sans jardins, sans arbres, sans végétaux ? Un espace invivable. Le végétal est un élément essentiel de la vie dans les villes. Il le sera encore plus demain avec le développement de l’urbanisation et des métropoles. C’est pourquoi les professionnels du végétal et du paysage se mobilisent. A l’heure de l’élaboration de stratégies territoriales, Val’hor, qui regroupe l’ensemble des entreprises de la filière organise Le Grand Tour Cité Verte, une série de débats et de rencontres avec l’ensemble des acteurs du végétal et du paysage dans la ville (élus, professionnels, entreprises, associations, experts).

Le Grand Tour Cité Verte fera dix étapes en France, dans des villes au cœur de démarches métropolitaines (Bordeaux, Grenoble, Le Havre, Lille, Lyon, Marne-la-Vallée, Nancy, Nice, Rennes, et Toulouse) afin de sensibiliser élus, professionnels et citoyens à l’importance du végétal dans les villes, aux bienfaits économiques et sociaux des jardins, des arbres et des parcs.
Les premières dates annoncées :

  • le mardi 14 mai à Marne-la-Vallée,
  • le lundi 27 mai à Nice,
  • le mardi 11 juin à Lyon.

Le Grand Tour Cité Verte s’attachera également à mettre à l’honneur les réalisations paysagères emblématiques des territoires métropolitains qu’il visitera. Cette initiative permettra aussi à Val’hor de mieux intégrer les préoccupations et les propositions des élus locaux  dans les actions qu’elle met en œuvre avec les entreprises de la filière…

Cette nouvelle réalisation de Val’hor prolonge la création en 2010 du Cercle Cité Verte, cercle de réflexion réunissant des professionnels du végétal et du paysage, ainsi que des personnalités de la société civile (économiste, architecte, philosophe, spécialiste de la santé…). En 2011, le fruit de ses travaux a donné lieu à la publication du Manifeste pour une Cité Verte qui énonçait 70 propositions concrètes pour favoriser le développement du végétal dans la ville. « Il faut faire entrer la nature dans l’espace urbain, c’est une question de lien social et de bien-être. Le jardin est une leçon permanente de philosophie visible » dit Erik Orsenna, écrivain et académicien, président du Cercle Cité Verte aux côtés de Dominique Douard, président de Val’hor.

Sensible à l’engagement de Val’hor, La Tribune a choisi de s’associer au Grand Tour Cité Verte afin de contribuer au débat public : « C’est une façon pour nous de rendre encore plus concret notre attachement au développement économique des territoires et des métropoles », déclare Jean-Christophe Tortora, président de La Tribune. Un supplément de 8 pages consacré au Grand Tour Cité Verte paraîtra le vendredi 17 mai 2013. Diffusé à 47 000 exemplaires, ce supplément abordera toutes les problématiques relatives au poids économique de la filière, aux bienfaits du végétal, et à la formation.

 

oct 092012
 

Logo Société Nationale d'Horticulture de France

Les cours et conférences ont repris à la SNHF. Voici le programme pour les mois d’octobre, novembre et décembre 2012.

9 octobre, 16 octobre, 13 novembre, 4 décembre, 11 décembre
Cycle de 5 cours de peinture, par Gérard Lehuen
Vous avez toujours rêvé de savoir peindre un bouquet de fleurs, un paysage, une scène de jardin, cette formation « sur mesure » est pour vous.

9 octobre, à 19h30
Les succulentes d’Argentine de Cordoba, San Luis à Mendoza, conférence par Norbert Rebmann
De véritables merveilles à découvrir à l’ombre de la Cordillère des Andes.

23 octobre, à 18h
Dans les jardins d’Osiris, conférence par Françoise Chaserant
Un voyage vers les jardins égyptiens, symbole de renaissance dans l’au-delà et lieu de ressource économique.

6 novembre, à 19h30
Les Cactaceae, un groupe menacé, conférence par Denis Diagre
Quelles sont les causes de la réputation de « groupe botanique parmi les plus menacés de la planète » ?

20 novembre
Démonstration d’art floral, par Hilde Polle

11 décembre, à 19h30
Les fruits des quatre saisons, récolte des graines, semis, conférence par Aymeric de Barmon
Venez découvrir l’extraordinaire créativité dont témoigne la Nature dans son cycle de production de graines.

18 décembre, à 18h
Jardins de cours, jardins d’ailleurs, conférence par Anne-Marie Slézec
Deux expériences de restitution de jardins : la rénovation du jardin de Jean-Henri Fabre à Sérignan du Comtat (Vaucluse) et l’aménagement des jardins de la Villa Médicis à Rome.

sept 072012
 

Paroles de Jardiniers

Yvelines Tourisme lance la toute première édition de « Paroles de jardiniers ! », l’événement qui fait la part belle aux échanges entre jardiniers et visiteurs. Les maîtres mots sont le témoignage, l’expérience et le partage autour du jardinage et de la botanique.

Au-delà de quatre animations phares dans des lieux prestigieux des Yvelines, « Paroles de jardiniers ! » s’inscrit dans une démarche originale qui met à contribution particuliers, associations, sites publics… qui ouvriront les portes de leur jardin aux visiteurs, sur réservation et par petits groupes. Le rendez- vous a pour vocation de favoriser les échanges entre habitants, professionnels et amateurs en quête de conseils et d’astuces sur le jardinage, de bonnes pratiques plus écologiques et de transmettre son savoir aux jeunes générations. Ce grand événement est parrainé par Alain Baraton, jardinier en chef des jardins de Trianon, du grand parc de Versailles et du domaine de Marly. Continue reading »

mai 222012
 

Le Penseur dans la roseraie du jardin du Musée Rodin, Paris 7e (75)

Le musée Rodin propose tous les mercredis jusqu’à 20h45, une série de « rencontres nocturnes »» littéraires, théâtrales, paysagères et artistiques offrant un regard différent sur les collections, le jardin, le musée. Ces rencontres se dérouleront selon les sujets au sein du musée, dans le jardin, ou à l’auditorium du musée Rodin.

Le mercredi 30 mai 2012 de 19 h à 20h, « Histoires de jardins ».
La soirée est réservée à une déambulation dans le jardin du musée Rodin en compagnie d’Alain Baraton, jardinier en chef du Domaine national de Trianon et du Grand parc de Versailles.

Jardin du Musée Rodin, Paris 7e (75)

Informations pratiques
6 € droit d’entrée du musée et 6 € ticket de conférence | Jardin du musée Rodin.
Réservation indispensable sur reservation@musee-rodin.fr dans la limite des places disponibles.
Tél. : 01 44 18 61 24 de 10 h à 16 h, tous les jours sauf le samedi et dimanche.
En cas d’intempérie, le musée se réserve la possibilité d’annuler ou de reporter la programmation.
Le café de Varenne dans le jardin joue le jeu et accompagne les nocturnes avec une formule apéritive à 3 € sur présentation du billet d’entrée du musée.

Musée Rodin
79 rue de Varenne, 75007 Paris
Métro : ligne 13, station Varenne.
De 10 h à 17 h 45, fermé le lundi, nocturne le mercredi jusqu‘à 20h45.
www.musee-rodin.fr

jan 032011
 

La Fédération des Jardins Familiaux et Collectifs (FNJFC) et FranceAgriMer ont réalisé une étude sur l’évaluation de la production d’une parcelle de jardin familial. La FNJFC est la référence française des jardins ouvriers et familiaux. Elle réunit 200 associations de jardins familiaux soit environ 23 000 jardiniers. Voici la synthèse réalisée à la suite des conférences de FranceAgriMer du 2 décembre 2010 aux salons Vinitech Sifel sur les facteurs-clés du succès des jardins familiaux.

L’objectif de cette étude est d’acquérir de meilleures connaissances sur les raisons économiques, sociales ou gustatives, dans l’investissement d’une parcelle de jardin familial et de définir quels sont les fruits et légumes les plus cultivés. Lors de cette enquête, trois types de questionnaires ont été envoyés :
– un questionnaire transmis aux jardiniers,
– un questionnaire transmis aux responsables des jardins,
– un questionnaire envoyé aux présidents des associations ou comités locaux.
En parallèle, des entretiens individuels ont été menés sur divers sites franciliens.

Localisations des jardins familiaux
Les départements qui comptent le plus de jardins sont le Rhône, le Nord, la Côte d’Or, le Val-de-Marne et l’Essonne.

Profil des jardiniers

  • Plus d’un jardinier sur deux habitent en centre ville et 39 % en périphérie.
  • 61 % résident dans un habitat collectif et 38 % en maison individuelle.
  • Les jardiniers sont en majorité des retraités (54 % ont 60 ans et plus et 46 % entre 30 à 60 ans).
  • 52 % des jardiniers entretiennent leur parcelle depuis plus de 6 ans, 42 % depuis 1 à 6 ans et seulement 6 % depuis moins de 1 an. Les jardiniers qui possèdent une parcelle souhaitent la conserver.

Les parcelles

  • La surface moyenne de la parcelle cultivée est de 172 m2.
  • Plus de la moitié des parcelles mesurent de 100 à 200 m2, un quart de 200 à 300 m2. Les plus petites parcelles sont situées en région parisienne.
  • L’investissement temps des jardiniers est très important puisque 45 % d’entre eux pratiquent le jardinage entre 7 et 9 mois par an et 33% entre 10 et 12 mois par an. Globalement, les jardiniers sont présents dans leur jardin trois fois par semaine ou plus.
  • 72 % utilisent du compost, 70 % du fumier, et plus d’un jardinier sur deux fertilisent avec des engrais dont 53 % sont d’origine organique, 46 % biologique et seulement  8% chimique.
  • 96 % pratiquent la rotation des cultures, 83 % le compostage, 51 % utilisent une machine agricole.
  • Si 15 % des jardiniers déclarent avoir des difficultés à cultiver, c’est pour 33% en raison de la nature de leur terre.

Les productions
Sur une parcelle moyenne, l’espace potager est prépondérant (81%), le reste est réparti entre les fruits, les fleurs et l’espace détente.

  • Les jardiniers cultivent plus de 50 légumes différents : salade, tomate, haricot vert, courgette, aubergine, pomme de terre, carotte, poireau, radis, chou, oignon sont les plus cités. Les légumes les plus cultivés tels les tomates, salades, courgettes, haricots verts, pommes de terre et poireaux se situent parmi les légumes les plus productifs : avec une moyenne de 100 kg de pommes de terre, 53 kg de tomates, 30 kg de poireaux et 24 kg de haricots.
  • 8 jardiniers sur dix produisent des petits fruits. La valeur de ces productions est répartie de la manière suivante : fraise 32 %, framboise 30%, mûre 14%, groseille 13%, le reste concernant cassis, raisin et myrtille.
  • Parmi les fruits cités, une majorité de jardiniers cultive de la rhubarbe et du melon, puis des pêches, des figues et des cerises. Il faut noter que de nombreuses associations de jardins familiaux réglementent l’implantation d’arbres fruitiers : hauteur maximum, distance de plantation par rapport à la clôture voir interdiction de plantation.
  • 72 % des jardiniers cultivent des aromates. On constate une grande variété d’herbes aromatiques cultivées avec une prédominance pour le thym, la ciboulette, la menthe, le basilic et le persil.
  • 44% des jardins sont fleuris, en majorité avec des bulbes et des rosiers.
  • Les choix de production sont guidés par les besoins de la famille, le désir de retrouver leur origine (en majorité paysanne) et l’envie de réaliser des économies.
  • 72 % de jardiniers ont des surplus de production, surtout en salades, tomates, courgettes, haricots verts, pommes de terre et poireaux. 87 % en font dons à leur famille, voisins ou amis, 77% pratiquent la congélation ou la stérilisation.
  • 80 % affirment avoir déjà eu des pertes de récolte et ce notamment sur la tomate.

Dépenses et économies réalisées
L’économie moyenne réalisée sur une parcelle de jardin familial est estimée à 544€. Par ailleurs, la dépense moyenne sur une parcelle est estimée à 286 €, avec comme postes les plus importants la cotisation annuelle et les achats de graines et de plants. Cette économie est proportionnelle à la taille de la parcelle et à l’expérience du jardinier.

Consommation – Achats dans le commerce
Le budget moyen des achats de fruits et légumes des jardiniers se situe autour de 20 € par semaine.

Légumes
En hiver, 57% des jardiniers achètent entre 60% et 100% de leurs légumes dans le commerce, alors qu’en été, ils ne sont que 8 %. En contrepartie, ils sont 42 % à n’acheter aucun légume dans le commerce l’été.

Fruits
En hiver, 93 % des jardiniers achètent plus de 80 % de leurs fruits dans le commerce, alors qu’en été, ils ne sont plus que 48 %.

Les motivations citées pour l’investissement dans une parcelle de jardin familial
Les motivations citées par les jardiniers, par ordre d’importance, sont les suivantes :
– le plaisir de jardiner et de consommer ses propres produits,
– les discussions, les rencontres
– l’aspect alimentation santé
– le côté convivialité familiale
– les raisons économiques
Si 18 % participent au concours du meilleur jardin, c’est surtout pour leur satisfaction personnelle.

Conclusion
Cette enquête démontre que certes, bénéficier d’une parcelle de jardin familial représente un atout financier appréciable, mais celui-ci reste proportionnel à la superficie de celle-ci, à l’expérience du jardinier et à son investissement en temps.
Les légumes les plus cultivés sont les salades, tomates, haricots verts ou beurres, courgettes et pommes de terre.
Les choix de culture sont surtout guidés par les goûts personnels des jardiniers. Quant aux motivations pour s’investir dans une parcelle de jardin familial, le plaisir de jardiner et la consommation de ses propres produits sont mis en avant.
En pratiquant le jardinage, leur vie a changé sur le plan social pour 85 % des jardiniers. Un grand nombre d’entre eux évoque l’occupation et la passion du jardinage suivi de la détente, de l’aspect convivialité et de l’activité physique. La nature en ville, retrouver ses origines et l’estime de soi sont également souvent cités.
Pour conclure, même si un tiers des jardiniers ne trouvent pas leur production suffisante, en partie à cause d’une surface insuffisante, d’un climat inadapté ou par manque de temps, 99 % sont désireux de garder leur parcelle et 21 % sont intéressés par l’obtention d’une parcelle plus grande.

Le saviez-vous ?
Quelques définitions pour mieux comprendre la distinction entre les jardins familiaux objets de cette synthèse et les jardins partagés plus fréquents dans la capitales, deux types très proches de jardins, mais différents quand même.
– Les jardins familiaux sont des groupes de parcelles de potagers, gérés par une association loi 1901 et mis à disposition de jardiniers (moyennant une cotisation annuelle versée à l’association). Les jardiniers peuvent cultiver ces parcelles pour les besoins de leur famille, à l’exclusion de tout usage commercial.
– Un jardin partagé est un jardin de proximité, créé à l’initiative d’habitants qui désirent se retrouver dans un lieu convivial pour jardiner. Il est planté et entretenu par les riverains regroupés au sein d’une association. C’est un lieu ouvert sur le quartier qui favorise les rencontres entre les générations et les cultures. Il permet de tisser des relations entre les différents lieux de vie de l’arrondissement : écoles, maisons de retraite, hôpitaux… Ce jardin est confié à une association par convention pour une durée limitée (1 an renouvelable jusqu’à 5 ans). Dans ce jardin, respect de l’environnement et développement de la biodiversité sont de mise.