juin 122014
 

Affiche de la conférence sur les oiseaux des jardins, Natureparif
Dans le cadre de son cycle de conférences mensuelles, Natureparif vous invite à rencontrer Grégoire Loïs (Vigie Nature, Muséum National d’Histoire Naturelle), le jeudi 12 juin 2014, de 18h à 20h, dans les locaux de Natureparif.

Un exemple de sciences participatives
Pour la troisième année, le programme de science participatives « Oiseaux des jardins » copiloté par le Muséum national d’Histoire naturelle et la Ligue de protection des oiseaux, offre à chacun la possibilité de s’investir dans un programme de recherches. C’est très simple, chacun est invité à reporter ses observations d’oiseaux des jardins en y associant la durée pendant laquelle ses observations ont été faites, qu’il s’agisse de 5 mn ou de plusieurs heures. En quelques dizaines de mois, plus de 700 000 observations et plus de 10 000 photos réalisées dans plus de 11 000 jardins en France ont été déposées sur le portail du programme.

Les premiers résultats
Grégoire Loïs, de l’équipe Vigie Nature au Muséum, se propose de présenter les premiers résultats issus de cette énorme masse de données amassée grâce aux efforts de tous. Plus de 50 espèces d’oiseaux et 5 petits vertébrés seront présentées et les enseignements tirés des observations ou encore les questions soulevées par celles-ci vous seront exposés. Ainsi, vous verrez comment d’un programme largement participatif, on peut émettre des hypothèses sur l’impact du changement climatique sur le calendrier des espèces par exemple. Ou encore sur le lien entre nos chers chats domestiques et la faune sauvage fréquentant nos jardins.

Natureparif
84 rue de Grenelle, 75007 Paris.
Métro : ligne 12, station Rue du Bac.
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

mai 202014
 

Pour la septième année, la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) invitent le grand public à participer au week-end national de comptage printanier des oiseaux des jardins. Tous les citoyens sont invités à se rendre dans un jardin pour y compter les oiseaux durant 1 heure. En plus de sensibiliser les participants à l’importance de la nature de proximité, cette opération permet également de placer le citoyen au cœur du suivi de l’avifaune nichant dans les jardins.

Logo de l'Observatoire des oiseaux des jardins

Réalisé dans le cadre de l’Observatoire des oiseaux des jardins (programme national de sciences participatives intégré au réseau Vigie-Nature du Muséum), qui propose de suivre les oiseaux toute l’année, c’est la seconde année consécutive que ce comptage de printemps est réalisé sous cette forme. Il était en effet depuis 2004 organisé tous les 2 ans sous le nom d’Enquête patrimoniale et était destiné aux propriétaires de Refuges LPO. Intégré à l’Observatoire des oiseaux des jardins depuis l’année dernière, ce week-end national de comptage printanier s’intéresse plus particulièrement aux espèces nicheuses des jardins. En effet, en cette période, la plupart des espèces d’oiseaux du jardin ont déjà réalisé leur première couvée. Les participants pourront ainsi avoir la chance d’observer, en plus des adultes, des jeunes en cours d’émancipation ! C’est par exemple le cas des merles, des mésanges ou des moineaux, qui étaient les 3 espèces les plus observées lors du précédent comptage en mai 2013.

Tous les citoyens sont invités à participer !
Il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste ni de posséder un grand jardin pour y participer. Il suffit de choisir une date (le 24 ou le 25 mai), de se munir de la fiche d’observation qui aidera à identifier les oiseaux observés et de noter le nombre d’individus de chaque espèce observée pendant 1 heure dans le jardin de son choix ! Et pour finir, saisir les observations sur le site Internet de l’observatoire des oiseaux des jardins.
Pour les personnes ne possédant pas de jardin, il est tout à fait possible de réaliser le comptage dans un parc public urbain ou sur un balcon ! Et pour ceux craignant de ne pas réussir à identifier toutes les espèces observées, l’équipe de l’Observatoire est à leur disposition pour les aider. Il suffit d’envoyer une description de l’oiseau ou mieux, une photo à l’adresse : oiseauxdesjardins@lpo.fr avant la fin juin 2014.

Lors du comptage de mai 2013, plus de 20 000 oiseaux de 134 espèces différentes ont été observés dans plus de 700 jardins ! Gageons que le record sera battu cette année !
Pour ce faire, rendez-vous dans les jardins les 24 et 25 mai 2014

Informations complémentaires
Plus de renseignements sur www.oiseauxdesjardins.fr
Découvrez également d’autres observatoires de la biodiversité sur vigienature.fr
Opération menée avec le soutien financier de Cemex, EDF, Natureparif, la Fondation Bouygues Télécom et l’Europe.

nov 202013
 

Vigie-Nature Compet' à la mangeoire
En cette fin d’année 2013, Vigie-Nature innove ! L’idée ? Faire endosser au citoyen l’habit d’un chercheur ou d’une chercheuse en effectuant une expérience scientifique chez lui.

Vigie-Nature présente Vigie-Manip’
Vigie-Nature, le programme de sciences participatives du Muséum national d’Histoire naturelle, se dote d’un nouveau volet expérimental intitulé « Vigie-Manip' ». Manip’ pour manipulation, un terme couramment employé dans les laboratoires de recherche. Dans Vigie-Manip’, les « observateurs-expérimentateurs » sont invités, au-delà d’une simple observation, à réaliser une expérience scientifique selon un protocole qui permet de rendre comparables les données avec celles des autres participants.

Compet’ à la mangeoire
Participez à la première expérience de Vigie-Manip’ : Compet’ à la mangeoire !
Cette expérience explore les choix de nourrissage des oiseaux des jardins en hiver, en fonction de la nourriture disponible et du nombre d’individus présents. Tout l’enjeu de l’expérience est de comprendre les jeux d’interactions entre les espèces d’oiseaux en fonction du contexte environnemental.

Comment ça marche ?
Le protocole consiste à compter les oiseaux présents sur deux mangeoires plateaux identiques (que l’on peut facilement construire soi-même) proposant une offre en nourriture différente (graines de tournesol, graines de niger…). Les comptages sont ensuite saisis sur le formulaire en ligne de Compet’ à la mangeoire pour être analysés par les chercheurs du Muséum. L’expérience peut être réalisée sur un balcon, une terrasse, un jardin privé ou public et recommencée autant de fois que le participant le souhaite entre le 18 novembre 2013 et le 15 février 2014.

Retrouvez le protocole, les questions fréquentes et la marche à suivre détaillée sur le blog Vigie-Nature : http://vigienature.mnhn.fr/blog/ne-pas-manquer/compet-mangeoire

juin 232013
 

Cymbalaire (Cymbalaria muralis) sur un mur dans Paris

Faut-il continuer à se parer de ses plus beaux habits quand personne n’est là pour vous regarder ? Les citoyens sont invités à répondre à cette question en participant à l’Opération Cymbalaire, lancée par le Muséum national d’Histoire naturelle et l’association Tela Botanica, dans le cadre du programme Sauvages de ma rue de Vigie-Nature. Une simple règle suffit pour participer !

Opération Cymbalaire parce que ce nom désigne une plante, Cymbalaria muralis, spécialiste de la colonisation des murs et des murets. Elle arbore ses délicates fleurs aux pétales mauve et jaune qui, bien que plaisantes à nos yeux, n’ont pourtant pas d’autres buts que d’attirer les pollinisateurs. Mais que se passe-t-il lorsque les cymbalaires trouvent logis en des lieux où les insectes se font rares, comme dans certains quartiers des villes ?

La cymbalaire, comme d’autres plantes que l’on trouve en ville, a la particularité de pouvoir se passer des pollinisateurs pour se reproduire : elle est capable de « s’auto-féconder ». L’enjeu de l’opération lancée par le Muséum et Tela Botanica consiste à découvrir si ces plantes continuent à fabriquer d’attirants pétales pour les pollinisateurs seulement dans des milieux riches en insectes ou si, même en plein « désert urbain », elles continuent à se mettre sur leur 31.

Pour participer, il suffit de :

  1. trouver un ou plusieurs bouquet(s) de cymbalaire (cinq au maximum par rue)
  2. mesurer le pétale inférieur de 5 de ses fleurs (choisies au hasard)
  3. envoyer ses données sur : www.tela-botanica.org/operation:cymbalaire

Vous avez jusqu’à la fin de la floraison, cet automne, pour participer !

avr 052013
 

Conférence Main Verte Sciences participatives 6 avril 2013

Rendez-vous à la Maison de Jardinage dans le Parc de Bercy (Paris 12e) pour écouter Véronique Brondeau qui vous expliquera pourquoi et comment participer à l’Observatoire de la Biodiversité des Jardins, un programme de sciences participatives développé par Noé Conservation et le Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris dans le cadre du programme Vigie Nature.

Entrée gratuite.Inscription par téléphone au 01 53 46 19 19 ou par courriel à main.verte@paris.fr et sur place, mais dans la limite des places disponibles.

Maison de Jardinage41, rue Paul Belmondo,
75012 Paris.
Métro : ligne 6 et 14, station Bercy; ligne 14, station Cour Saint-Émilion.

avr 032013
 

Chardon en graines, mauvaise herbe, Cap 18, Paris 18e (75)

À l’arrivée du printemps, Vigie-Nature invite petits et grands, naturalistes débutants comme chevronnés, à participer à un programme national de recherche sur la biodiversité. C’est aussi l’occasion de revenir sur les derniers résultats scientifiques du programme et de présenter un nouvel observatoire dédié au littoral.

Le programme de sciences participatives Vigie-Nature, fondé par le Muséum national d’Histoire naturelle il y a plus de 20 ans et animé par des associations, offre aux citoyens une immersion au cœur de la recherche sur la biodiversité. À travers 15 observatoires, dont sept destinés au grand public, chaque citoyen volontaire devient un acteur des travaux scientifiques en cours sur la biodiversité en France. Tout le monde peut participer à Vigie-Nature et chaque observation compte !

www.vigienature.fr

Les nouveaux résultats scientifiques
Devenir un observateur Vigie-Nature, c’est rejoindre un réseau de citoyens qui réalise au quotidien une veille sur l’état de santé de la biodiversité en France. De l’évaluation du réseau européen d’espaces naturels Natura 2000 aux adaptations des plantes sauvages des villes, en passant par les effets des produits phytosanitaires sur les papillons et les bourdons du jardin, chaque donnée récoltée selon un protocole standardisé sur le terrain par ces citoyens, vigies de la Nature, vient construire pas-à-pas le socle commun des connaissances sur la biodiversité.
Plus globalement, le dynamisme de Vigie-Nature dans l’actualité de la communauté scientifique est flagrant : plus de 60 articles ont été publiés dans des revues scientifiques internationales et huit thèses de doctorat ont été soutenues depuis la création du programme.

BioLit, l’observatoire du littoral, rejoint Vigie-Nature en 2013
La biodiversité marine est mise cette année à l’honneur avec BioLit, l’observatoire du littoral fondé par l’association Planète mer. Petits et grands sont invités à observer, photographier et identifier algues et coquillages : ou comment joindre l’utile à l’agréable sur les plages cet été.

Une communauté d’acteurs
Cette aventure commune est rendue possible grâce à un partenariat original entre scientifiques, animateurs et citoyens. Barbara Mai, observatrice du SPIPOLL (Suivi Photographique des Insectes POLLinisateurs), Jérémy Salinier, animateur de l’observatoire Sauvages de ma rue au sein de l’association Tela Botanica, Vincent Devictor, chercheur au CNRS, Anthony Virondeau, Pascal Boulesteix et Stéphane Morelon, acteurs du STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs) en Limousin… : chacun d’entre eux contribuent, à leur échelle, à l’avancée de la recherche sur la biodiversité.

Des relais locaux
Pour suivre la biodiversité dans toute la France, Vigie-Nature s’appuie sur un réseau de structures locales porteuses.
Ainsi, depuis 2012 et à son initiative, le Conservatoire d’espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais est devenu le premier relais local à recruter une animatrice dédiée. Les habitants du Nord-Pas- de-Calais peuvent désormais s’appuyer sur Claire Blet Charaudeau pour découvrir Vigie-Nature. En parallèle, de nombreuses régions, collectivités, associations de protection du patrimoine naturel régional, muséums…. relaient et mettent en oeuvre localement des observatoires Vigie-Nature auprès des citoyens.

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