avr 282010
 

Dès que le temps s’adoucit, tout pousse vite dans les jardins et sur les balcons. Mais les mauvaises herbes envahissent vite les plates-bandes délaissées trop longtemps par le jardinier qui a fort à faire.

Mauvaises herbes envahissantes dans les plates-bandes printanières

Massif de primevères envahi par des véroniques à feuilles de lierre, avril 2010, photo Alain Delavie

Remarquez, ce n’est pas vilain du tout ce mélange inattendu de primevères et de véroniques à feuilles de lierre… Une association printanière très fleurie, même si elle n’a pas été souhaitée. Le danger de laisser ainsi les adventices fleurir, c’est de les laisser ensuite monter à graines et se propager à tout va, à tout vent.

Mauvaise herbe annuelle

Euphorbe réveil-matin ou petite éclaire (Euphorbia helioscopia), avril 2010, photo Alain Delavie

Mauvaises herbes

Tapis de fumeterre (Fumaria officinalis) et de boutons d'or (Ranunculus acris), photo Alain Delavie

Mauvaise herbe annuelle

Galinsoga cilié (Galinsoga ciliata), photo Alain Delavie

Capselle bourse-à-pasteur, euphorbe réveil-matin, fumeterre, galinsoga cilié, moutarde des champs, séneçon commun… Elles sont mignonnes en photos, non ?
Toutes ces mauvaises herbes annuelles poussent très vite et se reproduisent en donnant de grandes quantités de graines, d’où l’importance de les arracher avant la floraison. Un simple coup de binette les extirpe du sol, il suffit ensuite de les laisser se dessécher sur la terre où elles vont finir par se décomposer et apporter un peu de matière organique au sol.

Bon courage !

fév 232010
 

Les mauvaises herbes m’étonneront toujours avec leur incroyable capacité à prospérer dans les endroits les plus inattendus. Comme ce séneçon solitaire, haut perché sur un mur, à peine accroché dans une anfractuosité.

Mauvaise herbe en ville

Séneçon vulgaire accroché à un grand mur de pierres, Roquebrune (06), février 2010, photo Alain Delavie

Sans terre, avec juste une petite fissure pour y glisser ses racines, ce pied de mauvaise herbe est arrivé quand même à se développer, fleurir et même donner des graines, qui iront ensemencer les alentours au gré des vents.

J’ai photographié ce séneçon commun (Senecio vulgaris) à Roquebrune (06), qui bénéficie d’un climat très doux même si la veille de mon arrivée (le 12 février) de fortes chutes de neige tombaient sur la Côte d’Azur accompagnées d’un grand coup de froid. Un hiver doux et relativement humide, des conditions suffisantes pour permettre à cette adventice de germer puis de pousser et fleurir allègrement en février.

Si on la laisse un tant soit peu faire, la nature reprend vite ses droits sur la pierre et la ville…