Voici un rhododendron doté d’un feuillage original avec une belle couleur pourpre bordeaux aux revers des feuilles qui persistent toute l’année.
Les fleuristes proposent en ce moment des potées d’azalées des fleuristes forcées fort attrayantes. Mais ces petits arbustes souvent offerts se révèlent délicats à conserver. Petit inventaire des erreurs à ne pas faire sous peine de voir péricliter la belle floraison et dépérir la plante.
- Transporter la potée fleurie dehors sans aucune protection quand il gèle.
- Placer la potée près d’un radiateur, d’un poêle ou d’une cheminée en activité.
- Laisser l’azalée dans une pièce très chauffée (18 °C et plus) dans l’appartement ou la maison.
- Installer la plante loin d’une fenêtre, dans un coin peu lumineux.
- Placer l’azalée derrière une fenêtre sans rideau exposée au soleil du midi.
- Oublier d’arroser régulièrement et laisser sécher complètement le substrat.
- Arroser avec l’eau du robinet sans l’avoir laisser reposer et se réchauffer à la température de la pièce.
- Arroser avec une eau dure (trop calcaire).
- Vaporiser les fleurs et les boutons floraux.
- Laisser toujours de l’eau dans la soucoupe ou le fond du cache-pot.
- Laisser les fleurs fanées se dessécher sur la plante.
Les rhododendrons sont déjà couverts de boutons de fleurs, mais, hormis pour les quelques espèces à floraison automnale pas très fréquentes, la plupart s’ouvriront au printemps prochain. Mais il arrive que certains devancent la saison comme celui-ci photographié le week-end dernier dans le parc de Bercy (Paris 12e).
Quand on achète une potée de rhododendron couvert de fleurs, on aimerait que la floraison dure le plus longtemps possible et surtout, se renouvelle chaque année avec toujours plus d’abondance. C’est possible, mais cela nécessite quelques soins précis et il faut éviter certaines erreurs de culture.
La potée récemment achetée ne doit pas manquer d’eau sinon la floraison va faner plus vite que prévue. Mais il ne faut pas pour autant noyer la plante avec des arrosages excessifs. Il faut maintenir le sol frais, jamais détrempé ou complètement sec. Une règle à laquelle il faudra veiller pendant toute la belle saison. Et même en hiver, car le gel dessèche beaucoup le substrat provoquant le flétrissement des feuilles qui prennent un aspect pendant. Au premier redoux, il faut penser à arroser la potée pour que la plante soit bien réhydratée.
Dès que le rhodo est défleuri, vous pouvez le rempoter dans un contenant plus grand. Choisissez un bac assez volumineux, surtout si la variété ne garde pas un port compact. Cet arbuste a un enracinement assez superficiel, mais dans un gros pot, elle sera moins sujette aux variations d’humidité du sol et au gel en hiver. Évitez les pots vernissés qui craignent les gelées et gardent trop l’humidité en empêchant l’aération du substrat.
Le rhododendron est une plante de terre de bruyère qui préfère un sol acide (pH inférieur à 7), mais rempotez-le plutôt dans un bon terreau plutôt que dans de la terre de bruyère. Cette dernière quand elle est devenue sèche est très difficile à humidifier. Il faut aussi un sol riche pour permettre une bonne croissance et surtout une belle floraison. Ajoutez du compost et un engrais organique pour hortensia ou plantes de terre de bruyère. Attention de ne pas donner un engrais trop riche en azote, qui favoriserait la croissance de rameaux et de feuilles, sans floraison.
Placez la potée dans un emplacement clair, sans soleil brulant. Évitez les expositions trop chaudes et les courants d’air desséchants.
Le rhododendron prépare sa floraison pendant l’été. C’est à ce moment là qu’apparaissent les boutons floraux. Pour cela, la plante ne doit pas manquer d’eau.