avr 232014
 

Semis spontanés de Persicaria virginiana 'Painter's Palette' sur mon balcon au printemps, rue de Nantes, Paris 19e (75)
Aussi prolifique qu’une impatience de Balfour, la renouée ‘Painter’s Palette’ (Persicaria virginiana ‘Painter’s Palette’) se ressème chaque année dans les autres potées et jardinières sur mon balcon. Des semis qui prennent vite les couleurs panachées du pied mère, mais qu’il faut surveiller et arracher sans trop tarder pour éviter que les autres plantes ne soient étouffées.

Je suis toujours étonné de constater que la panachure reste stable par semis. Tous les jeunes plants ont un feuillage panaché, certains un peu plus que d’autres, mais comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus, je n’ai pas de plant sans panachure.

juil 272013
 

Semis spontané de paulownias ou catalpas dans la rue du Commandant René Mouchotte, Paris 15e (75)

Après le semis de paulownias sur la pile du Pont Marie (Paris 4e), voici d’autres semis de catalpas ou de paulownias, je n’ai pas pensé à regarder de près, qui poussent sur un petit terre-plein au milieu de la rue du Commandant René Mouchotte (Paris 15e).

4 bébés arbres qui ne demandent qu’à pousser et prospérer…

avr 102012
 

J’ai profité d’une semaine de congés et du week-end de Pâques pour remettre un peu d’ordre dans les potées et les jardinières sur mon balcon. Une bonne occasion de faire le point sur les pertes de l’hiver et sur les quelques pestes imprudemment introduites qui ont plus que débordé de l’espace qui leur était imparti. Entres celles qui se ressèment à tout va, celles qui drageonnent ou qui lancent des stolons partout, la colonisation a été rapide, plus que je ne le pensais…

Persicaria virginiana 'Painter's Palette' sur mon balcon en été

Elles sèment à tout vent
La renouée ‘Painter’s Palette’ s’est ressemée comme une folle cette année. J’en ai partout ! Et pas un ou deux petits pieds, non, des dizaines de jeunes plants qui ne demandent qu’à pousser et étouffer leurs voisines. Qui penserait que les fleurs guère plus grosses qu’une tête d’épingle et portées par des fines tiges filiformes pouvaient libérer autant de semences ? Le froid ayant pas mal dégagé le sol des jardinières, les semis spontanés ont eu toute la place pour se développer. Heureusement les plantules s’arrachent facilement.
Parmi les semeuses redoutables, méfiez-vous de l’impatiens de Balfour (Impatiens balfouri), de l’impatience de l’Himalaya (Impatiens glandulifera) et de leurs petites cousines européennes (Impatiens parviflora, I. noli-tangere notamment). À surveiller de près aussi : Le sedum acre (Sedum acris), les coquelourdes (Lychnis coronaria), les molènes (Verbascum), les vergerettes (Erigeron karvinskianus), les valérianes des jardins (Centranthus ruber et variétés), le fenouil bronze (Foeniculum vulgare ‘Purpureum’), les épervières (Hieracium aurantiacum), etc.

Aster à fleurs bleues sur mon balcon en été

Elles tracent, drageonnent, courent sous terre
Avec leurs racines démesurément longues, ces plantes colonisent la potée, la jardinière ou le massif où le jardinier a eu le malheur de les planter. Les premiers mois après la plantation, tout semble parfaitement bien se passer, la touffe grossit, mais reste sagement à sa place. L’année suivante, c’est la stupeur quand des pousses apparaissent loin du pied mère, parfois au milieu des plantes voisines.
Dans ma quête d’asters d’été à fleurs bleues, je suis tombé sur deux variétés particulièrement vigoureuses et téméraires (notamment celle en photo dont je ne possède pas le nom)… En défaisant complètement deux jardinières, j’ai enlevé des racines de plus de 50 cm de longueur et j’ai du aller creuser dans les plantes vivaces à côté pour arracher les rejets qui sortaient. Toujours bien se renseigner quand on achète un aster sur son comportement. Autant le superbe Aster x frikartii ‘Mönch’ reste sagement en touffe se contenant de s’étoffer, autant d’autres espèces ou variétés sont des véritables pestes : Aster oblongifolius ‘Oktober Skies’, A. pilosus ‘Schneegitter’, Ampelaster carolinianus et bien d’autres). Cette fois-ci, j’ai fait le tri pour ne conserver que ceux qui s’étoffent sagement (et qui poussent déjà beaucoup).
Parmi les plantes cavaleuses, évitez : La terrible renouée du Japon, qu’elle soit verte ou panachée (Fallopia japonica et F. japonica ‘Variegata’), certaines liriopes (notamment Liriope muscari ‘Big Blue’, chez moi elle a envoyé des drageons à plus de 50 cm du pied mère parmi les sceaux-de-Salomon géants pourtant envahissants), le blé d’azur (Leymus arenarius), le redoutable liseron du Japon (Calystegia hederacea ‘Flore Pleno’) aux fleurs doubles si séduisantes, l’increvable millepertuis (Hypericum calycinum), un certain nombre de bambous, les vinaigriers (Rhus typhina et R. glabra), le sorbaria à feuilles de sorbier (Sorbaria sorbifolia), le lilas commun (Syringa vulgaris), certaines ronces d’ornement…
Les sceaux-de-Salomon mettent du temps à s’installer, mais avec un godet comportant trois tiges, j’ai occupé une grande jardinière de 80 cm de longueur en trois années seulement…

Fragaria vesca 'Flore Plena', Le Jardin du Morvan, Journées des Plantes de Courson (91)

Elles envoient des stolons partout
Le stolon est une fine tige aérienne ou souterraine qui part du pied mère et donne à son extrémité une nouvelle plante qui s’enracine très vite quand elle touche le sol. Tout le monde connaît les fraisiers, particulièrement stolonifères. Mais je vous recommande la variété Fragaria vesca ‘Flore Plena’, envahissement garanti en quelques mois seulement ! Le petit pied acheté au printemps l’année dernière a donné des stolons de plus d’un mètre de longueur. Impressionnant ! Et tous ceux qui ont été se poser dans les potées ou jardinières voisines sont vite repartis et se sont aussi vite multipliés.
À éviter sous peine d’envahissement intensif : Le faux fraisier ou fraisier des Indes (Duchesnea indica et sa variété à feuillage panaché), la plupart des saxifrages stolonifères (Saxifraga stolonifera et variétés), les bugles (Ajuga reptans et variétés), certaines potentilles vivaces, etc.
Chysoplenium macrophyllum produit des stolons immenses, mais il faut vraiment que les conditions soit idéales (sol toujours frais, mi-ombre) pour que cette plante deviennent gênante. Chez moi, elle a vite périclité, ne supportant pas l’été parisien trop desséchant.

Méfiez-vous en parcourant les trocs aux plantes. On y trouve des petites merveilles, mais aussi beaucoup de belles encombrantes car elles sont trop faciles à multiplier.

avr 012012
 

Semis spontanés sur mon balcon au début du printemps

Si l’hiver a malmené certains arbustes et plantes vivaces malheureusement pas assez rustiques, les semences déposées l’été précédant ont mieux résisté. Je ne sais pas ce qui lève dans mes potées et jardinières, mais la plante qui s’est ressemée a été généreuse !

Semis spontanés sur mon balcon au début du printemps

Mes différents pieds d’asters ont donné beaucoup de fleurs et de graines l’an dernier. Est-ce leur descendance ? Les pieds du bidens blanc (Bidens ferulifolia ‘Pirate’s Pearl’) ont aussi donné une profusion de semences. Ce ne sont pas celles du coeur-de-Marie dont je connais l’aspect des toutes jeunes plantules. Ce n’est pas non plus la renouée à feuillage multicolore (Persicaria virginiana ‘Painter’s Palette’) qui s’est éparpillée. Mystère !

Je dois m’occuper de mes potées et jardinières dans les jours qui viennent. Je vais essayer de transplanter quelques uns de ces bébés. À suivre…

mar 292011
 

Ma touffe de Saruma henryi est ressortie de terre et à peine poussée s’est déjà remise à fleurir, se couvrant de charmantes petites fleurs de pavots jaune pâle. Cette belle plante vivace pour coins ombragés s’est abondamment ressemée dans sa jardinière et les proches voisines. Une véritable pépinière de jeunes plants de Saruma

Semis spontanés dans une jardinière

Semis spontanés de Saruma henryi dans une des jardinières de mon balcon, fin mars 2011, photo Alain Delavie

Le nombre des jeunes plants est impressionnant cette année… Continue reading »

août 262010
 

Au hasard de mes balades dans Paris, j’aime photographier les semis spontanés d’arbres ou d’arbustes qui poussent dans les endroits les plus imprévus ou surprenants. Nombreux sont les semis d’arbres aux papillons et de paulownias. Quelques photos de ces jeunes pousses rencontrées ces derniers temps…

Semis d'arbre en ville

Semis spontané de paulownia à l'entrée du jardin de la place Louis Armstrong, Paris 13e (75), juillet 2010, photo Alain Delavie

Semis d'arbre en ville

Semis spontané de paulownia à l'entrée du jardin de la place Louis Armstrong, Paris 13e (75), juillet 2010, photo Alain Delavie

Déjà grand, le « bébé » ! Impossible dorénavant de fermer le portillon…

Semis d'arbre et d'arbuste en ville

Semis spontanés de buddléia et de paulownia, rue de l'Ourcq, Paris 19e (75), août 2010, photo Alain Delavie

Quelque part dans la rue de l’Ourcq (Paris 19e), encore tous petits, si petits que l’on ne penserait pas qu’ils pourraient devenir gigantesques dans quelques mois seulement, s’ils reçoivent suffisamment d’eau du ciel.

Semis d'arbuste en ville

Semis spontané de buddléia, rue de l'Ourcq, Paris 19e (75), août 2010, photo Alain Delavie

Et oui, ça commence comme cela un buddléia, et puis avec le temps c’est une grosse touffe fleurie qui squatte le passage.

Semis d'arbre en ville

Semis spontané de paulownia, rue de l'Ourcq, Paris 19e (75), août 2010, photo Alain Delavie

Bébé paulownia n’est guère plus menaçant…

Semis d'arbre en ville

Semis spontané de paulownia, rue de l'Ourcq, Paris 19e (75), août 2010, photo Alain Delavie

Niché au pied du mur d’une école et dans le goudron qui recouvre le trottoir… On a connu conditions de culture plus idéales !

Semis d'arbre en ville

Semis spontané de paulownia, rue de l'Ourcq, Paris 19e (75), août 2010, photo Alain Delavie

Béton ou goudron, qu’importe, la nature n’a qu’une envie, pousser et pousser encore.