En vous promenant dans la rue de la Roquette (Paris 11e), vous pourrez apercevoir cette création artistique réalisée par Michaël Beerens. Un gros escargot sur un bol de salade feuilles de chêne.
‘Grenadine’ est une nouvelle variété de laitue à couper qui donne de superbes salades aux cœurs bien remplis d’un rouge intense. C’est une obtention Vilmorin que vous pouvez encore semer jusqu’à la fin du mois de juillet pour des récoltes feuilles à feuilles quelques semaines seulement après.
La couleur est si intense que le feuillage en devient décoratif. Voici une laitue à semer ou planter sur un balcon ou une terrasse pour avoir un coin potager aussi beau que bon.
La déco dans l’assiette, mais auparavant dans le potager ou sur le balcon. Blondes, vertes, bronze ou rouges plus ou moins foncées, les laitues pommées ou à couper permettent de composer des planches ou des jardinières hautes en couleurs.
Quand la culture n’est pas saccagée par une armée de baveux ou une chute de grêle, le résultat vaut bien toutes les mosaïcultures. Un véritable tableau végétal ! À croquer !!!
Proposée sur les marchés de septembre (début de la saison) à juin (fin de la saison), l’endive reste surtout un légume et notamment une salade d’hiver. En France, la production d’endive a atteint 352 000 tonnes en 2011. Elle couvre une large part de la consommation française qui s’élève à 5,9 kg par ménage et par an. (Sources : Agreste et Kantar Worldpanel 2011)
L’endive telle que nous la conservation connaissons apparaît pour la première fois au XIXe siècle. La technique du forçage est découverte presque par hasard quand les maraîchers remarquent que les racines remisées pour l’hiver et recouvertes de terre produisent de beaux bourgeons de feuilles denses et blanches. L’endive est emblématique du Nord de la France où elle est d’ailleurs appelée « chicon ». Sa racine est utilisée pour produire la chicorée, substitut de café, depuis des siècles. Elle est aujourd’hui répandue dans le monde entier.
La culture des endives
Les endives résultent de techniques de culture complexes se composant de deux étapes :
- La culture des racines : semées au printemps, les graines produisent des plants qui donnent ensuite des fortes racines récoltées à l’automne lorsqu’elles arrivent à maturité. Après avoir été nettoyées, elles sont stockées dans des containers.
- Le forçage : les racines stockées sont prélevées au fur et à mesure de la demande. Elles sont alors placées dans l’obscurité dans des bacs où circule une eau mêlée d’oligo-éléments. Dans une atmosphère tiède et humide, elles vont alors fournir en trois semaines un bourgeon de feuilles blanches qui sera récolté dès qu’il cassera facilement.
Le saviez-vous ?
Pour celles et ceux qui jardinent en tenant compte des influences lunaires, la première partie de la culture de l’endive est faite en jours racines car à partir du semis, le jardinier veut obtenir de beaux plants ayant surtout des grosses racines. La deuxième partie (l’arrachage et le forçage qui a pour but d’obtenir des beaux chicons), se fait en jours feuilles.
Bien acheter les endives
Feuilles serrées, fuselées, d’un blanc éclatant et ourlées de jaune pâle sont le gage d’une endive craquante et fraîche. Elle est fragile, il faut la choisir sans meurtrissure ni reflet rouge qui sont signes d’oxydation et donc d’une moins bonne qualité. Pour une salade, compter une endive par personne. En accompagnement pour 6 personnes, il faudra 800 g à 1 kg, et pour des endives au jambon, une grosse endive par personne.
Conservation des endives
L’endive se dessèche à la lumière. Il est donc recommandé de la conserver dans le bac à légumes du réfrigérateur. Préalablement sorties de leur emballage, elles se conservent deux ou trois jours.
Préparation des endives
L’endive étant naturellement propre il n’est pas nécessaire de la laver. Pour la préparer, il suffit d’ôter les premières feuilles et la base. La plus connue des recettes est bien sûr l’incontournable endive au jambon. Aujourd’hui, elle se déguste volontiers selon des modes de cuisson très différents. Les endives peuvent être cuites à la vapeur, braisées ou en cocotte. Cuites dans un bouillon et mixées, elles font des sauces appréciées qui accompagnent aussi bien les viandes que les poissons et fruits de mer. Crues, elles se préparent en salade et se marient avec les fruits de saison comme les pommes ou les noix, ainsi qu’avec les produits du terroir tels que le comté. Elles s’associent particulièrement bien avec les épices comme la noix de muscade, le paprika ou le curry. Pour contrer le côté amer de l’endive et ainsi emporter l’adhésion des plus jeunes, ajouter une pincée de sucre à l’eau de cuisson.
Valeur nutritive des endives
Avec seulement 17,4 kcal pour 100 g, l’endive est faible énergétiquement et pleine de qualités contribuant à l’équilibre nutritionnel quotidien. Elle est notamment composée de deux minéraux protecteurs : le sélénium (0,203 μg pour 100 g) et l’acide folique (vitamine B9 – 35 μg pour 100 g). Une portion d’endives cuites (environ 100 g) couvre 17,5 % des apports quotidiens recommandés en vitamine B9.
Les faits marquants du début de la campagne de production 2012-2013 des endives
Durant tout le mois de septembre, l’offre d’endive a été limitée. La campagne a démarré lentement avec des volumes en provenance quasi exclusivement, du bassin du Nord. Cette production des premiers chicons est issue pour l’essentiel de racines de l’an précédent ayant un rendement plus faible. Pour autant la qualité a été bonne. La demande, dans un premier temps assez limitée, a été soutenue par la mise en place de quelques actions promotionnelles. Les prix ont été fermes et d’un niveau supérieur à celui observé en moyenne ces cinq dernières années à la même période.
Les marchés jusque là bien orientés se sont retrouvés déséquilibrés en novembre avec l’arrivée massive de la production parallèlement à la montée en puissance de la concurrence des autres salades. De plus, la demande n’est pas au rendez-vous. Le temps doux ne favorise pas la consommation de ce produit. Les prix ont fléchi nettement et se sont situés en dessous de celui de la moyenne quinquennale de la même période. L’indice des prix à la production pour le mois de novembre a été inférieur de 20% à celui de 2011 et de 10% à l’indice moyen quinquennal.
(Source : Agreste Infos rapides – Légumes – Endive – décembre 2012)
Si les grosses chaleurs étouffantes s’arrêtent, la saison va redevenir propice pour quelques semis de salades à couper et de mesclun, en choisissant pour ce dernier des variétés de légumes feuilles plus adaptées à l’arrière-saison. Un semis qui est possible même sur le rebord d’une fenêtre ou un petit balcon et qui donne vite des feuilles à couper.
Vous pouvez vous contenter d’acheter des mélanges de mesclun que l’on trouve maintenant dans le commerce en retenant les sélections d’été ou d’automne pour un semis maintenant. Mais c’est encore plus amusant de composer des assortiments variables d’un semis à l’autre en achetant plusieurs paquets de graines différents. Dans le rayon des graines de légumes, prenez parmi les laitues pommées ou à couper, les chicorées frisées, les chicorées scaroles ou italiennes, les roquettes, les mâches, mais aussi les épinards (jeunes c’est délicieux), les quesses (variétés de navets dont on cueille les jeunes feuilles), les arroches, auxquels vous pouvez ajouter du cresson alénois, du cerfeuil commun, des poirées vertes à couper, des betteraves, des choux salades japonais ou chinois, des moutardes, etc.
Faites une sélection en fonction du goût des feuillages (doux, relevé ou piquant, parfumé), des couleurs des feuilles (vertes, pourpres, mouchetées ou ponctuées). À chacun son mesclun !
Le semis se fait en pot, en jardinière ou en terrine, plutôt en ligne dans un potager. Évaluez vos envies de verdure, mais avec une jardinière de 50 cm de longueur, vous pourrez vous concocter plusieurs assiettes de crudités. Le contenant n’a pas besoin d’être très profond, car les jeunes plants n’ont pas vraiment le temps de produire un grand système racinaire. Essayez de ne pas trop semer serré. Sinon la première cueillette se fera en arrachant les pieds excédentaires et non pas en coupant les feuilles à la base. Comme toutes les cultures de légumes, il faut veiller à l’arrosage, qui doit être le plus régulier possible. Pas d’oubli ou de week-end à la campagne, un potager même citadin exige que le jardinier s’en occupe en permanence. Pas d’engrais surtout, pensez que vous cueillez et mangez les feuilles très rapidement après le semis.
Pour celles et ceux qui ont un peu plus de place, vous pouvez aussi semer par variété (un pot, une jardinière ou un rang entier pour un type de légume feuille). Vous faites alors trois ou quatre semis simultanés. Cela permet de mieux composer ses salades ensuite. Paroles de gourmet !
L’étude sur les Français et le végétal, demandée fin 2010 par le Groupe J et dévoilée lors du dernier Salon du Végétal d’Angers en février dernier, met en évidence un intérêt croissant des Français pour le potager, avec une nette préférence pour les tomates et les salades, qui arrivent en tête du top 15 des légumes les plus cultivés. Tendance qui se confirme pour Paris et l’île-de-France.
Chaque automne depuis quelques années, un échantillon de deux mille ménages, représentatif de la population française, est questionné à la demande du Groupe J par Efficience3 sur le détail de l’ensemble des végétaux présents dans l’habitat principal de nos concitoyens.
Ce baromètre annuel fait apparaître cette année une stagnation, voir un recul, d’une majorité d’espèces possédées, il met en avant la tendance qui s’affirme actuellement d’un néo jardinage potager. Ainsi la culture des légumes concerne à ce jour 37 % des ménages français, contre 27 % il y a cinq ans.
Voici les 10 légumes préférés des jardiniers en Île-de-France :
tomate (74 %),
salade (41 %),
fraise (37 %),
courgette (36 %),
persil (30 %),
haricot (28 %),
carotte et ciboulette (24 %),
radis et pomme de terre (21 %).
(Sources : Efficience 3/Groupe J/Salon du Végétal)