

Créé le 22 avril 1970, le Jour de la Terre est désormais célébré par plus d’1 milliard de personnes dans 190 pays à travers le monde.
Cette Journée nous rappelle que chacun d’entre nous doit agir pour notre planète afin que nous avancions dans la bonne direction. Le thème de l’édition 2015, 45e anniversaire de la Journée internationale de la Terre nourricière : « À notre tour de donner l’exemple ».
En Île-de-France, la ville d’Épinay-sur-Seine participe à cet événement et organise plusieurs animations. 45 arbres fruitiers vont être plantés tout au long de la journée dans différents quartiers de la ville : au parc Lihou en centre-ville, à Orgemont, au Cygne-d’Enghien, au square Blumenthal, au Canyon, au parc des Saules aux Écondeaux. 1 500 sachets de graines mellifères seront distribués afin d’être semés partout. À 10 heures et à 14 heures, un conte musical écolo « Les symphonies subaquatiques » sera joué à la médiathèque Colette. À 17 heures au parc Lihou, fin de la journée avec un goûter champêtre en musique.
La Régie de Quartier du 19e et plein d’autres associations organise un Festival des Idées Vertes dans les résidences Michelet, Alphonse Karr et dans le jardin Cambrai.
Le programme des festivités
Rendez-vous avec Paule Kingleur / Paris Label
Ça commence ce mercredi 15 avril de 11h à 18h, pour des ateliers de détournement de camions-jouets d’enfants en jardins mobiles extravagants.
« Apporte ton camion, on va le planter »… Avec un 2e atelier le samedi 18 avril de 12h à 18h.
Activités gratuites dans un quartier attachant (Cambrai) au 5, rue Colette Magny, 75019 Paris. Métro ligne 7, station Crimée.
Apportez votre utopie en bandoulière libre et si vous en avez, bienvenus à vos p’tits camions-jouets ou autos enfantines délaissées, vos patins à roulettes usagés et vos déchets éco-jolis… Ateliers ludiques pour des enjeux sérieux, proposés tout au long de l’année par Paris Label, en prévision d’un cortège de 195 camions-jouets végétalisés représentant les 195 pays participant à la Cop 21.
Aujourd’hui à 20h30, on éteint tout pour la planète pendant une heure !
À Paris, aujourd’hui 28 mars à 20h30 précises, aux côtés d’Anne Hidalgo, maire de Paris, Isabelle Autissier, présidente du WWF France, Philippe Germa, Directeur général du WWF France, Marco Lambertini, Directeur général du WWF International, David Nussbaum, Directeur général du WWF Grande-Bretagne et Président de l’initiative international du WWF sur le climat et l’énergie, mais aussi Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international, et Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie procèderont à l’extinction de la Tour Eiffel. Puis, symboliquement, tous les citoyens participant sur place à l’événement se verront confier la mission de rallumer la grande dame de fer en produisant assez d’énergie sur l’energy dancefloor installé à ses pieds.
Au total plus de 300 sites parisiens seront éteints pendant une heure lors de cet évènement, dont l’Arc de Triomphe, l’église du Sacré Cœur, la Cathédrale Notre Dame, l’Opéra Bastille et l’Hôtel de Ville de Paris.
À l’occasion de la 10e Semaine pour les alternatives aux pesticides, Natureparif publie un état des pratiques des communes franciliennes en matière d’utilisation des produits phytosanitaires.
Depuis 2011, l’Agence régionale pour la nature et de la biodiversité en Île-de-France fait l’état de l’usage des pesticides des collectivités franciliennes sur les espaces dont elles ont la gestion directe ou indirecte (voirie, espaces verts, terrains de sports et cimetières). L’objectif est de valoriser les communes qui se sont engagées dans une démarche d’arrêt total ou partiel de l’usage des pesticides.
Au 20 mars 2015, l’outil cartographique « zéro pesticide » dénombre ainsi que sur les 1281 communes que compte l’Ile-de-France, seules 12 % d’entre elles, soit 156, n’utilisent plus de pesticides sur les espaces qu’elles entretiennent. Pour Liliane Pays, présidente de Natureparif, « ce chiffre, même si il est en augmentation par rapport à l’an dernier, reste très faible et préoccupant alors même que la réglementation française rend quasiment impossible l’usage des produits phytosanitaires sur la voie publique ». La règlementation actuelle contraint en effet déjà fortement l’utilisation des pesticides en zones non agricoles (arrêté du 12 septembre 2006 et arrêté du 27 juin 2011) en interdisant l’usage de la plupart de ces produits dangereux à proximité des établissements scolaires ou de santé et en obligeant à des mesures drastiques d’information et d’éviction du public des zones traitées.
À titre d’exemple, rien que sur les cimetières et la voirie, plus de la moitié des villes franciliennes utilisent encore des produits chimiques (respectivement 76 % et 55 % des communes renseignées) alors qu’elles ne sont plus que 16 % pour les espaces verts.
Pour accompagner les communes vers un arrêt des pesticides, Natureparif met à leur disposition des ouvrages techniques (guide de gestion différenciée à l’usage des collectivités et guide de conception et de gestion écologique des cimetières), une exposition, des panneaux de communication et organise régulièrement des rencontres sur le sujet. L’animation du label EcoJardin par l’agence va également dans ce sens, en valorisant les gestionnaires appliquant une gestion écologique de leurs espaces.
Il existe des dispositifs de financement permettant d’aider les collectivités dans leur démarche de réduction et d’arrêt à travers la réalisation d’études, la formation des agents ou l’achat de matériel, proposés notamment par l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, le Conseil régional d’Île-de-France voir certains départements. Le rôle crucial des acteurs locaux que sont les syndicats de rivière, de gestion de l’eau, les conseils généraux, ou certaines associations, pour accompagner et donner des solutions aux collectivités est clairement ressorti de cette enquête
Rebaptisée « Passons-nous des pesticides », la collecte de pesticides lancée par Botanic en 2014 est renouvelée cette année sur les journées des 20, 21, 27 et 28 mars dans ses 65 magasins. Pour ses 20 printemps, l’enseigne de jardinerie naturelle souhaite pérenniser la collecte pour en faire un véritable service à l’attention des clients.
Baptisée « Pulvérisons les pesticides » lors de sa première édition au printemps 2014, l’opération a d’abord permis de récolter 5 tonnes de pesticides dans les magasins Botanic, puis 4 autres tonnes lors de son renouvellement à l’automne suivant. Une belle action citoyenne qui a mobilisé plus de 2700 personnes sur les 2 saisons.
2015 : 20 printemps et 2 nouvelles collectes !
Créée en 1995 en Haute-Savoie par 3 familles d’horticulteurs, Botanic annonce, pour ses 20 ans et la 10e édition de la Semaine pour les alternatives au pesticides, la poursuite de la collecte de pesticides afin de proposer un véritable service à ses clients. L’événement rebaptisé « Passons-nous des pesticides » sera ainsi systématiquement proposé deux fois par an, au printemps puis à l’automne. Un vrai plus lorsque l’on sait que les déchetteries ne collectent pas systématiquement tous ces produits dangereux.
Collecte mode d’emploi
1. La collecte
Les produits, entamés ou non utilisés, doivent être rapportés dans leur emballage d’origine. La collecte englobe tous les produits phytosanitaires EAJ (Emploi Autorisé dans les Jardins), hors engrais et produits professionnels.
2.Le bon de 5€
En échange des produits rapportés, un bon d’achat de 5 € qui sera valable à partir de 35 € d’achat sur le rayon jardin et le marché bio des magasins Botanic.
3. L’élimination
Tous les produits collectés sont pris en charge par CLIKECO, spécialiste de la gestion des déchets. Ils sont acheminés vers les centres de traitement agréés en vue de leur élimination.